Nadine Morano, la femme “qui en a “…

Photo d’archives ER /Cedric JACQUOT

Que Nadine Morano me pardonne la grivoiserie de mon titre, qui ne reflète rien d’autre que l’admiration qu’elle m’inspire. En voilà une qui n’a jamais peur de l’inquisition télévisuelle, des fatwas de la bien-pensance, du mépris que son accent populaire inspire à nombre des gens de la caste, qui lui parlent tous de haut, mais n’arrivent jamais à l’empêcher de dire haut et fort la vérité. Il faut aujourd’hui une femme, cette femme-là, qui aille affronter physiquement des bandes de gens habitués à imposer leur loi dans leur quartier. Entendant l’autre jour des fusées d’artifice en plein après-midi à Toul, et constatant que la place centrale était bloquée à la circulation, Nadine Morano a été la seule à aller voir, et à affronter directement un cortège nuptial de centaines de ressortissants turcs qui avaient pris le centre-ville pour leur salle de réception.

Comme cela arrive bien souvent en France aujourd’hui, toujours du fait des mêmes : Maghrébins et Turcs pour l’essentiel. Leur exhibitionnisme tapageur, la privatisation qu’ils font de l’espace public est devenu un marqueur de nos communes, et probablement un signe de cet esprit de revanche et de conquête, même inconscient, qui habite les peuples allogènes qui les occupent aujourd’hui. Les mariages musulmans et leurs épanchements, la peur de réagir des populations pourtant gênées par tout cela, sont un signe d’accaparement de l’espace public latent, au même titre que la multiplication des burkas. Mais comme personne ne dit jamais rien, n’ose jamais se plaindre et encore moins affronter les impétrants, pourquoi voulez-vous qu’ils s’arrêtent ? Nadine Morano a demandé aux contrevenants de cesser leur ramdam, et est restée sur place jusqu’à l’arrivée des forces de l’ordre qu’elle avait appelées. Si tout le monde faisait comme elle, gageons que nos samedis après-midi seraient plus tranquilles, devant nos mairies…

À la suite de cela, le maire socialiste de Toul, Alde Armand, a dénoncé des rallyes en ville, des comportements inciviques inacceptables. Que n’a-t-il jamais agi comme Nadine Morano, lui qui est pourtant la mieux placée pour constater les désordres et incivilités ? Mais tout le monde n’a pas le cran de Nadine. Le maire de Toul n’est pas pire que tous ses collègues, hommes et femmes, et même de droite, qui ferment les yeux, courbent le dos et laissent faire. Et puis, un maire socialiste, c’est élu par quelle catégorie d’électeurs, d’habitude ?

Olivier Piacentini