Cet article s’appuie sur un extrait d’un texte américain publié sur le site http://www.newsrealblog.com/2011/03/26/1-48/ intitulé « Les 7 voies de l’Administration Obama pour aider à faire avancer l’agenda des islamistes ».
« Sous la présidence Obama, le gouvernement fédéral renforce les accommodements pour les employés musulmans dans les entreprises dont les propriétaires ne sont pas musulmans. »
On peut observer que cette connivence s’étend même aux établissements scolaires et démontre l’étendue de la soumission de l’administration aux diktats de l’islam tant aux USA qu’en Europe.
Premier exemple. « L’organisation Equal Employment Opportunity Commisision (EEOC), dont le rôle est de veiller à l’égalité des chances devant l’emploi, a sollicité l’aide du Council on American-Islamic Relations (CAIR) (1), [officine gérée par l’organisation des Frères Musulmans et qui s’est auto proclamée défenseur des droits civiques] afin de conseiller et d’aider une employée somalienne qui accuse son employeur, la Compagnie JBS Swift, d’avoir violé ses droits civiques. JBS Swift avait licencié ceux qui refusaient de travailler pendant le Ramadan car ils n’avaient pas le droit de prendre des temps d’arrêt pour prier pendant le travail. JBS Swift considérait cela comme perturbant le travail car ces arrêts auraient obligé les collègues ouvriers non-musulmans à assurer le surplus de travail. Le recours à CAIR était motivé par ses liens étroits avec l’ère Obama.
Un autre exemple plus parlant est la position du ministre de la Justice Eric Holder qui a décidé de porter plainte contre une école de la banlieue de Chicago : cette école avait refusé à une enseignante musulmane un congé sans solde de trois semaines pour faire le pèlerinage à la Mecque parce qu’ainsi elle abandonnait ses élèves. Alors que l’administration proclame que la qualité de l’éducation dans les établissements publics, une haute priorité, il est étrange qu’elle veuille se battre pour le droit d’une enseignante à abandonner ses élèves dont elle a la charge pour aller voyager pendant quelques semaines.
De toute façon, l’exigence religieuse est de faire le pèlerinage (hajj) une fois dans sa vie « si cela est possible financièrement et physiquement ». L’enseignante Safoorah Khan n’avait pas plus de 2 ans de service dans cette école quand, en 2008, elle décida qu’elle ne pouvait pas attendre pour faire ce pèlerinage. L’autorisation lui fut été refusée deux fois par le School District (le rectorat). Elle adressa alors une correspondance à sa direction alléguant que, « selon sa croyance religieuse, elle ne pouvait justifier le report du hajj ». Elle présenta aussitôt sa démission. En novembre 2008, Mme Khan, contacta EEOC qui porta plainte devant la justice après avoir conclu qu’il y avait là une cause raisonnable de croire qu’une discrimination était survenue.
Au Ministère de la Justice, l’équipe d’Eric Holder, de la Division des Droits Civiques, décide de traîner le rectorat devant la cour fédérale pour le compte de Mme Khan. Pour avoir la paix l’administration Obama voulait une décision de justice ordonnant au rectorat d’adopter une politique raisonnablement accommodante face « aux pratiques et croyances religieuses » de ses employés. L’administration exigea de l’école la réintégration de l’enseignante Mme Khan, un rappel des arriérés de salaire et le versement de dommages compensatoires.
Il n’y a rien de « raisonnable » dans la demande de Mme Khan d’effectuer ce pèlerinage selon son emploi du temps privé propre agenda (2) et pour trois semaines, alors qu’un tel pèlerinage dure seulement cinq ou six jours. S’il y a à verser des dommages compensatoires, c’est au système scolaire de se défendre face à cette frivole procédure (3).
Le ministre de la Justice, Eric Holder, a qualifié de « top priorité» « les droits civiques des Musulmans » et son département a engagé des actions en justice pour le compte de musulmans. Comme d’habitude, l’administration Obama intervient comme entremetteur pour accommoder les demandes de la communauté radicale musulmane afin que les musulmans puissent pratiquer leurs croyances, comme l’avait promis Obama dans son discours du Caire en juin 2009 (4) en précisant : « comme ils l’entendent ».»
Nous avons interrogé l’Inspection Académique du département de l’Aube si de tels cas se sont produits dans le département et comment l’école publique réagirait face à une telle demande. L’administration départementale n’a pas été saisie par une telle demande à ce jour et quand bien même elle en serait saisie dans l’avenir, ce fait n’entrerait pas dans le cadre des dérogations prévues dans les textes et les circulaires. L’avenir nous le dira … Cependant, l’Inspection Académique, si elle est saisie d’une demande d’absence pour certaines fêtes religieuses, mais uniquement sur demande, répondrait favorablement à la demande de l’enseignant.
Bernard DICK
(1) http://ripostelaique.com/Quel-islam-predominera-en-Amerique.html
(2) Le décalage entre le calendrier de l’hégire et le calendrier grégorien, rend mobile la période du hajj. L’intéressée aurait pu attendre que la période du hajj tombe pendant les vacances scolaires pour effectuer ce qu’elle considère comme un devoir impérieux
(3) http://ripostelaique.com/Comment-l-islam-rackette-les.html
(4) http://ripostelaique.com/Le-president-francais-et-le-voile.html