Non, le voile ne sera jamais un vêtement comme les autres !

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Je rentre des courses, j’ai croisé deux fatmas fagotées de noir et comme d’habitude, mon estomac s’est crispé. Immédiatement, je pense à ma petite fille qui ne comprend pas et me reproche de ne pas leur laisser le choix des vêtements…
Le voile est l’une des arnaques de tous les temps. Il est impératif de l’interdire et d’en finir avec le plus énorme mensonge de l’histoire. Ceux qui appellent à porter cet accoutrement, ceux qui le défendent, ceux qui font sa promotion, ceux qui le tolèrent et ceux qui parlent de choix personnel sont des menteurs, des escrocs, des imposteurs, des faux-culs et des sournois. Nulle part le coran ne mentionne que la femme doit se couvrir la tête, cette sentence n’existe tout simplement pas, donc qu’on arrête de prendre les autres pour des abrutis en imposant des interprétations malintentionnées dans le but de faire plier la femme, de la détruire et de l’anéantir en tant qu’être pour en faire une couveuse, une vache à lait.

Le voile va à l’encontre des droits de l’homme qui assurent l’égalité entre les sexes et  ce droit est bafoué par l’imposture du port du voile qui n’est qu’un moyen de soumission et de rabaissement. Je suis abasourdie de voir notre pays tolérer cet accoutrement, donc cette inégalité et cette soumission : une honte et une malhonnêteté intellectuelle de la part de tout le gratin politique et  de ceux qui se prennent pour des cérébraux, je défie n’importe lequel d’entre eux de me prouver le contraire. Tous ces imams, ces puits de science de l’islam qui incitent au port de ce torchon sont des criminels, des sexistes, des falsificateurs et des tartuffes.


Il ne peut y avoir pire cruauté que de couvrir une enfant avec ce linceul et je lance le défi  à tous ceux qui ne sont pas d’accord de me prouver le contraire car même l’islam n’a jamais imposé à la femme de couvrir ses cheveux Il s’agit d’une torture qu’on fait subir à toutes ces femmes qui en réalité n’ont rien choisi.
Le mensonge trouve toujours son chemin parce qu’aucune voix ne crie la vérité !

S’il était librement consenti, ce qui est rarement le cas, en France notamment, le port du hijab serait un choix par définition. Il peut être le respect d’une coutume, c’était peut-être le cas pour les femmes qui le portaient avant qu’il ne se transforme en étendard. Il est de plus en plus un acte revendicatif, l’affichage militant d’une appartenance à une collectivité de croyances et de principes. C’est la différence entre le voile porté par les plus âgées et celui que portent les jeunes femmes de vingt ans et moins, nées et élevées en France.

Le hijab n’est pas un vêtement comme un autre

Le hijab n’est pas un vêtement comme un autre. Le t-shirt « La grossesse en sept mois ! » ou « Votez Trump ! » n’est pas un simple vêtement non plus, loin de moi l’idée de tenter de l’interdire. Néanmoins, répondre aux remarques par « je m’habille comme je veux » est stupide et hypocrite. Le problème du hijab vient d’un paradoxe simple : au nom d’une liberté, peut-on porter un signe qui confirme l’appartenance à une croyance totalement opposée ? Certes, toutes les femmes voilées ne veulent pas le prescrire. Il n’en demeure pas moins que les courants majoritaires de l’islam voient d’un très mauvais œil qu’une femme s’en abstienne. Il est souvent difficile de ne pas le porter, y compris en France dans ces fameux « territoires perdus » où bien des jeunes filles n’arborent le voile que pour échapper aux remarques injurieuses, aux quolibets, aux crachats ou aux agressions. Valoriser la protection que le hijab leur offrirait n’est que prendre fait et cause pour les agresseurs !
Une femme qui porte un hijab peut-elle faire abstraction de ce contexte ? Ignorer que, de même que si elle porte un vêtement marqué d’un logo, elle est perçue comme un signe de l’influence d’une idéologie, même si en réalité elle ne la soutient pas ? Une femme qui choisit de porter un hijab peut-elle faire semblant de ne pas voir que partout où ce voile devient fréquent, banal il remet en cause la liberté de ne pas le porter, et plus profondément la liberté de toutes les femmes ?

