Nos vidéos politiques et comiques sur les prières musulmanes illégales

 
Depuis octobre 2009, l’auteur a réalisé 4 vidéos polémiques qui dénoncent les responsables politiques qui refusent d’agir contre les prières musulmanes illégales, et 1 vidéo comique sur ces prières musulmanes.

Vidéos contre les responsables politiques :

1) Razzy Hammadi (PS) idiot utile de l’islam [2:04]
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=6X_qQXDZYV4[/youtube]
Le 8 novembre 2009, sur France 3, Razzy Hammadi (Secrétaire national du PS chargé des services publics), a déclaré : « Jamais le Maire de Paris ne laissera une seule barrière dans les rues de Paris, c’est un mensonge ! ». Cette vidéo montre que les musulmans barrent chaque vendredi quatre rues de Barbès (Paris, 18e) avec des barrières, ce qui prouve que Razzy Hammadi est un menteur.
2) L’UMP, le PS et les Verts complices de l’islamisation de la France [3:36]
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ahczdwzwlew[/youtube]
Depuis des années, des élus de l’UMP, du PS et des Verts laissent les musulmans occuper chaque vendredi des rues entières de leurs villes. Cette vidéo montre ce qui se passe à Barbès (Paris, 18e), à Clichy, à Montreuil, à Marseille, et dénonce les coupables de cette situation scandaleuse : les maires de ces communes, le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux, et le président de la République Nicolas Sarkozy.
3) Daniel Vaillant pris en flagrant délit de mensonge ! [3:15]
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=GVJYsQ00OQo[/youtube]
Le 26 avril 2010, sur Europe 1, Daniel Vaillant, maire (PS) du 18e arrondissement de Paris, déclara que c’est la Préfecture de Police qui met des barrières en travers des rues du quartier Barbès pour permettre aux musulmans de prier sur leurs chaussées. Comme le prouvent ces images, ce sont des musulmans des mosquées Myrha et Polonceau qui placent ces barrières et les enlèvent, et non des policiers ! Daniel Vaillant a donc menti délibérément, afin de cacher ce scandale : à Barbès, les musulmans barrent les rues qu’ils veulent, quand ils le veulent, comme ils le veulent !
4) Christophe Caresche (PS) député islamo-collabo de Barbès [2:36]
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=0VPnFlltdvI[/youtube]
Le 15 juin 2010, sur France 5, Christophe Caresche, député (PS) du 18e arrondissement de Paris, fut interrogé sur la situation intolérable qui règne dans son arrondissement, où, chaque vendredi, plusieurs milliers de musulmans bloquent des rues entières pour y prier sur le sol. Pressé par les questions incisives du journaliste, Christophe Caresche abandonna son masque de technocrate fade et lisse, et prit la défense de l’islam et des musulmans comme seul un imam intégriste aurait pu le faire. Nous dénonçons ici ses propos scandaleux.

Vidéo comique sur les prières musulmanes :

Une terrible épidémie frappe la France ! [2:25]
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=7KbP0sXDhhA[/youtube]
Tous les vendredis, dans diverses villes de notre pays, des personnes, frappées par une mystérieuse maladie, se réunissent dans la rue, à midi, se mettent à quatre pattes et lèvent bien haut leurs postérieurs ! Apparue à Barbès, dans le 18e arrondissement de Paris, cette épidémie se répand dans toute la France, rue après rue, quartier après quartier, à Puteaux, à Clichy, à Montreuil, à Marseille, à Toulouse !
Maxime Lépante




Grèce : les socialistes Filoche-Chavigné démontrent le rôle infâme du FMI… mais s'apprétaient à nous faire voter Strauss-Kahn !

Nous avons déjà, à plusieurs reprises, attiré l’attention de nos lecteurs sur le scandale du dépeçage de la Grèce et des Grecs orchestré par le FMI et Bruxelles ; aussi sommes-nous ravis de lire une étude remarquable et exhaustive de ses causes et, surtout, des conséquences induites par le plan de sauvetage que nos élites bruxellisées et mondialisées imposent à la patrie d’Homère dans Marianne.fr.
Tout y est, et surtout, révélé avec la cruauté des chiffres bruts, la faillite des différents plans imposés aux Grecs qui n’ont que pour seule conséquence que de les obliger à s’endetter toujours plus afin de les contraindre à  renoncer à tout et à travailler comme de nouveaux esclaves, dépossédés dans leur propre pays de leur patrimoine, de leurs seules richesses. Les auteurs  y pointent sans concessions les responsables de cette exploitation de l’homme par l’homme :  la spéculation, l’euro et son âme damnée la Banque Centrale Européenne soumise au traité de Maastricht, la concurrence libre et non faussée orchestrée par le Traité de Lisbonne, les fonds de pension européens et américains qui s’abattent comme des vautours sur les pays européens en difficulté… Bref, islam mis à part, tout ce contre quoi nous nous battons, mondialisation financière, disparition de l’indépendance financière économique et politique de nos pays, ingérence du FMI et de la Commission Européenne…
Alors, de nouveaux alliés pour nous ? Des socialistes qui plus est ? Le vent tournerait-il ? Gérard Filoche et Jean-Jacques Chavigné  auraient-ils reçu un pot de fleurs sur la tête ?
Hélas…
Qui sont les deux auteurs, Gérard Filoche et Jean-Jacques Chavigné ? Ce sont des trotskistes, fondateurs historiques de la LCR, qui ont décidé de rejoindre le PS, en 1994, pour y renforcer l’aile gauche, à l’époque menée par le trio Mélenchon-Dray-Lienemann. Ils ont donc une vision internationaliste de la société et considèrent toute idée de Nation et de souveraineté comme réactionnaire.
Leur article demeure  un monument de langue de bois que l’on pourrait symboliser par une autruche se cachant la tête dans le sable tout en exposant son derrière au coup de pied qu’elle mériterait.
On rappellera que Gérard Filoche, en son temps, avait fait œuvre de clairvoyance en militant pour le non au TCE de 2005 mais qu’il avait vite rallié le courant dominant, soutenant Royal quand son poulain Fabius (première erreur !)  avait perdu les primaires socialistes en 2007.
On rappellera que Jean-Jacques Chavigné, militant socialiste, s’il est capable d’analyser  les causes de la dette française, se contente d’en attribuer la responsabilité à Sarkozy, faisant de la politique politicienne à courte vue, sans remettre en cause le système qui nous étrangle, le Pacte de stabilité,  et ses géniteurs, Maastricht, l’euro et l’Europe…
En effet, la fin de l’article paru dans Marianne est désespérante… Que proposent nos deux quidams ? La sortie de l’euro, afin que la Grèce, retrouvant la possibilité de dévaluer, puisse redevenir compétitive et alléger le poids de se dette en deux à trois ans ? La sortie de l’Europe afin que le peuple grec retrouve sa souveraineté et puisse prendre les décisions politiques et économiques rendues par nécessaires par la crise ?
Que nenni. La seule solution serait, selon nos autruches de service, que le peuple grec fasse un referendum pour décider quelles dettes il va refuser de rembourser… comme si le Traité de Lisbonne lui laissait le choix, comme si Maastricht lui laissait le choix, comme si la Banque Centrale Européenne lui laissait le choix, comme si les autres pays européens allaient lui laisser le choix, comme si  les fonds de pension allaient lui laisser le choix…
Filoche et Chavigné ont su mener, à l’intérieur du Parti socialiste, des batailles courageuses… mais toutes perdues. Mais leur passé trotskiste, leur absence de culture républicaine, leur vision internationaliste de la société leur interdit d’envisager la seule solution possible : la sortie de l’Union européenne et le retour à la souveraineté nationale. Ils sont incapables de chanter “La Marseillaise”, chant réactionnaire pour eux, mais jubilent à l’idée d’entonner “L”internationale”. De même, bien que l’Europe mène les peuples à la ruine, ils en sont toujours à ânonner “Non à cette Europe, oui à une autre Europe” et donc se refusent à sortir de l’euro, et à quitter l’Union européenne.
Gérard Filoche comme Jean-Jacques Chavigné ne sont sans doute pas des socialistes comme les autres, ce sont de vrais militants, sincères, qui n’ont jamais eu une vision carriériste de la politique. Mais, au nom d’une discipline de parti, ils finissent par trahir le peuple et les idéaux de gauche qui les ont sans doute véritablement portés pendant des lustres, capables de dénoncer l’ultra-libéralisme qui étrangle chaque jour davantage tous les peuples de la planète mais incapables d’aller jusqu’au  bout de leur raisonnement pour demander la seule solution, la rupture avec les choix politiques des socialistes depuis ces trente dernières années.
Ils se prétendent anti-capitalistes, et défenseurs de la classe ouvrière, mais ils militent ouvertement pour la régularisation de tous les clandestins, et pour la libre immigration… pour le plus grand bonheur du patronat français, et pour le plus grand malheur des systèmes sociaux qu’ils prétendent défendre. Leur internationalisme, et leur refus de défendre l’Etat-nation, est une aubaine pour le mondialisme, qui trouve en ces défenseurs inconditionnels de l’Europe des alliés extraordinaires contre les patriotes et la souveraineté. En dernière analyse, après avoir mené – et perdu – toutes les batailles internes possibles au Parti socialiste, en bons militants disciplinés, ils finissent par soutenir, en fonction des périodes, ces grands défenseurs du peuple que sont Fabius, Jospin, Royal. Ce sont eux qui se préparaient à nous appeler à voter Strauss-Kahn dès le premier tour, pour battre Sarkozy et faire barrage à Marine Le Pen, incarnation du fascisme, selon une lecture de l’Histoire demeurée trotskiste. Et ce sont ceux eux qui militent ouvertement pour la candidature d’Aubry, considérée comme plus à gauche que Hollande ! De qui se moquent-ils ? Filoche et Chavigné peuvent-ils ignorer qu’au pouvoir le PS aurait la même politique que les dirigeants grecs ou que celle que Strauss-Kahn impulsait au sein du FMI ?
Les Grecs n’ont d’autre solution que la révolution et la sortie de l’euro et de l’Europe, malgré et contre leurs dirigeants, vendus comme nos dirigeants de l’UMPS à la cause des élites mondialisées.
Christine Tasin
http://christinetasin.over-blog.fr/




