Nouvelle Première ministre : Oh les filles, oh les filles, elles le rendent marteau !

C’est ce que chante le paltoquet tous les matins en ajustant sa moumoute.

« On est bien mieux toutes les deux ensemble, ma louloute, pas vrai ? » hurle-t-il dans les longues oreilles de Jean-Brizitte.

Le pauvre « ilelle » est un peu sourdingue. C’est fréquent à son âge.

« C’est quand même incroyable ! Celles que j’ai instruites à piquer dans la caisse sans se faire prendre font n’importe quoi. Et les autres, il n’y en a pas une pour traverser la rue et prendre le petit boulot que je leur propose. Bande de feignasses ! »

« Mais qu’est-ce que je leur ai fait à toutes ces femmes ? » s’étrangle le paltoquet qui, justement ne leur a rien fait. Ni harcèlement ni propositions malhonnêtes. Pas même un innocent petit flirt. Ce n’est pas son genre !

https://www.youtube.com/watch?v=5Ie0M27aCl8

Après Coralie, Patricia !

 Les lecteurs assidus de RL n’ignorent aucune des tribulations de Coralie Dubost, qui a préféré abandonner sa sinécure pour qu’on passe l’éponge sur ses erreurs de calcul.

Et voilà-t-y pas que ça recommence ! Avec une autre députée LREM de l’Hérault en plus ! Patricia Mirallès surprise à son tour en train de chercher ses clés dans la boîte de chocolats Trognon.

Déménagement du fiston, notes d’hôtel avec son mec, ordinateur perso, entre autres… Mais elle prétend qu’il s’agit de dépenses légitimes entrant dans l’enveloppe de frais de fonction alloués aux zélus.

Cynisme ou inconscience, elle a écrit sur le site dédié à sa gloire : « Je connais les problèmes rencontrés par mes concitoyens, je n’appartiens pas à cette caste d’élus hors-sol, déconnectés de la réalité. »

Dans ses dénégations, elle serait plus crédible que Coralie docteur en droit qui ne connaissait pas la loi. Patricia est une ancienne shampouineuse, devenue cadre territorial et permanente socialiste grâce à ses mérites qui doivent être immenses.

Première ministresse, ça ne les intéresse pas !

Les refus de Véronique Bédague, de Valérie Rabault et de Christelle Morançais ont secoué le führer au moins autant que les révélations sur la morphologie originelle de Jean-Brizitte, que les médias aux ordres n’ont contré que mollement.

On leur propose un boulot en or à ces greluches, pas fatiguant, où il suffit juste de faire semblant de travailler puisque c’est le führer qui décide de tout…

Avec un somptueux logement de fonction, des laquais stylés, de la bouffe et des alcools 5 étoiles, des bagnoles de luxe avec chauffeur, un jet privé, des voyages de  rêve, des facilités pour pratiquer légalement l’évasion fiscale, et la possibilité d’embaucher leur smala sur des jobs de complaisance… Mais elles n’en veulent pas !

Véronique qui a servi sans états d’âme Fabius et Valls, des « grands hommes » dont l’histoire retiendra le nom (pas forcément en bien) refuse de bosser pour Manu le dingue. Elle préfère rester PDG de Nexity, une société immobilière à succursales multiples. C’est plus sûr. Si on la vire, elle partira avec de grosses indemnités. Ce qui n’est pas le cas quand ont est chassé de Matignon.

Valérie, ancienne conductrice de travaux dans le BTP, un milieu plutôt machiste, doit s’y entendre pour se faire obéir des hommes. Je parle des vrais. Elle doit aimer ça, parce qu’avant de faire de la politique, elle a dirigé une équipe chargée de la sécurité dans une grande banque. Par vraiment un boulot de mauviettes.

Elle affirme qu’elle était en désaccord sur la réforme des retraites. Mais en politicienne avisée, elle sait qu’elle ne doit pas heurter ses électeurs. Or le Tarn et Garonne dont elle est députée, sous étiquette socialiste, a voté à 52% pour Marine. S’accoquiner avec le freluquet serait un suicide électoral.

Christelle elle aussi DG dans l’immobilier comme Véronique, avant d’être élue présidente de la région Pays de Loire, a travaillé avec Laurent Wauquiez et fut vice-présidente des Républicains. Si elle a rallié Macronescu au second tour, par pure animosité envers Marine,  devenir la « prise de guerre » d’un psychopathe manipulateur pervers n’a pas du la motiver.

Pour éviter au führer de perdre la face, comme un mec normal qui se prend une série de vestes, le service de presse de Macronescu a démenti qu’on leur ait offert ces jobs.

Le dictateur les a juste invitées en son palais pour papoter entre filles de la pluie et du beau temps, devant une tasse de thé et un assortiment de macarons Trognon.

La mauvaise réputation de Macronescu est un repoussoir

Dans le microcosme politicard nul n’ignore que cet individu est un caractériel lunatique, qui ordonne tout et son contraire, fait des caprices d’enfant gâté pour un rien, et fulmine quand tout ne se passe pas comme il voudrait. Despotique hurleur comme tous les faibles incapables d’inspirer le respect, il se montre alors méprisant, insultant et humiliant envers ses collaborateurs.

À force de leur répéter « sans moi vous n’êtes rien » on comprend que les amateurs ne se pressent pas au portillon. Même le terne et docile éleveur de canards du Sud Ouest a fait savoir qu’il en avait ras la casquette et refusait de rempiler.

Restent deux outsiders : Karine Jean-Pierre née en Martinique, donc française, porte parole du gâteux de Washington. Elle coche toutes les bonnes cases : Noire, woke, écolo végétarienne, lesbienne, activiste BLM, militante LBGTQ, francophone. Elle pourrait bénéficier d’une paye plus que confortable en se faisant embaucher par Mc Kinsey afin de « conseiller » le charlatan de l’Élysée.

Et Valls qui connaît déjà les lieux pour les avoir visités dans le temps.

Invertébré, servile, sans convictions ni fierté, arriviste, prêt à se vendre au plus offrant, il pourrait convenir.

L’ennui est que le dictateur veut absolument une femme à Matignon.

Pour cela, il faudrait présenter Manolito au chirurgien de Jean-Brizitte.

Et je ne suis pas certain que cette perspective irréversible l’enchanterait.

Christian Navis

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