Mort de Nicole Bricq : Collomb impose le casque obligatoire dans les escaliers

Tout le monde ne parle que de cela. La soeur d’Alain Lipietz, iconoclaste candidat à la présidentielle de 2002 pour les Verts (il sera remplacé au dernier moment par Mamère, malgré le vote des militants), aurait eu des mots déplacés pour rendre hommage à Nicole Bricq, sénatrice PS-En Marche dont elle était la suppléante.

http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/couacs/2017/08/07/25005-20170807ARTFIG00118-deces-de-nicole-bricq-l-eloge-derangeant-de-sa-suppleante-eelv.php

Pour se justifier, l’écolo dégénérée raconte qu’elle a un rapport décalé par rapport à la mort. Les mauvaises langues n’oublieront pas l’acharnement d’Alain Lipietz et de sa soeur contre la SNCF, accusée, 50 ans plus tard, d’avoir transporté les parents Lipietz en camp de concentration. On a connu des rapports plus décalés avec la mort, et on retrouve la haine obsessionnelle de la France des écolos, dont les Lipietz sont des caricatures.

Mais puisque Hélène Lipietz se sent le droit d’avoir un rapport décalé à la mort, pourquoi n’en aurais-je pas le droit ? Je vais donc m’appuyer sur le dernier édito de Cyrano, qui grognait contre le port des casques de la part des jeunes cyclistes.

http://ripostelaique.com/le-casque-des-enfants-cyclistes-symbole-de-la-dictature-du-risque-zero.html

Je me permets donc, avec mon rapport décalé à la mort, d’imaginer l’hommage que ne manquera pas de rendre l’ineffable Gérard Collomb, un des premiers traitres socialistes à avoir rejoint En Marche avec Nicole Bricq et le contesté Ferrand, à la sénatrice socialiste disparue.

Riposte Laïque a pu se procurer le discours que prévoit de faire le ministre de l’Intérieur du nouveau président de la République.

“Nicole, c’était bien tôt pour nous quitter. J’ai 70 ans comme toi, et je trouve que c’est bien jeune pour mourir. Ce décès, je me le reprocherais toute ma vie, car c’est ma faute. C’est mon rôle de ministre de l’Intérieur de protéger la vie des Français. Or, comme mes prédécesseurs à Beauvau, j’ai failli par manque de courage.

Il n’est pas acceptable, au 21e siècle, qu’une femme, comme un homme, qui rate une marche d’escalier, puisse trouver la mort. Or, j’ai enquêté, des centaines de Français meurent, tous les ans, victimes d’accidents ménagers, ou de mauvaises chutes dans les escaliers.

Nicole, rassure-toi, je prends le dossier en main. Je ferai voter, au prochain conseil des ministres, une nouvelle loi, imposant le port du casque obligatoire pour l’ensemble des Français. Cette interdiction vaudra à l’extérieur, mais aussi à l’intérieur des maisons.

Si j’avais pris cette mesure, Nicole, tu serais toujours des nôtres. Je m’en veux, ta mort, c’est ma faute (il éclate en sanglots, avant de se reprendre). J’imposerais des caméras dans toutes les maisons, comme mon prédécesseur a su contraindre les Français à installer des détecteurs de fumée. Et j’insiste, Nicole, ce casque sera obligatoire dans toutes les situations, même les plus intimes, auxquelles nous pouvons êtres confrontés.

Je pense à ma charmante épouse, plus jeune que moi de 30 ans, et de certains postures amoureuses spécifiques (eh, eh…)

J’imposerai le casque dans les rapports amoureux, car, parfois, vue leur intensité, l’un des deux partenaires peut chuter lourdement au sol, et finir aussi dramatiquement que toi. Cela, je ne me le pardonnerais jamais, Nicole.

En souvenir de toi, Nicole, je promets de mettre toutes les forces de la République au service d’un noble objectif : risque zéro dans nos maisons, zéro mort dans nos foyers.

Tu seras notre dernière victime, Nicole, j’en fais le serment…”

Et il éclata en sanglots…

Jeanne Bourdillon