Affaire DSK : à qui profite le crime ?

Dans cette ténébreuse affaire, dont Balzac aurait fait un roman, il faut se garder plus que jamais des apparences. Le vrai suspect n’est peut être pas celui qu’on croit, même s’il n’est pas totalement innocent. Se joue là sans doute un scénario dont les complexes implications nous échappent et qui relèvent, non d’un complot, mais de troubles tractations internationales, d’autant plus envisageables que l’accusé était Directeur du FMI. Pour autant, sa culpabilité n’est pas à exclure, compte tenu de ses antécédents. Ce qui m’intéresse dans cet enchevêtrement d’événements, ce sont les retombées collatérales pour la cause des femmes. Elle la sert incontestablement, en provoquant par raccroc, une salutaire réflexion sur l’ état réel de la relation homme femme. Celle ci demeure, malgré d’incontestables avancées – le scandale provoqué en est la preuve – toujours basée sur un rapport de force qui tourne le plus souvent au désavantage les femmes. Rien d’étonnant à cela, l’histoire avance à pas de sénateur, mais on fait comme si poser un problème conduisait à sa résolution immédiate.
Un tremblement de terre n’est que l’émergence d’un profond travail tellurique interne. De la même façon, l’affaire DSK est l’explosion à la surface de notre conscience d’un profond processus de désintégration. Désintégration d’un modèle millénaire de relations homme/femme. Ce qui se trame dans l’invisible depuis quelques décennies éclate ainsi. On a pu dire qu’il y aurait un avant et un après. Cette affaire n’est en fait qu’un épisode, certes bruyant, de ce lent mouvement qui fait dériver la barque humaine, chargée à l’origine de ses deux partenaires « naturels », vers d’autres rivages que ceux de la domination. La figure du mâle dominant, puissant, arrogant, prototype viril propose en exemple aux hommes mâles et supposé fasciner les femmes, prend là un sérieux coup de plomb dans l’aile. Il ne tient plus la route, le chevalier tout en armes, coupé de ses larmes et de son cœur. Descendu en flèche par la mise en accusation d’une simple ancillaire. Volée en éclats une impunité séculaire.
Car après tout rien que de très banal dans cette affaire. Il y a des millénaires que les hommes, surtout puissants, s’arrogent le droit de harceler, forcer, violer les femmes., avec leur supposé consentement. Longue et douloureuse histoire de ces innombrables filles engrossées à leur insu, abandonnées avec progéniture, mariées de force, prostituées par nécessité. L’ordinaire de la condition féminine, en quelque sorte. Pas facile d’ailleurs pour les « harcelées » de dire un non franc et massif, on y risque parfois sa vie, souvent sa réputation, on ne sait pas toujours ce qu’on veut vraiment, l’image du Prince charmant se mélange à celle de Barbe Bleue. Le consentement ? Quand il y a déséquilibre dans la relation, il n’est jamais net. Il peut avoir des causes multiples et troubles : peurs, besoin de tendresse, désir de s’attacher l’homme.
Les choses sont restées en place pendant des millénaires. Puis cet équilibre dans le déséquilibre a commencé à se lézarder, il y a à peine deux petits siècles., avec l’émergence d’un mouvement collectif de femmes. La fameuse Révolution qui nous a si mal traitées, a quand même donné à nos aïeules l’idée de s’unir pour réclamer l’égalité et les droits qui vont avec. Ces droits sont tous le résultat de leurs luttes longues et acharnées. Ce n’est pas au général de Gaulle qu’on doit le droit de vote, il n’a fait que ratifier une ordonnance qui donnait enfin satisfaction à des décennies de suffragisme. Le mérite de la loi Veil revient autant à sa courageuse promotrice qu’aux actions du Planning familial et à ces milliers de femmes qui sont descendues dans la rue, et signé des manifestes pour la liberté de disposer de son corps. Désigner un/e responsable revient à nier ce processus qui a engagé toute une population
L’Histoire ne se limite pas à son actualité, elle est à comprendre en perspective, en travelling permanent. La figer dans le moment qu’est toujours l’actualité est une erreur entretenue par un système médiatique avide de pseudo inédit. En détachant un phénomène de son processus, on fausse gravement la compréhension du mouvement général dont il témoigne. L’affaire DSK appartient à une évolution due à l’avancée de nos sociétés occidentales, impulsée et entretenue par un des mouvements les plus décriés et les plus essentiels de notre histoire : le féminisme..
Pavé dans la mare patriarcale, elle met à mal une illusion dangereuse. Celle qu’un mouvement social, basé sur une profonde et longue domination peut ne plus avoir raison d’être, sous prétexte qu’il a fait reculer des aspects de cette domination. Ainsi en va t il de la doxa qui proclame le féminisme mort et dépassé. Les raisons qui ont motivé l’apparition du féminisme ont elles disparu ? Apparemment non, si on en juge la litanie des discriminations et inégalités liées au sexe. Nier leur réalité contribue à les entretenir.
Ce n’est pas un hasard si DSK est français. C’est de l’hexagone qu’émanent les plus arrogantes leçons au monde entier, sur le modèle français de présumée « bonne entente homme/femme ». En fait cette mythologie sert à entretenir un des machismes les plus sournois qui soient. A cet égard, notons que les bourdes les plus massives sur notre affaire ont émané d’hommes de gauche ou de médias classés de ce côté là de l’échiquier politique. On peut comprendre leur sidéral étonnement devant ce changement complet de paradigme : ce qui était banale affaire de « troussage de bonne » devenait scandale et affaire d’état. La « sainte alliance des mecs » renforcée à gauche, a fait corps autour de son hérault. Les belles idées n’ont jamais empêché les sales pratiques. Rappelons que c’est à gauche que se recrutent les admirateurs de Sade, les défenseurs acharnés de la pornographie, au nom de la liberté d’expression, les héritiers fiérots d’une tradition libertine et les promoteurs d’une libération sexuelle qui se résume à pouvoir disposer librement du corps des femmes. Ce sont les mêmes qui nous traitent régulièrement de puritaines et moralistes sous prétexte que nous n’avons pas la même interprétation de ladite libération sexuelle : disposer de nos corps et de notre plaisir, mais pas être à disposition.
La bombe DSK nous met sous le nez ce que nous ne voulons pas voir : qu’on ne règle pas en un claquement de doigt la plus vieille oppression du monde., qu’il y aura encore de nombreux épisodes à cette série inépuisable qui confine à la tragédie : la zizanie des sexes. Le féminisme n’en est qu’à ses balbutiements : la lutte pour l ’égalité. Reste le plus dur : s’appuyer sur cette égalité pour repenser ensemble, hommes et femmes, le monde que nous voulons reconstruire.
Anne Zelensky.




