Du temps où on ne savait pas on pouvait s’abstenir en toute indifférence. La terre continuerait de tourner et nous dormirions tranquilles jusqu’aux vacances à la plage. Moi qui vous parle, j’ai longtemps considéré le vote comme un pensum et m’y suis soustrait trop souvent : je m’en repens amèrement.
Aujourd’hui, c’est une autre ritournelle.
Quelles que soient les malfaisances journalistiques et politiciennes ambidextres – comprenez : capables de pencher à droite comme à gauche, suivant le sens du vent ! –, il faut mettre au placard notre costume élimé de la résignation ; sinon c’est la résiliation de notre identité culturelle que nous récolterons pour laisser place à un khalifat !
« Oui, il est bien gentil le gratte-papier, mais voter pour qui ? » demandez-vous.
Je ne vais pas vous imposer un catéchisme douteux : Marine Le Pen et son parti ne sentent pas le miracle au point de nous agenouiller en déposant notre bulletin dans l’urne, mais ils sont le seul remède démocratique dont nous disposons à l’heure électorale actuelle. Et ça vaut toujours mieux que de voter pour les idolâtres contrits de l’exotisme postcolonial ou les fidèles de l’ultralibéralisme droitiste peu soucieux de la plèbe, juste bonne à creuser dans les mines !
Le Front national – Rassemblement Bleu Marine est donc la seule alternative présente qui s’offre à nous : le reste n’est qu’une duperie dont on n’a pas besoin d’être grand clerc pour constater les ravages : voir l’exemple encore frais du « Son et Lumière » donné par la racaille diverse de Chanteloup-les-Vignes !
De surcroît, comme les « partis républicains » ne prennent même plus la peine de nous séduire – nous les nationaux réactionnaires –, en nous insultant à foison à longueur d’agressions de toutes sortes – arrestations arbitraires, menaces judiciaires, discrédit médiatique, etc. –, on aurait tort de culpabiliser en les renvoyant dans les cordes de la défaite électorale.
Dans le cas – pour les Municipales – où votre commune, comme c’est mon cas, ne présenterait que des listes inféodées à la ligne politique exacte des trente dernières années, le bulletin blanc indiquerait au moins votre désaveu bien mieux qu’une abstention, laquelle ne signifierait rien pour ces arrogants professionnels du pouvoir – dont leur prophète est Attali – sinon que vous êtes incapables d’avoir une conscience politique et ne méritez que mépris.
Qu’ils soient à droite ou à gauche, n’oublions pas que ces individus se soucient de la vraie France comme de leurs dents de lait, occupés qu’ils sont à conserver des privilèges exorbitants aux dépens du peuple autochtone. Sarkozy ne vaut donc pas mieux que Hollande. Céder aux sirènes trompeuses de l’UMP pour se venger du Parti socialiste ne nous rendra pas la Nation perdue par leurs fautes conjuguées.
Donnons sa chance à Marine Le Pen et son parti, attendons, avec bienveillance mais fermeté, les résultats. S’ils ne sont pas en mesure d’éradiquer cette inexorable descente aux enfers de la France, provoquée par deux fléaux frères – la mondialisation et l’immigration – alors il sera temps pour le peuple de se soulever en masse.
On doit mettre un terme à ce pouvoir non-représentatif, qui ne dissimule plus son intention d’anéantir la dissidence si j’en crois les dernières « impitoyables » déclarations de Christiane Taubira. Voter, dans ce cas, ne relève pas du devoir civique, c’est une question de survie.
Charles Demassieux