Nettoyons nos montagnes avant de causer bilan carbone et autres impostures climatiques !

Inutile de faire un grand show mondial sur le plastique à la Macron, sans se préoccuper de ce qui se passe chez nous.

A flanc de montagne… partout, les déchets s’entassent. Même les plus hauts sommets du monde ne sont pas épargnés : plus de 1,6 tonne de détritus ont été récemment retrouvés dans l’Himalaya.

En France, il est un sujet rarement évoqué, pourtant laid et bien bien polluant : les stations de ski fantômes, ces milliers de stations abandonnées…

Si ce phénomène frappe plus durement le Massif central  ou les Vosges, l’Occitanie et les Pyrénées ne sont pas épargnés. Plus de 30% des domaines skiables construits en France sont fermés. Selon un inventaire réalisé au début des années 2000, plus de 3 000 infrastructures «oubliées » seraient présentes dans nos montagnes, chiffre probablement sous-estimé.

Jusqu’en 2016, aucune législation n’encadrait le démontage de ces complexes… Depuis cette date, un amendement de la loi Montagne II contraint les constructeurs de remontées mécaniques à accompagner leur projet d’une obligation de démontage en fin d’exploitation. Toutefois, ce mécanisme dispose d’un champ d’application  limité : il n’est pas rétroactif et ne concerne que  les remontées mécaniques.

Parfois, il s’agit aussi d’installations sportives désaffectées. À Saint-Nizier-du-Moucherotte, dans le Vercors, le tremplin de saut à ski est l’un des derniers témoins des JO de 1968, pas pour le meilleur : béton, câbles, plomb, etc.

D’autres aménagements artificiels abandonnés dénaturent les paysages : installations touristiques (bâtiments d’hébergement, béton, pylônes, câbles, ferrailles et autres plastiques), installations industrielles (usines, machines, transformateurs…), milliaires (baraquements, blocs de ciment, barbelés, ferrailles, munitions…) ou liées à l’exploitation agricole ou forestière (abris, câbles, grillages, parcs à animaux…).

De plus, ces installations constituent un réel danger pour l’écosystème local, les habitants et les touristes. Au-delà du risque d’effondrement des bâtiments, les clôtures, barbelés et autres grillages sont autant de pièges pour les randonneurs et les animaux. Les câbles tuent également beaucoup d’oiseaux, notamment certaines espèces rares.

Par ailleurs, les importantes substances toxiques (amiante, plomb, huile de moteur, substances chimiques…) laissées sur place constituent une menace tant pour la flore que pour les êtres vivants aux alentours.

Un grand nettoyage s’impose.

L’écologie véritable, non mercantile et non boboïsée, c’est d’abord à ça qu’on la reconnaît !

Mitrophane Crapoussin

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9 Commentaires

  1. qu’ils apprennent aux gens à être propres ce serait déjà un bon début

  2. si il y a un appartement dans un lieu devenu non skiable je veux bien acheter si le prix est bradé .

  3. Envoyons-y les clandestins. Étonnant que personne n’y ait encore pensé !

    • pas les clandestins mais les jeunes qui ne vont pas en prison sous bonne garde a nettoyer la nature au moins ça les occupera

  4. “Plus de 30% des domaines skiables construits en France sont fermés. Selon un inventaire réalisé au début des années 2000, plus de 3 000 infrastructures «oubliées » seraient présentes dans nos montagnes, chiffre probablement sous-estimé.”

    Des endroits où mettre les migrants illégaux ?

  5. bonjour,
    article très intéressant.
    Comment peut-on se procurer l’inventaire des sites pollués, dont il est fait mention dans l’article?
    Bien cordialement

  6. le drame dans tout cela c’est de constater que ce sont “ceux” là même qui ont accordé les permis d’aménager , les permis de construire , modifient sans cesse les PLU avec pour prétexte le fameux développement économique éternel et les futurs hypothétiques emplois qui sont sensés l’accompagner.Ce sont ces “gens” qui ont le culot de nous culpabiliser sur le climat.Les coupables : les zélus et autres Préfets dont les actions mettent en péril l’équilibre des ressources naturelles.En région Aquitaine la population n’a cessé et ne cesse de croitre en 20 ansphénomène qui n’a rien d’endogène,tout cela pour recueillir toujours plus de subventions. Google Maps et Géoportail contrairement à ces gens ne mentent pas.

  7. dernière idée géniale, supprimer la moitié des bovins en france qui pètent trop,

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