DSK ou la fin d’un homme politique

Je voudrais vous parler de l’affaire DSK. Un homme blanc juif et riche opposé à une femme noire musulmane et pauvre, quel plus parfait casting pour la justice américaine qui se targue de pouvoir faire condamner les puissants autant que les autres.
Dans l’affaire DSK, des éléments particuliers attirent mon attention. Tout d’abord dans le déroulement des événements rapportés par divers journalistes, je m’étonne de certains faits.
Je pensais à tort peut-être que dans les hôtels on prévenait les employés lorsque des VIP étaient présents. Ensuite la femme de ménage est entrée dans la suite à la demande d’un autre employé qui était présent dans cette suite, pourquoi cette personne ne s’est pas assurée que le client était parti ?
Dans le déroulement des faits d’autres questions se posent. Comment un homme de 62 ans qui aurait passé la nuit avec une call-girl, à faire probablement autre chose que parler est encore non rassasié et saute sur une femme de ménage ? Deux possibilités se présentent soit il est atteint d’addiction sexuelle et c’est donc un sacré étalon ou alors son gel-douche contenait du viagra.
Autre questionnement, cette femme de ménage n’a-t-elle pas de dents ou d’ongles ? Accepter de pratiquer une fellation sans se défendre est inconcevable sauf sous la contrainte d’une arme or DSK est soi-disant nu, ce qui est logique lorsqu’on sort d’une douche. Nous n’avons pas les éléments du dossier pour répondre à ces interrogations.
Pourquoi DSK a –t-il appelé l’hôtel en précisant où il se trouvait afin de récupérer son portable ? Est-il idiot ou se sentait-il intouchable à ce point ?
La justice américaine nous montre ses faiblesses .Tout d’abord l’accusation est toujours à charge, c’est à l’accusé de prouver son innocence. Il va de soi qu’il est beaucoup plus facile de se défendre lorsqu’on a de l’argent car on peut engager avocats et détectives compétents pour fouiller dans le passé de l’accusateur et démontrer sa mauvaise foi. Évidemment DSK a les moyens d’engager les meilleurs dans ces professions.

Autre faiblesse mise en exergue, c’est le principe de caution pour ne pas aller en prison, là aussi c’est une question de moyens financiers. Un citoyen moins fortuné et inculpé pour les mêmes accusations serait entre les barreaux à l’heure actuelle.
Autre constatation, l’avocat choisi par la plaignante est réputé pour obtenir de gros dédommagements en faveur des victimes. Il a lancé un appel pour que des femmes françaises ou africaines victimes de DSK viennent témoigner.
Françaises cela se comprend, mais pourquoi Africaines ?
Parmi les françaises, une jeune journaliste romancière qui affirmait avoir été agressée en 2002 par DSK n’a toujours pas porté plainte et a déclaré de ne pas vouloir témoigner contre DSK. Il faut dire que sa mère est membre du Parti Socialiste et vice présidente d’un conseil régional. Que penser d’une femme qui préfère sa carrière politique à l’intégrité morale et physique de sa fille ?
Certaines journalistes disent maintenant qu’il ne valait pas mieux rester en tête à tête avec cet homme politique. Pourquoi avoir attendu aussi autant pour dénoncer de tels agissements ?
DSK est de toute façon condamné et perdu à jamais pour la politique.
S’il est coupable il ira en prison. Si une transaction financière est conclue, il n’y aura pas de procès et nous ne connaitrons jamais la vérité.
S’il est reconnu innocent, l’honneur de cet homme est sali et son avenir politique compromis. Dans tous les cas son image est détruite à jamais, la seule image qui restera sera celle d’un homme menotté encadré par des policiers.
Les cartes politiques françaises sont redistribuées depuis l’affaire DSK. La Gauche a du mal à se relever depuis que son homme providentiel est poursuivi par la justice américaine. La Droite si prompte à donner des leçons de morale est dans ses petits souliers à cause des accusations portées à l’encontre de Georges Tron… L’ensemble de l’élite est affectée car ces deux affaires mettent en cause les liens entre pouvoir politique et moralité. Le droit de cuissage seigneurial serait –il devenu droit de cuissage politique ?
Dernière question et non des moindres : à qui profite le crime ?
Marie-José LETAILLEUR




La gôche ne veut pas entendre parler de Marine Le Pen… mais s'affiche avec Gollnisch, pour Gaza !

