Nice Matin démontre l’incohérence des chiffres du gouvernement
Je suis effaré de la distorsion entre les affirmations officielles et les données techniquement et scientifiquement vérifiables.
Les mêmes pouvoirs qui ont dit n’importe quoi au départ continuent de faire croire ce qu’ils veulent faire croire, sans aucune transparence.
Par exemple une enquête qui vient de paraître de Nice-Matin met en évidence les incohérences dans les chiffres de l’épidémie puisqu’elle montre que Santé Publique France attribue aux Alpes-Maritimes 2,5 fois plus de personnes hospitalisées que dans la réalité hospitalière vérifiable.
Nombre de personnes hospitalisées dans les Alpes-Maritimes : en rouge selon les données de Santé Publique France, en bleu selon les données hospitalières.
On est au minimum en droit de s’interroger !
Peut-on également se demander pourquoi il n’existe aucun document rendant compte des travaux du Comité scientifique Covid-19, alors qu’il y a une obligation légale de déposer officiellement les enregistrements et les comptes rendus de séances de ce comité, ainsi que la liste des experts sollicités ?
Les mêmes qui, au nom du « principe de précaution » ont interdit la chloroquine, médicament sans danger connu depuis 80 ans et statistiquement efficace contre le Covid, ont continué d’acheter, sous dérogation exceptionnelle aux AMM et à des prix exorbitants, du Rivotril et du remdésivir même après la démonstration de leur efficacité douteuse et de leur dangerosité certaine !
Et maintenant ils nous disent qu’au nom de l’immunité de masse il faut se faire vacciner, et ils ont même commencé à en vacciner sans leur demander leur avis ! Alors que nous ne savons rien de sérieux sur ces vaccins.
Une étude scientifique qui vient d’être publiée par le British Medical Journal attire une fois de plus l’attention sur le manque de transparence sur les données. Cette revue, tout comme l’avait déjà fait le Lancet, met en avant qu’on ne dispose que des protocoles d’études et des communiqués de presse des groupes pharmaceutiques.
On observe aussi que les affirmations de ceux-ci sont confirmées par des « scientifiques » qui, curieusement, reçoivent régulièrement une rémunération de ces groupes. Ça ne prouve pas que ce qu’ils disent est faux, mais ça interpelle, surtout quand on sait les sommes et les bénéfices qui sont en jeu.
Face à ce manque de transparence, l’enquête publiée par le British Medical Journal repose sur l’analyse des données déposées à la FDA (Food and Drug Administration, organisme officiel aux USA autorisant la mise sur le marché). Cette analyse fait apparaître une efficacité du vaccin Pfizer de 19 %. Si on élimine le cas des patients qui ont été contaminés par le Covid-19 dans les 7 jours suivant la vaccination, cette efficacité monte à 29 %. Notons au passage que sur la population vaccinée Pfizer il y a eu 409 contaminés dans les sept jours, alors que sur la population de référence placebo il n’y en a eu que 287 : l’hypothèse que la vaccination ait pu provoquer une contamination n’est donc pas à rejeter !
De toute façon, au mieux l’efficacité de ce vaccin est située entre 16 % et au maximum 29 %, et non pas 90 % comme l’annonce Pfizer. Il faut préciser que le taux minimum pour autoriser la mise sur le marché est une efficacité de 50 %.
En outre il n’y a aucune donnée montrant que les personnes vaccinées pourraient ne plus être contaminantes, il y a seulement une « espérance ».
Et bien entendu, aucune donnée sur les conséquences à moyen et long terme de ces vaccins nouveaux qui sont, rappelons-le, un traitement génique. Et que contrairement à l’affirmation gratuite de certains, il y a bien remontée possible de l’ARN vers l’ADN par une enzyme inverse.
Ainsi ceux qui se font vacciner pour eux-mêmes en pensant être protégés le font en aveugle, ceux qui se font vacciner par générosité pour protéger la collectivité encore plus en aveugle.
Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de risque, cela ne veut pas dire non plus que le vaccin est inutile, cela veut dire qu’à l’heure actuelle on dépense des sommes folles sans savoir exactement à quoi elles servent, avec un risque sur ces vaccins plus grand que celui que l’on combat et des conséquences économiques qui vont avoir des répercussions sanitaires et sociales beaucoup plus importantes que celles du Covid.
En ce qui me concerne j’opte pour la distanciation, l’hygiène, et si les symptômes surgissent, tout de suite un traitement, par exemple à la chloroquine, sans risque et statistiquement beaucoup plus efficace que le vaccin.
Raymond Riché