Netanyahou va remettre les juges de la Cour Suprême à leur place

Et bis repetita, après Donald Trump, l’État profond attaque Benjamin Netanyahou.
Pourtant les dernières élections (après une période de forte instabilité comptant plus de quatre élections en moins de quatre années) ont donné un résultat clair : 64 sièges sur 120, donc une majorité absolue solide.

Situation que l’on n’avait pas connue depuis la création de l’État. Majorité absolue qui a été élue pour réformer, entre autres, la justice, recouvrer la souveraineté sur la Judée Samarie et le mont du Temple, en général, mettre en œuvre le programme de reprise du pouvoir sur l’ensemble du territoire national.

L’État profond se sent dépossédé de ses pouvoirs et s’insurge contre la volonté du peuple, lequel ne compte que comme valeur marginale qu’il faut changer pour permettre à l’État profond de vivre dans le meilleur des mondes selon leur conception, le monde d’Aldous Huxley. D’où l’islamophilie assumée et les collectes de dons effectuées en faveur des citoyens palestiniens victimes de réactions violentes après le drame survenu dans le village de Harawa, dans lequel furent assassinés deux jeunes juifs qui circulaient paisiblement dans leur voiture.

Les manifestations, les déclarations péremptoires pour défendre “la démocratie” telle que la conçoivent ces négateurs du résultat des élections. Ce comportement est révélateur de la compromission des élus de gauche qui ne conçoivent Israël que comme le moyen de valoriser leur ego surdimensionné et la démocratie qu’à la condition qu’elle leur soit favorable.

Le peuple leur a donné une claque magistrale et cela, ils ne le comprennent pas.

Lorsque le fonctionnement de la Cour Suprême a été modifiée par le juge Aaron Barack, en violation des principes élémentaires du droit, l’État profond fut extrêmement discret sur cette réforme fondamentale sans que le Parlement n’ait eu à se prononcer.

Cette situation a permis au gouvernement précédent de Yair Lapide d’abandonner une part du territoire maritime d’Israël au profit du Liban, sans l’accord du Parlement alors que les élections étaient en cours. La Cour Suprême a approuvé cette initiative contraire à tout principe constitutionnel. Il est urgent de remettre la Cour Suprême à sa place, à savoir : appliquer la loi fondamentale et les autres lois votées par le Parlement.

Cette même Cour Suprême n’a rien trouvé à dire pour sanctionner le gouvernement Sharon quand les 6 000 juifs du Gouch Katif (devenu Gaza avec toute les conséquences déplorables que l’on connaît) qui y vivaient depuis des décennies furent expulsés de leur lieux de vie sans que cela émeuve les bonnes âmes, alors qu’il n’est pas possible de détruire les constructions illégales des populations palestiniennes dans les territoires sous souveraineté israélienne.

C’est donc une Cour qui juge selon deux poids, deux mesures et, malheureusement, la balance ne penche pas dans l’intérêt d’Israël mais en faveur des populations palestiniennes qui ne voient les cadeaux faits par Israël que comme des reculs et le bien-fondé de leurs agressions, et une forme de lâcheté des autorités censés défendre prioritairement ses citoyens.

Les juges ne sont pas élus et n’ont pas compétence pour faire de la politique. La majorité du peuple s’est prononcée, la volonté du peuple sera honorée par ce nouveau gouvernement.

Guy Sebag