Dans certains milieux, l’hostilité irraisonnée envers Israël est devenue telle, -recyclant parfois les plus vieux et éculés stéréotypes de la propagande de l’inquisition, celle aussi des préjugés nourris par les prêtres envers le « peuple déicide » préparant ses matzot de Pessa’h avec le sang d’enfants chrétiens enlevés et tués, réactualisant les pires accusations des procès staliniens des années cinquante et la propagande des officines du stalinisme fabriquant les FPLP et FDPLP- qu’on a pu trouver 1500 volontaires pour une action de piraterie contre Israël.
Ce sont des VIP du show biz. Ce sont des hommes des hiérarchies religieuses, catholiques et protestantes, du monde de l’écologie politique et de « l’anticapitalisme ». Ce sont aussi quelques individualités du parti gouvernemental, tous ardents et ardentes volontaires pour s’en aller en découdre et jouer les Robert Surcouf au service du Hamas.
Le prétexte à l’action pirate de tout ce petit monde : un embargo qui enserrerait toute une population, « punie » par l’Etat sioniste parce qu’elle a donné une majorité électorale au Hamas…
Le manque de nourriture, le manque de médicaments et d’installations sanitaires, le manque de moyens de construction, par la faute impardonnable du méchant « sionisme », c’étaient les motifs. Je dis c’était, parce qu’aujourd’hui qui peut de bonne foi prétendre que c’est la situation de la population à Gaza ?
Gaza ne manque ni de fruits, ni de légumes…
Gaza construit, des villas pour les dignitaires Hamas et pour les élites ralliées à leur dictature totalitaire. Si des populations ont connu la faim ces derniers temps, dans la région, c’était l’an passé en Syrie, pas à Gaza et encore moins en Judée Samarie devenue le territoire du futur Etat arabe palestinien. Qu’il y ait de la pauvreté, voire de la très grande pauvreté certainement.
Comme en France, en Israël même, parmi les populations juives notamment, il y a de la pauvreté et même de la pauvreté extrême. Personne ne le niera. Mais entre les effets des inégalités sociales combinées aux aléas du « marché » et la famine en tant que pénurie organisée, il y a de la marge.
Gaza ne connait ni la famine*1, encore moins la famine organisée, ni la pénurie de médicament. Et lorsque les moyens de soins gazaouites ne permettent de soigner, Israël est ouvert aux habitants de Gaza. En 2010, plusieurs dizaines de milliers d’habitants de Gaza sont allés se faire soigner, gratuitement, dans les services hospitaliers israéliens, même les plus performants d’entre eux.
Gaza ne manque pas de médicaments, ni de vivres.
Pendant le soulèvement contre le gouvernement de Moubarak, Gaza a fourni des vivres aux Egyptiens.
On imagine mal qu’une prison à ciel ouvert, « privée de tout », comme le ressassent les 1500 VIP pirates français, qui comptent s’embarquer sur le Marmara2, aurait-elle pu fournir à l’Egypte ce qu’elle-même n’aurait pas ?!
Depuis le Marmara1 de mai 2010, affrété par l’IHH, une organisation djihadiste à camouflage « humanitaire », l’Egypte a connu une « révolution ». Cette « révolution » est dirigée par un groupe de militaires dont un porte-parole a pu dire il y a peu : « nous sommes tous salafistes! ». imagine-t-on les salafistes égyptiens et leurs proches, les Frères Musulmans qui sont la puissance montante en Egypte, imposer un blocus alimentaire, sanitaire et en moyens de constructions civiles à la population de Gaza gouvernée par les Frères musulmans du Hamas?
En d’autres termes, il n’y a pas de blocus, et s’il y en avait eu un, il n’existerait plus. Alors quel est le but de toute cette mise en scène ? Elle n’est qu’un montage propagandiste. Elle n’est qu’un mensonge vicieux de politiciens retors, surfant sur les préjugés et les stéréotypes hostiles aux Juifs, pour continuer, encore et encore, à vouloir faire croire qu’Israël brime les Palestiniens, qu’il les prive de nourriture et de médicaments, les empêche de construire leurs maisons, gène leur activité économique.
A propos de ces 1500 pirates, quand je parle de politiciens et de dignitaires religieux vicieux, de gens du spectacle en recherche de notoriété, même la plus honteuse, je ne crois pas exagérer.
Comment dire d’un côté : qu’Israël empêche les activités productives des habitants de Gaza et d’un autre, comme une certaine madame Zamor et d’autres, organiser des razzias dans les allées et les accès de grandes surfaces ?
Comment dénoncer le « méchant Israël » qui empêche ou gène l’activité économique de Gaza et dans le même temps s’opposer à la commercialisation des fraises de Gaza et d’autres fruits produits par des cultivateurs palestiniens, sous prétexte, comme dans le midi, que ces fruits et ces légumes concurrenceraient les productions locales ou que cela servirait la propagande israélienne ?
On peut même s’unir avec le Front national… quand il s’agit de combattre Israël
Les « ras l’front » ne sont plus ras l’front », quand il s’agit d’aller en découdre avec la marine israélienne… Les écolos, même tendance Boumediene, ne sont plus « ras l’front » non plus, pour le même motif. Les PCF, de toutes fractions, et même ses jeunes apparentées parisiennes non plus, ne sont plus « ras l’front ». Les PS, des différentes écuries présidentielles, idem.
Le NPA, même cause, mêmes effets. Certain UMP, sabre en avant, ayant collé le portrait du « Général » sur son portefeuille, vibre et piaffe d’enthousiasme : Israël va voir ce qu’il va voir, ah mais !!! Tous comme un seul homme, tous comme une seule femme, tous se retrouvent, un pour tous, tous pour un… avec le FN tendance Gollnisch.
Un pour tous, tous pour un, sans état d’âme, tous ensemble, tous ensemble, ils ont voté, au conseil de la région, le financement d’une action politique partisane, avec des fonds publics, avec l’argent des contribuables de la région lyonnaise.
Jamais avec Marine ! Elle n’est, -disent-ils-, que le faux nez féminin de son papa ; mais avec Gollnisch, à ça, oui on peut faire des choses… la preuve, on a voté ensemble, pour financer le Maramra2 français! Avec un homme, Bruno Gollnisch dont on connaît l’empathie pour les négationnistes et les souvenirs de l’Etat français, alors là oui. Là il est possible de mener une même action contre un ennemi commun : le Juif. Le Juif reconstitué en nation, ayant eu l’audace de ne pas s’être laissé égorger ou expulser, entre novembre 47 et l’été 48.
Avec ce Front National là, avec le Front National tendance « catho tradi », avec la tendance qui pense que : quand même il n’y a jamais de fumée sans feu, et que quand on a accusé les Juifs pour Jésus et puis pour le sang d’enfants dans les pains azimes de la pâque juive…, il est possible de voter une même décision ; il est possible d’importer en France le conflit moyen-oriental et aussi de déclarer les hostilités armées à Israël…
Sus aux Juifs, sus à Israël !! Tous unis, même avec ce brave antisioniste de Gollnisch*2 Avec le Marmara2 français, partant de Marseille *3, avec ses 1500 VIP, il est possible de réaliser l’union nationale, sans rivage à droite ; il est possible de réaliser l’union de la chrétienté traditionnaliste, de l’athéisme, que sais-je encore, pour une nouvelle croisade.
Cette fois, il ne s’agit pas d’aller libérer Jérusalem de l’emprise des « Sarrazins », mais de celle des Juifs. Ils asphyxieraient les habitants de Gaza, le petit doigt du voisin de mon voisin l’a dit à l’orteil de la voisine de la grand-mère de la cousine du bedeau…
Alain Rubin
(1) affamé, Gaza ? Les statistiques sanitaires montrent à l’inverse que la population de la bande territoriale -annexée par l’Egypte de 1948 à 1967- présente un taux de prévalence de l’obésité parmi les plus élevés.
Si cela prouve quelque chose : ce n’est pas que cette population souffre et souffrait de pénurie alimentaire mais, qu’à l’inverse, elle a engagée une évolution négative de son régime nutritionnelle ; évolution semblable à celle des pays occidentaux qui ont abandonné l’alimentation traditionnelle et se retrouvent depuis quelques années engagés dans un cycle dans lequel l’alimentation excessive et déséquilibrée devient un important facteur de pathologies.
(2) Le sieur Gollnisch a un jumeau, un vrai. C’est un hiérarque catholique, évêque ou cardinal, je ne sais plus. Ce Monsignore a été il y a quelques mois un des piliers du synode des évêques des Eglises orientales. Au cours du dit synode, aucune protestation pour les brimades, pour les violences, silence le plus complet sur les terribles exactions meurtrières à l’encontre des populations arabes ou arabisées chrétiennes, victimes du maintien de la dhimmitude, victimes de groupes violents, non combattus par les autorités politiques et par les autorités morales de l’islam.
A ce synode, un ennemi, et un seul : ce pelé, ce galeux de Juif, ce pelé, ce galeux, dont l’Etat national réalise la liberté de conscience et de religion pour tous : les musulmans biens sur, mais aussi -ce qui aurait du préoccuper un Synode des Eglises orientales- les Chrétiens de toutes obédiences, autant que les incroyants, autant que les bouddhistes, que les Druzes et que les Bahaï, toujours honteusement persécutés en Iran.
Au cours de ce synode, une seule chose choquait monsieur le frère jumeau du chef lyonnais du bon Front National, celui avec qui on peut voter, -celui qui déteste ouvertement Israël-, jusqu’à faire un front unique financier, en puisant dans la poche des contribuables. Une seule chose n’allait pas : Ce n’était pas du tout l’assassinat d’un arabe chrétien palestinien de Gaza, parce que libraire de son état il avait eu l’impudence de vendre des bibles et, qu’en outre, il avait refusé la conversion aimablement demandée, le canon du revolver sur la tempe. Ah ça non, ça n’a apparemment pas choqué monsieur le vrai jumeau du bon chef FN! D’ailleurs, politesse oblige, on n’en a pas parlé, au Synode, cela aurait pu vexer ces braves gens du Hamas dont quelques miliciens ont du certainement pêcher par un excès qui ne devait certainement pas être dicté par leurs chefs.
La situation des Coptes ? Pour le Monsignore, frère jumeau du chef frontiste lyonnais, ils n’existent plus, les Coptes, ou plutôt, bientôt ils n’existeront bientôt plus ; alors pourquoi se fâcher pour cela avec les Frères musulmans, qui sont les grands amis du Hamas, qui est notre grand ami, pauvre victime du méchant sionisme ??
*3 Les enthousiastes 1500 VIP, soutenant le Marmara2 et sa flottille internationale, continuent imperturbablement à débiter leurs grossiers mensonges à propos de l’agression de Tsahal contre les malheureux Turcs de l’IHH sur le Marmara1.
Ces gens ont vu les vidéos turques.
Ces gens ne peuvent plus ignorer comment a été préparé, avant même l’embarquement, l’affrontement sur le Marmara1. Si leur bonne foi a pu être abusée, en mai 2010, depuis ils ont forcément appris ce qui s’était passé avant et pendant. Or ils font comme si tout ce qui s’est dit, écrit et a été montré en Turquie, au sujet de l’expédition guerrière IHH sur la première flottille, n’avait jamais été ni dit, ni montré. Bref, les 1500 VIP pirates du Marmara2 français font les sourds et les aveugles volontaires, pour continuer à mentir, avec une impudence rare, pour s’en aller guerroyer contre les Juifs, pour mener leur bonne croisade…
Dernière minute
La flottille humanitaire est en fait conçue comme une nouvelle grande armada. Elle doit comprendre 300 embarcations, depuis la barcasse jusqu’au paquebot, en passant par des cargots de tailles variables.
Comment cette nouvelle grande armada finira-t-elle ?
Comme son devancier espagnol du 17ème siècle se disloquera-t-elle et se débandera-t-elle devant les côtes d’Angleterre, lorsque l’Anglais était un Anglais, fier de lui, quand il n’était pas encore devenu comme un citoyen de seconde zone dans son propre pays, -un entrant en dhimmitude-, chaque jour injurié par ceux qu’il a accueilli et s’en vont par les rues, l’injurier et lui promettre l’alternative : l’acceptation de la charia ou… la mort ?




