Noah ou la colère d’un bobo qui n’a jamais aimé la France

Que des joyeuses bandes s’auto-congratulent, sans la plus infime parcelle d’esprit critique, dans des émissions huileuses de bonne morale estampillée mondialiste, passe encore, mais que ces mêmes bandes m’imposent leur humanisme de supermarché en essayant de me culpabiliser, ça commence à me chatouiller l’entendement, pour être poli ! J’ai passé l’âge d’aller au coin et je me réserve mes avis sans le recours à leur grille de lecture ignorante du monde !

Ainsi, l’ « éternel vainqueur » de Roland-Garros en 1983, dont on nous rebat les oreilles de sa prouesse sportive – loin tout de même des huit victoires de Nadal dans ce tournoi ! –, nous assène en ce moment ses pensées profondes et, le pire, c’est qu’il les chante !

Voici que « Ma colère » du même Noah – faisant honneur à la chanson française comme un rappeur à l’amour courtois ! – nous serine la bonne parole d’un crétin fini dont je doute que sa bibliothèque soit aussi richement fournie que son compte en banque. C’est des coups à vous faire regretter le lyrisme de « Jolie poupée » de Bernard Menez ! Mais qu’il s’expatrie avec sa colère pas nationale, sans retour si possible !

Si seulement il n’y avait que celui-là à propager des messages d’anti-culture, d’anti-identité, d’anti-tout en fait, et auxquels il serait temps de trouver un antidote avant qu’on ne remplace l’étude des Contemplations par « Saga Africa » ! Faut admettre qu’ils sont doués dans leur genre ces « minoritaires » très visibles : ils ont parfaitement intégré le non-style de l’époque où on ne cause qu’à coups de slogans publicitaires chocs sans besoins de développer. Pas la peine vous me direz, il s’agit de propagande, pas de réflexion !

On s’extasie devant une langue appauvrie, voire saccagée, et on édite Faïza Guène, romancière il paraît, dont l’indigence littéraire est « géniale », parce qu’elle écrit « cités » dans le texte et qu’elle est « diversité ». L’allure « anciennes colonies », c’est le succès assuré ! La voilà donc la richesse de l’autre : un démontage méthodique du socle culturel. Dans les transports en commun, on en aurait presque honte de lire Balzac : trop « identitaire » ! « Aimé Césaire » en veux-tu, en voilà, et au revoir Lamartine, Baudelaire, Eluard, etc. Puis il y a les procès en indignité morale : Céline, Barrès, bientôt Tintin – à cause du Congo ! On fait le ménage post-identitaire. Et comme si ce n’était pas assez, on nous chante qu’en votant Marine Le Pen nous deviendrons des parias, limite expulsion du territoire !

Pendant que des édifices du patrimoine demandent urgemment des restaurations, on fait pousser des « centres culturels » islamiques, avec « obole » gouvernementale je vous prie ! Centres culturels qui sont des madrassas déguisées ! A Trappes et Saint-Quentin-en-Yvelines, on parle même de : « Centre islamique, culturel et éducatif » !

Il suffit de regarder les programmes culturels des communes « bien-pensantes » pour constater l’imposition de la différence comme seul gage de créativité ; les livres diffusés auprès des enfants de maternelle et de l’élémentaire qui, en réaction à l’injurieux « Nos ancêtres les Gaulois », font glisser nos petites têtes de je-ne-sais-plus quelle couleur vers : « Nos ancêtres les bédouins » !

Quant aux chaînes de télévision, obsédées en ce moment par « la montée des extrêmes », elles nous abreuvent de reportages sur l’ailleurs ; le beau, le pur ailleurs, tellement plus nourricier qu’une saloperie de documentaire sur le terroir rance ! Comme si une Nation ne se constituait que de l’extérieur. L’extérieur, elle l’absorbe quand cela est possible, et certes ça l’enrichit. Dans le cas où cet extérieur demeure rétif à la moindre assimilation tout en prétendant s’imposer de droit, ce n’est pas un enrichissement : c’est une invasion.

Aussi, je me marre lorsque j’entends Jamel Debbouze, dans une interview à BFM-TV en novembre 2013, déclarer : « Il faut encourager vivement l’immigration. On vit les uns avec les autres. Nos différences font nos véritables forces et en faisant communion, nous sortirons du marasme. Et comme on l’aime profondément cette France, on a envie qu’elle nous aime en retour. »

Non, on ne vit pas ensemble, et la communion ce n’est pas pour demain car mes valeurs sont définitivement incompatibles avec la charia ou l’ultra violence africaine. La France ils l’aiment comme une proie soumise. Fantasme qu’on n’est plus prêt, nous les toubabs mangeurs de cochon, à satisfaire. La violence des cités est un terrorisme qui ne dit pas son nom.

Ta colère, petite noix, n’est donc rien comparée à la nôtre de supporter l’adhésion obligatoire à TA diversité. Alors toi et les autres, allez vomir vos insanités anti-françaises ailleurs, faites-vous les citoyens du monde, mais je crois que si vous traitez n’importe quel autre peuple comme vous traitez le nôtre depuis trop d’années, vous recevrez un accueil pour le coup : en colère !

« En France, ce n’est pas une plume acide qu’il faut avoir pour supporter le climat, c’est un canon de 75. » (Jean Yanne)

Charles Demassieux