Occidentalement vôtre

La remise en question de la laïcité,

Recommence à nouveau à trop se répéter ;

Et dites-moi pourquoi, vous, musulmans de France,

On devrait se plier et vous faire allégeance ?

 

Vous voulez vous cacher de la face du Monde,

Vivre comme ce mort enfermé dans sa tombe,

Lui voilant le visage, pour que rien n’apparaisse,

Pour cacher à l’impur ses grands yeux de déesse,

 

Dans vos communautés, prônant prosélytisme,

Appliquant la charia, au hadith du cynisme,

Refusant tous les soins prodigués par des hommes,

Des coutumes et des us pour des lois qui étonnent,

 

Ne pas pouvoir choisir pour certaines leur prince,

Mariage forcé, obéir en cagouince,

La répudiation pour un hymen absent,

Un divorce abusif pour un rite du sang,

 

Est traitée de salope quand le string moule au corps,

Son frère se prenant pour son garde du corps,

Maquillage interdit pas plus qu’esthéticienne,

Sinon cataloguée péripatéticienne ;

 

La loi dans le gourbi n’appartient qu’à ton père,

Ta mère et tes sœurs la ferment, pas ton frère,

Le voile doit cacher ta beauté féminine,

Ton awra dévoilée qu’à un proche ou bédouine,

 

Pas de stade ou piscine, car vous êtes des anges,

Qui devez éviter les regards qui dérangent,

Prier à la mosquée ne change pas les rites,

Où femmes et maris jamais ne cohabitent,

 

Les hommes d’un côté mais les femmes de l’autre,

Pour les mêmes prières venant d’un même apôtre…

En premier c’est l’époux et ensuite c’est l’hôte,

Et vous près des fourneaux surveillez la popote,

 

Car l’époux est un dieu, la femme consentante,

Pour certains c’est un droit, ils ont une servante,

Parler à des garçons interdit pour certaines,

Sinon à la maison c’est les coups qui s’enchaînent,

 

Rejette Malika, ce Coran qui t’entrave,

Tu es libre aujourd’hui, tu n’es plus une esclave,

Arrête de subir ce qui n’est point laïque,

Les lois dans ce pays, c’est notre République.

 

On vous accuse à tort du “complexe du Blanc,”

De vouloir l’imiter en vous convertissant

En judéo-chrétiens répudiant le hadith,

Et pour cette raison le Coran vous maudit,

 

Excès de tolérance, tue à la tolérance,

Et c’est ce qui conduit à cette vi-o-len-ce,

Excès de religion, tue à la religion,

Et pour tous ces excès refus de contagion,

 

À vous toutes, ces femmes, rabaissées, sans valeur,

N’êtes point l’animal en rut ou en chaleur,

Votre Islam n’est pas là, non pas une seconde,

Pour régir tous les mœurs, pas plus que notre monde,

 

Il vous faut refuser ces asservissements,

Ne faisant pas partie de vos consentements,

Libre à vous cependant de leur faire la nique,

À tous ces baratins, du faux théologique,

 

À Hoda, CHARAOUI, Naoual el SAADAOUI,

Musulmanes à plein temps, refus du toujours oui,

Thérésa” du combat, farouches féministes,

Qui osent dénoncer ces signes fétichistes,

 

Le foulard, la burqa, en signe ostentatoire,

Ne seront à jamais un critère de gloire,

Mais plutôt un statut, dit de seconde classe,

Tantôt il vous soumet, tantôt il vous déclasse,

 

force d’insister, de prôner pour l’islam,

Risquez d’être soumis à la peine du dam…

Liberté des pensées, optez pour le nahadah,

Pour un nouveau réveil de ce printemps arabe,

 

Glauque interprétation du Coran par des hommes,

Effets dévastateurs, sur les jeunes, les mômes,

Ne sachant plus très bien si ces hadiths sacrés,

Proviennent de leur Dieu, sont simples simagrées,

 

Anciennes traditions, culture ou bien coutume,

Ne sont tout simplement que des feux qu’on allume,

Une flamme mourant au destin capricieux,

Mais qu’on peut rallumer, demain sous d’autres cieux,

 

Un système fondé sur charia animale,

Que les hommes ont bâti sur fond patriarcal,

Des lois pour condamner la femme musulmane,

Qui oserait ôter le voile de son âme,

 

Pourrait-on la classer religion dictature,

Ou devrais-je insister sur le mot : IMPOSTURE ?

Confondant religion et les lois de l’État,

Code pénal brûlé par un simple diktat…

 

Stériles ablutions, puis la circoncision,

Pour d’autres par excès c’est l’ignoble excision,

Des gamines meurtries par ce vil rite obscène,

Ne pouvant refuser sanglantes mises en scène,

 

Pour d’autres c’est certain, les règles de la femme,

Sont des impuretés que rejette son âme,

Peut-être qu’en parler fait partie du haram,

Mais c’est bien un hadith en terme musulman,

 

Oyez les fajara, vous n’avez rien compris,

Nous sommes entourés seulement de houris,

Sous vos airs de chaytâr, de jehl aux airs maudits

Faites mille rakas, vers ces femmes, comme haddiths,

 

Et peu à peu entrez, dans le Dar al-Islam,

Et fuyez Dar al-Harb qui n’est pas musulman,

Le très grand FADLALLAH, lança une fatwa,

Contre toutes violences faites aux femmes d’Allah,

 

Je suis pour le jilbab, chachia, ou le ihram,

Mais pour vous je ne suis qu’un croisé mécréant,

Huit siècles où le Maure a occupé ma terre,

Et pourtant aujourd’hui je reste un homme fier…

 

Une empreinte est gravée sur ma terre natale,

C’est celle d’un croissant, emblème oriental,

Pour toutes ces raisons, je bénis les hymens

De toutes vos houris… Et en tant que chrétiens…

Nous vous Disons… AMEN ! 

Juan-VALVERDE

 

Awra = Les parties du corps qui ne peuvent être dévoilées qu’à son conjoint

Rak’a = Unité de base de la prière canonique ou nombre déterminé de prosternations

Ihram = État de consécration de sacralisation

Chachia = coiffe musulmane homme

Jilbad = djellaba

Nahadah = Renouveau

Hadiths = Paroles ou actes de Mahomet considérés comme un exemple à suivre

Harâm = Ce qui est sacré, ce qui est interdit par la religion (tabou avec opposition avec ce qui est permis (halal)

Hadath = événement provocant une impureté

Fajara = Libertin

Houri = Les vierges du paradis

Chaytân = Satan

Jahal = Ignorant, arrogant

Dar al-Islam = Maison de la soumission par opposition à (voir en suivant)Dar al-harb = Maison de la guerre…

Juan-VALVERDE