Mermet : potiche de la sédition, sergent-chef des faux rebelles du système médiatique

Pas un jour sans propagande. Du lundi au dimanche, les média sont formels : l’immigration est une chance pour la France. De France Inter à France 3 en passant par les pseudo-débats de France 24 et les documentaires militants de Canal+, nuit et jour, le rouleau compresseur tourne à plein régime. C’est un matraquage de grande ampleur. Une intoxication massive. S’y opposer demande courage et ténacité. La police de la pensée est à l’affût du moindre mot déviant. Les journalistes qui oseraient s’opposer à cette intoxication des masses sont illico désignés, listés, soupçonnés, jugés pour crime d’arrière-pensée raciste.
Zemmour, Ménard, Rioufol, Levy en savent quelque chose (1). La critique de l’immigration et du multiculturalisme représente aujourd’hui la ligne de crête à ne pas franchir. N’en déplaise à Didier Porte, Stéphane Guillon, Bedos père et fils, Charlie Hebdo ou tout autre guignol de l’info, l’oligarchie n’a rien à craindre de leurs saillies humoristiques aussi poilantes qu’un article du Monde diplomatique. Ils peuvent bien faire semblant de s’indigner en chœur, de menacer d’un doigt vengeur le pouvoir capitaliste, de geindre, de minauder, de droit de l’hommiser, les oligarques s’en balancent. Ce qui compte c’est qu’ils attaquent les cibles désignées. De faire là où on leur a dit de faire.
Et c’est bien là que réside la double victoire du système :
– s’être doté d’une armée de faux rebelles qui croit s’en prendre aux tabous dominants alors qu’elle n’est là que pour enfoncer des portes ouvertes ;
– et avoir su absorber, digérer et expulser la vraie contestation de la caste médiatico politique quand celle-ci pointait le bout de son nez.
Les faux rebelles sont partout. Omniscients, omnipotents, leur noms s’affichent plusieurs fois par jour sur votre téléviseur, en bas des pages de vos journaux, sur les ondes de vos postes de radio. Ils sont pour l’insolence calculée des émeutiers émoussés et l’insurrection anesthésiante des opposants lénifiants. Parmi eux figure la crème du gauchisme bedonnant, le dragon sans flamme, le chiot sans croc, le porc-épic sans pic, l’éternel radoteur radiodiffusé : Daniel Mermet. Plus discret que tous les autres, il n’en demeure pas moins un agent efficace de la Propagandastaffel .
Daniel Mermet : la potiche de la sédition
Tout n’est pas fichu en ce bas monde. Il reste dans notre pays des journalistes qui font de la résistance. Des frondeurs qui prennent à la gorge le monde d’en haut pour lui mettre la tête en bas. Des engagés avec de l’ambition. Daniel Mermet est de ceux là. Sur France Inter depuis plus de 20 ans, il guerroie contre le capitalisme et milite en faveur d’un monde sans porte ni serrure où tous les damnés de la terre seraient “ici et là-bas” chez eux.
Du lundi au vendredi, à 15h00, le gargarisme ronflant de cet anarchiste à paillettes berce d’illusion les adeptes de son émission sectaire “Là-Bas-si j’y suis”. Sur l’Islam, Mermet ne rate jamais une occasion de caresser les barbus dans le sens du poil (2). Sur l’immigration, sa feinte dissidence consiste à toujours s’insurger dans le sens du vent… et sa litanie gauchiste de l’Autre résonne comme l’écho à peine déformé des idées du MEDEF.
Le lundi 23 Mai 2011 (3), les factieux factices de “Là bas si j’y suis” avaient choisi de s’épancher sur les malheurs des tunisiens clandestins. Quelle fresque tragique ! Quelle juste et cruelle restitution de notre époque pré-fasciste ! A côté de Mermet, Géricault et son radeau passent pour une attraction d’Eurodisney.

