Il se passe toujours quelque chose à Nantes…

Marseille (13) – Hôpital de la Timone ce vendredi 3 août, une cinquantaine de personnes dînaient sur la terrasse de l’Internat lorsqu’elles ont essuyé une dizaine de tirs d’armes à feu.

Une interne a été touchée dans le dos et un second interne blessé au niveau du cou.

Transportés aux urgences, toutes proches, leur pronostic vital n’est pas engagé samedi matin.

Une cellule psychologique de soutien a été mise en place pour les internes présents, selon le syndicat autonome des internes des hôpitaux de Marseille.

Toujours à Marseille, samedi matin, un mineur isolé, âgé d’une quinzaine d’années, d’origine sub-Saharienne, a chuté du quatrième étage de l’hôtel Sainte-Marie, 50 cours de Belzunce, de la chambre qu’il occupait avec un autre mineur isolé, dans cet établissement où ils sont placés par la direction du Conseil départemental.

Il se trouve actuellement entre la vie et la mort.

Le corps est tombé près de la terrasse d’un café, s’écrasant sur le sol devant des consommateurs éberlués devant cette scène d’horreur « sous le soleil ».

Justement, l’un de ces consommateurs a aperçu l’autre mineur penché à la fenêtre au même moment et ce témoignage laisse planer un doute quant aux causes de cette chute, suicide, accident ou crime ?

Un troisième « mineur isolé » présent dans la chambre a été également placé en garde à vue.

Sarcelles (..) – En plein centre-ville, dans la nuit de vendredi à samedi vers minuit et demi, sur le boulevard Joliot-Curie, plusieurs coups de feu ont été tirés sur un jeune homme de 26 ans qui se trouvait dans sa voiture, pour des raisons ignorées pour le moment.

Atteint dans le dos, au niveau de l’omoplate, entre la vie et la mort, il a été transporté dans un hôpital parisien.

L’enquête a été confiée à la PJ de Cergy.

La police est déployée sur place afin d’éviter des débordements prévisibles

La Seyne-sur-Mer (Var) – En plein centre-ville, dans la nuit de vendredi à samedi, un jeune homme de 27 ans a été abattu d’une rafale de Kalachnikov, un de plus !

Depuis le début de l’année 15 individus ont été victimes de règlements de compte liés au trafic de drogue et cela uniquement dans la région marseillaise.

En 7 mois le nombre de victimes a dépassé celui de 2017, 14  morts, mais pas encore atteint le record de 2016, 29 morts pour les mêmes motifs.

L’antenne toulonnaise de la PJ a été saisie de l’enquête, bien que débordée.

Le maire de La Seyne-sur-Mer, Marc Vuillemot, a adressé un appel au secours au Premier ministre : « Les semaines se suivent et se ressemblent. Les actes de banditisme ne cessent de se renouveler. A la terreur s’ajoute l’exaspération de la population. La confiance en la puissance publique et en la Nation s’étiole dangereusement. »

Condrieu (69) – Un individu effectuait un rodéo au volant de sa voiture tout en hurlant « Allahou Akbar ».

Perdant finalement le contrôle de son véhicule, alors qu’il traversait le pont conduisant aux Roches de Condrieu, il menaçait à l’aide d’un gros tournevis les passants présents.

Lorsque les gendarmes sont arrivés, il avait disparu !

Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) – Jeudi matin, vers 11 h 30, un individu entre par la fenêtre restée ouverte, à cause de la canicule.

Il frappe puis viole une jeune femme.

Le violeur est actuellement recherché.

Neuilly-sur-Seine (92) – Jeudi 26 juillet vers 19 h 30, au moment de la fermeture de la piscine municipale, une bagarre éclate impliquant une vingtaine de jeunes « ados ».

Un seul blessé, âgé de 20 ans et originaire de Montreuil, qui a refusé de porter plainte.

Aucune interpellation mais dorénavant une pièce d’identité devra être présentée pour pénétrer à la piscine.

Rennes (Ile et Vilaine) – Vendredi soir, un homme de 28 ans, venu de Paris pour rendre visite à son amie, a été victime d’une sauvage agression, sur l’esplanade de Gaulle.

Vers 23 h, il s’était arrêté pour acheter des cigarettes et, dès qu’il est sorti, six individus, âgés de 18 à 28 ans, qu’il ne connaissait pas et dont il ne comprenait pas la langue, lui auraient crevé les pneus de son vélo et lui sont tombés dessus à coups de bouteilles avant de lui porter deux coups de couteau dans le dos et le mollet.

Il est ressorti samedi matin de l’hôpital avec 6 points de suture.

La police a procédé à l’interpellation des six individus, d’origine afghane, dont certains déjà connus pour des actes de violence.

Placés en garde à vue, on peut se demander ce qu’ils « foutent » en France ?

Concernant Rennes, une accumulation de faits de violence préoccupe les forces de l’ordre. Samedi 7 juillet c’était un homme de 24 ans qui était roué de coups avant de décéder. Le dimanche 8, une altercation sanglante à Maurepas entre deux individus et le lundi 30, un homme de 41 ans qui recevait un coup de couteau dans le cou, également esplanade de Gaulle !

Saint-Etienne (Loire) – Un ressortissant algérien de 27 ans a tenté de se procurer une carte d’identité à l’aide d’un acte de naissance appartenant à un autre Algérien, actuellement en prison.

Mais le fonctionnaire de la mairie de la Fouillouse qui était au courant de ce problème de « faux papiers », achetés aux faussaires pour 2000 euros, par des Maghrébins, a flairé l’entourloupe.

Arrêté et condamné à trois mois de prison avec sursis, cet Algérien devra quitter la France, mais qui l’y obligera ?

Nantes (Loire Atlantique) – Comme « Aux Galeries Lafayette », il se passe chaque jour quelque chose de nouveau à Nantes. Quand ce n’est pas la ZAD ou l’aéroport, quand ce ne sont plus les émeutes violentes et les « casseurs », alors la place est laissée aux manifestations.

Plus de 500 manifestants ont défilé pour soutenir quelques centaines de migrants clandestins, expulsés fin juillet sur ordre préfectoral, du square qu’ils occupaient en plein centre-ville et qui était devenu une véritable poubelle, mais également d’un ex-lycée où ils avaient été installés par les associations qui, pour obtenir davantage de subventions, multiplient les accueils.

Ainsi, alors que certaines grandes villes, pas nombreuses, ont enregistré des baisses, la région nantaise, et plus particulièrement Nantes, a vu les demandes d’asile augmenter de 28% en une année.

Les slogans « Osons la fraternité » ou encore « Papiers et maisons », étaient scandés sous un soleil de plomb.

Au fait, ils étaient à peu près 400 migrants clandestins dans ce square et si chacun des 500 manifestants, osant la fraternité, en avait accueilli un chez lui, le compte était bon et ils ne nous auraient pas « fait suer ! ».

Manuel Gomez