Je ne suis pas méchante, mais l’autre jour, il faisait 38° à l’ombre et je me suis réjouie à la vue d’une fatma toute de noir fagotée. Bien fait pour ta pomme !
Cet oripeau n’est pas seulement un voile ou un foulard, mais un hijab, un signe d’appartenance. Rien à voir avec le vieux fichu de nos grands-mères. Il marque l’adhésion à une vision du monde qui favorise la ségrégation entre les sexes et l’idée que les hommes sont incapables de maîtriser leurs pulsions.

Face à une doctrine transnationale à visée universelle, l’islam en l’occurrence, il n’est pas absurde d’observer ce qui se passe là où elle détient le pouvoir normatif. Le constat est sans appel : l’islam aujourd’hui culturellement dominant, qu’on appelle souvent islam politique, impose dès qu’il le peut le port du voile : hijab, niqab, burqa, tchador, etc. La liberté qu’il revendique pour lui-même, il se garde bien de l’accorder. Et c’est évidemment ce dernier point qui distingue le niqab de la kippa, d’un crucifix en sautoir ou du hakama rouge d’une miko. Nulle part dans le monde on ne risque la prison parce qu’on ne porte pas une kippa, un crucifix ou un hakama !
Le voile est un instrument de torture.

Dévoiler le voile

Nous devons constater l’habileté des islamistes qui, par un total renversement des valeurs, veulent faire du port du hijab un signe de liberté, et la complaisance hypocrite de ceux qui laissent faire. Constater, mais aussi dénoncer leurs ruses, et les obliger à se dé-voi-ler ! Ce n’est pas la liberté qu’ils défendent, mais l’islamisme. Tous ces courtisans du « hijab day », qui appellent les femmes à porter un voile par solidarité envers les musulmanes voilées discriminées, soutiennent-ils avec la même énergie une « journée cheveux au vent », pendant laquelle les femmes voilées ôteraient leur hijab par solidarité envers les musulmanes dévoilées insultées, agressées, emprisonnées ? Le 10 juillet, « journée mondiale de la femme sans voile », où restent-ils ?

Dans certains pays, on oblige les femmes à le porter. Pourquoi ? Pour le simple plaisir de domination des mâles. Les raisons qu’ils invoquent sont plus une question de rabaisser la femme à l’état d’objet contrôlé qui leur appartient. Ces femmes sont obligées de le porter sous peine de sentences inhumaines. Ce n’est pas une obligation religieuse, même si les imams auto-proclamés veulent le leur faire croire.
Quantité de femmes musulmanes le portent par simple provocation. Certes, nos religieuses catholiques l’ont porté et le portent encore dans certaines communautés, mais pour une raison religieuse, et le plus souvent entre les murs de leur couvent. Quand avez-vous aperçu la dernière ?

Ne me faites pas croire qu’une fatma porte le voile par esprit religieux. Porter un voile tout en se maquillant comme une poule n’est pas le fait d’une croyante !

On peut admettre que des femmes d’un certain âge qui immigrent ici le portent parce qu’elles ont été habituées à ce genre de sacrifice. Mais les filles nées ici, qui le portent par provocation et pour abuser de notre charte des droits et de nos libertés, là je décroche ! Ces godiches ne savent pas tout ce que leurs consœurs prisonnières des pays arabes fanatiques ont dû endurer toute leur vie à cause de ce voile maudit. Ces provocatrices sont souvent des demeurées élevées dans l’ouate, qui se font payer des études par leurs parents. En guise de rébellion, à la place d’un tatouage ou d’un piercing, elles se couvrent la tête d’une guenille et crient au scandale et à l’islamophobie chaque fois qu’elles se font dévisager. Je m’arrête là car je pourrais crier le nom d’une cruche que j’ai en tête en ce moment et je n’ai pas les moyens de me défendre !

Anne Schubert