L’émission “Là bas si j’y suis” devrait être interdite aux âmes sensibles. Et à ceux qui ont un goût un peu trop prononcé pour la vérité, le débat contradictoire, ou le doute.
Car, sous couvert de subjectivité, le grand timonier de la maison ronde impose aux auditeurs une vision manichéenne et mensongère du réel. Le journalisme pratiqué par Daniel Mermet consiste à déguiser la malhonnêteté intellectuelle en subjectivisme souriant.
Dans son reportage du 23 mai sur les tunisiens clandestins à Paris, Mermet et sa clique de clowns tristes nous dépeignent une jeunesse tunisienne merveilleuse, avide d’aventures révolutionnaires. En revanche le français est un con, lui. Un salaud même. Un vrai. Un peu à l’image de Dupont Lajoie. Touriste exploiteur à l’époque de Ben Ali, le Français rechigne aujourd’hui à tendre la main à celui qui lui servait sa limonade sur la terrasse d’un hôtel d’Hammamet.
Mais maintenant c’est fini, nous menace Mermet, les Tunisiens sont là et sont décidés à prendre leur revanche. Parce qu’ils n’ont plus de boulot, persiste le rebelle fonctionnarisé de radio rance. Et voilà nos insurgés de Tunis devenus demandeurs d’emploi en France. Alors vous n’avez qu’a vous pousser pour leur faire de la place. Vous effacer. Vous barrer. Vous biffer. Vous annuler. Vous détruire.
Devant tant d’audace, l’avant garde éclairée de Terra Nova jubile et le Medef se pâme.
Inutile de préciser que Mermet déplore le renvoi de 3 000 clandestins sur les 30 000 présents en France. 10 % c’est déjà du Nazisme pour le soviet Mermet. Le journaliste de la gauche vigilante et citoyenne ne peut pas avouer à ses zélateurs auditeurs que ces clandestins tunisiens viennent s’ajouter à une immigration légale et illégale qui s’élève à près de 500 000 personnes par an. Mermet doit maintenir son image de bon rebelle, vertueux et souriant auprès de son troupeau de sectateurs. Il lui est donc interdit de dire que l’immigration pèse à la baisse sur les salaires, et qu’elle représente à 80 % une immigration de peuplement. Au risque de passer pour un social traitre, l’islamo-chaviste ne peut pas dire non plus que la France n’a jamais accueilli autant d’immigrés que depuis l’arrivée de Sarkosy au pouvoir. Il ne dira pas un mot sur les 300 000 euros de subventions prélevés de la Mairie de Paris pour aider les Tunisiens clandestins (4). Rien sur les gymnases occupés. Rien sur les hôtels gracieusement réquisitionnés. Rien sur les campements sauvages dans des parcs normalement dédiés aux enfants. Rien sur les violences dont se sont rendus coupables certains de ces clandestins. Et rien sur ceux qui continuent à entrer en Italie pour rejoindre la France.
Non Mermet ne dira rien. Rien qui pourrait le ranger du côté de ceux qui n’ont rien à perdre à dire la vérité. Mermet a encore beaucoup à gagner sur le dos des contribuables qui s’acquittent de leur redevance pour subir ses mensonges. Et ses rodomontades. Et ses lamentations. Et ses manipulations. Voilà plus de 20 ans qu’il se dit menacé, qu’il dit qu’il va se faire virer… ça lui plairait tant à Mermet. Un honneur. Un signe qu’il est vraiment subversif. Mais cela fait plus de 20 ans que Mermet aboie avec la meute…et que la caravane passe…et repasse.
Jèrôme Cortier.
(1) http://www.atlantico.fr/decryptage/eric-zemmour-robert-menard-elisabeth-levy-pensee-unique-politiquement-correct-reactionnaires-populistes-journalistes
(2) Si il y a bien un journaliste qui a toujours pris la défense de l’islam c’est bien Mermet. A tel point que ses auditeurs se sont dit agacés par son islamophilie. Voir “Les auditeurs de France Inter estomaqués par Daniel Mermet”: http://www.islamisation.fr/archive/2009/10/04/les-auditeurs-de-france-inter-estomaques-par-daniel-mermet.html
Quelques émissions pro-voile et pro-Islam: http://www.la-bas.org/recherche.php3?recherche=Islam
(3) http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2187
(4) http://www.fdesouche.com/208403-paris-la-mairie-triple-l%E2%80%99aide-prevue-pour-les-clandestins-tunisiens-video




Ah! le mauvais genre !

Le pire ennemi de la raison est le fantasme. La question des sexes est la boite à fantasmes la plus explosive qui soit. Témoin un récent article de RL (1) sur le genre. Cette notion de genre qui occupe depuis des décennies la réflexion sociologique et féministe est toute simple. Il s’agit d’étudier les effets multiples de l’éducation sexuée sur la fabrication des filles comme des garçons. Un livre, entre tant d’autres, évoque cette question « La fabrication des mâles » ( Nadine Lefaucheur et Georges Falconnet) Qu’est-ce aujourd’hui qu’être un homme? Comment les hommes se représentent-ils leur rôle, comment ont-ils acquis leurs idées « personnelles » sur les femmes, sur le sexe, sur la famille, sur « la vie » ?
Questions essentielles pour tous ceux et toutes celles qui ne supportent plus les rapports aliénés des hommes entre eux, des femmes entre elles, des hommes et des femmes, des adultes et des enfants, et qui, sans attendre le Grand Soir censé résoudre tous les problèmes, veulent jeter les bases de rapports humains nouveaux.
Ce qui distingue l’humain de l’animal c’est précisèment cette faculté de retravailler le naturel, de transformer le biologique en fonction des projections et interprétations qu’il suscite. Cette approche du genre a pour but de prendre du recul par rapport à la notion de « nature », qui n’est pas aussi prégnante qu’on veut bien le croire. Le problème est que la référence à la « nature » a été prétexte et l’est toujours à modeler filles et garçons selon un patron le plus souvent réducteur et contraignant pour les deux. A en faire des « caricatures » de ce qu’est le masculin et le féminin. Point barre.
Or que lit on dans l’article cité ? « Le gender a en effet pour but de remettre même en cause l’identité sexuelle et les choix sexuels » . Diantre ! Plus loin le gender serait supposé « crier au scandale de l’hétérosexualité dominante » . Quelle caricature ! Amalgame entre ce que l’auteur projette dans la notion de genre et ce qu’elle est objectivement. Jamais la notion de genre n’ a remis en cause ni l’identité biologique, ni les choix sexuels, quels qu’ils soient. Il propose une autre approche de cette identité et de ces choix. Le raccourci est ici le produit du fantasme et de la projection pures : sous prétexte qu’on propose un autre approche du sexe et du choix sexuel que la stricte détermination biologique, on nierait celle ci . Depuis quand le réel se réduit il à une seule de ses composantes ?
Pour traiter d’un sujet aussi sérieux et sensible, il ne suffit pas d’aller s’informer sur Wikipedia et de prendre comme seule référence Judith Butler, dont on cite des passages sortis de leur contexte et tronqués. Pas très recevable intellectuellement, la démarche. La notion de genre mérité mieux que cette hâtive et fausse mise en pièces. Mais le propos n’était pas de s’informer sur le genre et de proposer une réflexion, mais de s’indigner que l’Education Nat. envisage d’inscrire le gender au programme des Sciences de la vie et de la terre des classes de 1eres. L’auteure de l ’article évoque la probable déstabilisation des pauvres têtes blondes et surtout brunes. On va foutre le bordel dans leurs représentations de sexe , ils ne sauront plus où ils en sont, fille ou garçon ? Or c’est justement ça le problème : ils s’accrochent à leur sexe pour mieux emmerder celui d’en face. Et ce sous l’influence pernicieuse de quelques têtes brunes coranisées qui véhiculent leur idéologie machiste avec une efficacité redoutable. Les relations filles garçons se dégradent dangereusement. La séparation des sexes, qui s’était adoucie, reprend du poil de la bête, les filles se barricadent derrière leur pantalon , la jupe étant perçue comme un appel au viol, des gamins de 13 /14 ans se lancent dans les viols collectifs…
Il y a dans l’article cité une contradiction majeure : comment peut on s’alarmer de la progression de l ’idéologie islamiste et tailler en pièces une notion qui tente de la contrecarrer ? En démontrant aux élèves qu’être fille ou garçon n’est pas un destin immuable « qu’on ne naît pas femme ou homme, mais qu’on le devient » ( Simone de Beauvoir ») , on leur permet de prendre du recul par rapport à cette prison du sexe qu’ils se sont forgés et qui revient à mépriser et maltraiter l’autre ?
Je me félicite que l’E. N mette au programme de certaines classes cette notion de genre, je déplore qu’elle ne la mette pas dans toutes les classes. C’est le rôle de l’Ecole de donner à comprendre le monde dans sa complexité, pas de renforcer les élèves dans leurs préjugés.
Oui, il faut se garder de la passion. Un point de vue différent est recevable s’il est le fruit d’une argumentation raisonnable. Pas s’il est le produit des projections fantasmatiques. On ne peut alors plus discuter, il ne reste plus qu’à se retirer.
Anne Zelensky
(1) http://ripostelaique.com/ils-osent-mettre-le-gender-dans-les-programmes-scolaires.html




Tunisie : comment fabriquer un(e) bouc(que) émissaire avec un téléphone portable

Dans le jardin public de Sidi Bouzid, transformé en café en plein air (1), Lamine al-Bouazizi (2) cite Jean Baudrillard, qui écrivait sur le 11 Septembre  : «Quand on attaque l’ennemi avec son propre corps, on l’annihile.» Puis le militant raconte l’histoire de la fameuse gifle : «En fait, on a tout inventé moins d’une heure après sa mort. On a dit qu’il était diplômé chômeur pour toucher ce public, alors qu’il n’avait que le niveau bac et travaillait comme marchand des quatre-saisons. Pour faire bouger ceux qui ne sont pas éduqués, on a inventé la claque de Fayda Hamdi. Ici, c’est une région rurale et traditionnelle, ça choque les gens. Et de toute façon, la police, c’est comme les Etats-Unis avec le monde arabe : elle s’attaque aux plus faibles.» Le militant, fluet et malicieux comme un lutin, sort son téléphone de sa poche dans un sourire : «Ça, c’est le diable, c’est notre arme. Il a suffi de quelques coups de fil pour répandre la rumeur. De toute façon, pour nous, c’était un détail, cette claque. Si Bouazizi s’est immolé, c’est parce qu’on ne voulait pas le recevoir, ni à la mairie ni au gouvernorat.»

Le récit des circonstances du suicide de Mohammed Bouazizi aurait donc donné lieu à un scénario délibérément conçu par un petit groupe pour enflammer la foule, que ces militants savaient réceptive, car le régime Ben Ali montrait des faiblesses depuis quelque temps ; manquait l’impulsion ; ils allaient la donner. En sacrifiant sans trop de scrupules la femme qui se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment, et dans le mauvais rôle du film.
Il s’agit (comme c’est étonnant !) d’une policière, Fayda Hamdi, qui a tout pour déplaire à une foule méditerranéenne : femme, 46 ans, ni mari ni enfant. C’est un élément qui compte, même si les aspects sexistes du scénario ont été occultés par un traitement médiatique qui avait d’emblée placé la révolution du jasmin, et donc ses leaders, dans le camp des saints :

“Même ses collègues, qui l’ont défendue depuis le premier jour, laissent entendre que cela peut expliquer sa sévérité envers les hommes lorsqu’elle est en service.” (1)

D’après des propos recueillis par Libération, le propre frère de Fayda Hamdi, Fawzi, enseignant et militant de la centrale syndicale UGTT, aurait participé délibérément à l’intox. «Ce qui comptait pour lui, c’était la lutte politique, l’efficacité. Il ne se doutait pas qu’elle en paierait les conséquences.»
Que s’est-il passé ce 17 décembre ? Fayda Hamdi a-t-elle vraiment giflé Mohammed Bouazizi ? Non, nous dit-elle. C’est lui qui s’est énervé quand elle a saisi sa balance et sa marchandise :

«La veille, je lui avais déjà demandé de partir et il s’était exécuté. Mais ce matin-là, il ne voulait rien entendre. Il était tellement en colère qu’il m’a crié dessus et tordu le doigt. Il a aussi voulu arracher les épaulettes de mon uniforme.»

Dès le suicide et les premières manifestations, une enquête administrative interne blanchit la policière. Son supérieur hiérarchique raconte :

«Elle n’aurait jamais pu gifler un homme dans la rue. Si elle avait fait ça, la foule l’aurait lynchée.»

Cependant, au plus fort des manifestations, il faut un bouc émissaire. Fayda est emprisonnée le 28 décembre sur ordre de la Présidence, à l’issue d’une réunion entre Ben Ali (pas encore destitué) et la famille Bouazzizi. Elle va rester quatre mois en détention avant d’obtenir un non-lieu le 19 avril.
Avant cela, il a fallu trouver un avocat. Aucun ne voulait de cette cause maudite. Ils refusaient le dossier ou demandaient des sommes astronomiques. Finalement, l’énergique Me Basma Al-Nasri accepte de défendre Fayda. Reste à trouver un juge car, dans la folie des journées révolutionnaires, le tribunal est désorganisé comme tout le reste. Il lui faudra un mois de grève de la faim pour obtenir d’être jugée.
Heureusement pour Fayda, le point de bascule est atteint, et la mayonnaise tend maintenant à retomber. Libé, citant toujours Lamine al-Bouazizi, raconte :

«Son frère Fawzi a commencé à approcher les militants un à un, Il nous a dit: “Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait pour Fayda, qui est en prison ? Vous savez bien qu’on a exagéré toute cette histoire.” Il nous a convaincus de créer un groupe de soutien sur Facebook. Nous, on militait contre Ben Ali, pas contre Fayda.»

Pendant ce temps, Me Al-Nasri remue ciel et terre pour harponner un juge :

«Le juge d’instruction, chassé par la foule, ne venait plus au tribunal. J’ai demandé la nomination d’un nouveau juge. Pas de réponse. J’ai demandé une libération conditionnelle, même chose. Il a fallu que j’aille voir le ministre de la Justice, le 25 mars à Tunis, pour que quelqu’un soit chargé de l’affaire de Fayda.»

Et le public, au fond, ne croit pas non plus qu’un policier-femme puisse impunément frapper un homme au sein d’une foule méditerranéenne. Le jour du jugement, Fayda a la surprise de voir brandies plusieurs pancartes : “Liberté pour Fayda”.
La dossier est vide et le non-lieu prononcé. Le public explose de joie.
Mais le mal est fait. Atteinte de tremblements, Fayda doit se soigner. Elle espère reprendre son travail, mais, pour le moment, elle doit se battre pour récupérer son petit salaire.
Catherine Ségurane
REFERENCES :
(1) La révolution de la gifle, Libération du 12 juin 2011.
(2) D’après Libération, l’homonymie avec le jeune homme immolé est due au hasard




Katia, kabyle tuée pour avoir refusé de porter le voile : son père se souvient

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=6FYhVq_nfeQ&feature=player_embedded[/youtube]
Lettre d’un père à sa fille assassinée :
“Voilà déjà 16 ans depuis ton assassinat par l’intégrisme religieux pour avoir refusé de porter le voile… Et depuis cette date, ta mère n’a pas cessé de te pleurer chaque jour que Dieu fait. Aujourd’hui ma chère Katia, je tiens à t’annoncer que ta mère est venue te rejoindre pour de bon dans sa dernière demeure en cette date du 23.01.2008 vers 23 heures environ.
Prends soin de ta mère, ma chère Katia. Fasse Dieu qu’elle ne manque de rien avec toi. Rassure-la que de notre côté tout va bien, et qu’elle n’a pas à se faire de soucis surtout pour Celia, la dernière de la famille. Car ici-bas, tu lui as beaucoup manquée Katia. Elle a manqué de tout à cause de cette politique favorable à l’intégrisme religieux de la part de ceux qui sont censés nous protéger et nous rendre justice. Ta perte cruelle, son chagrin, son désespoir, ses souffrances, ton deuxième assassinat à travers cette réconciliation nationale ont fait que ta mère et moi-même n’avons pas pu tenir le coup. La non-prise en charge de notre situation dramatique par l’Etat, les difficultés matérielles et sociales suite à ta disparition ont fait que ta mère n’a pas pu résister à sa maladie qui n’a pas été prise en charge afin de la sauver d’une mort prématurée par manque de moyens et de désespoir.
Aussi, j’accuse le pouvoir algérien de nous avoir abandonnés à notre sort. J’accuse ceux qui ont relâché et pardonné à ces sanguinaires aux mains tachées de sang. J’accuse le pouvoir algérien pour ses sympathies avec les bourreaux de nos parents. J’accuse cette réconciliation pour la paix qui a glorifié et amnistié ces monstres assassins de plus de deux cent mille civils innocents et autres corporations confondues. J’accuse tous ceux qui ont voté pour ce référendum de la honte. J’accuse cette réconciliation qui a consacré l’impunité et qui a ignoré la justice. J’accuse tous ceux qui ont été indifférents à notre douleur. J’accuse tous ceux qui ont été favorables à cette mascarade de vente concomitante d’êtres humains, de civils et autres pour simplement plaire aux maîtres et par la même occasion obtenir quelques miettes en contrepartie de leur soumission et servitude. J’accuse cette réconciliation qui nous a assassinés une deuxième fois à travers cette idéologie arabo-baâthiste pour faire de nous des Arabes par la force et malgré nous. J’accuse tous ceux qui instrumentalisent la religion pour se maintenir au pouvoir en sacrifiant des civils et autres. J’accuse tous ceux qui utilisent la religion pour y accéder en assassinant des innocents. J’accuse tous ceux qui utilisent la religion pour nous détourner de nos racines, de nos coutumes, de nos traditions et de notre langue historique et ancestrale (…)”
Catherine Ségurane
REFERENCES
Lettre du 28 février 2010 de M. Bengana (Père de Katia) à l’occasion de l’anniversaire de la mort de sa fille, âgée de 17 ans, lycéenne assassinée à Meftah le 28 février 1994 pour avoir refusé de porter le voile. Re-publiée sur le blog de Sami Aldeeb.




Militant CGT, je connais bien Pierre Cassen… et ceux qui le convoquent pour le virer

Bonjour à la Rédaction de Riposte,
Je connais Riposte Laïque par votre fondateur, Pierre Cassen, Je connais très bien Pierrot, ayant travaillé de nombreuses années avec lui. Je le connais d’abord en tant qu’homme et ami (même si nos chemins se sont éloignés), peut-être plus en tant que syndicaliste et fin « politique. J’ai toujours respecté cet homme défendant ses convictions avec diplomatie, montrant les “crocs” quand il y avait une injustice ou lorsque que des membres de la direction syndicale de la CGT du Livre, voulaient “tuer…” certains des leurs parce qu’ils pensaient autrement, Pierrot était toujours présent là  contre l’injustice… d’où qu’elle vienne …
Cela se passe encore aujourd’hui… Et c’est à lui que l’on demande des « comptes… ». Les “petits soldats” existent encore… Ce qui m’inquiète c’est que ces « petits soldats » sont maintenant à la tête du syndicat et se permettent, pour faire passer leurs idées, de “tuer” tous ceux qui ne sont pas dans leur ligne… c’est-à-dire « utiliser » des « procédés staliniens » d’un autre âge”.  Je ne fais pas partie de ce “clan”.
Pierre Cassen est un homme intellectuellement honnête. Il a beaucoup apporté par ses interventions multiples, à l’organisation syndicale pendant toutes ces années où j’ai milité avec lui pour que ce syndicat devienne un peu plus « démocratique… ». Je partage plusieurs points de son analyse sur les faits de notre société. Ceux qui veulent, de mon point de vue, le faire “taire” de quelque façon que ce soit, se “plantent”. Ils donnent des arguments supplémentaires au F.N.
Ils n’ont rien compris à la démocratie syndicale ni à la démocratie tout court… ces quelques « dirigeants syndicaux » de la C.G.T.
Par leurs attitudes irresponsables envers certains de leurs adhérents ou ancien adhérents de la C.G.T. (ceux qui ont quitté la C.G.T. par écœurement) concernant des pratiques d’un autre temps…
On n’efface pas d’un coup de gomme 30 ans de syndicalisme par un « coup de gomme »
Que ce Témoignage envers Pierre CASSEN soit perçu aussi comme une solidarité envers tous ceux qui, comme moi, ont subi toutes sortes de pressions, de menaces, de mise en quarantaine, d’insultes, de « mise à mort » symbolique par la C.G.T.
Je transmets ce témoignage à Riposte Laïque, à l’intention de son fondateur qui est un de mes camarades avec qui j’ai travaillé quelques années et semble avoir des ennuis avec les même qui m’ont « fusillé… » Je lui dédie ces terribles phrases sur les pratiques de certains « dirigeants » de la C.G.T: Pratiques Anti syndicales, anti démocratiques que je considère comme insupportables dans un syndicat de la Fédération du « Livre », en l’occurrence (la Chambre typographique syndicale parisienne).
Dans l’action syndicale, pour certains « « responsables », il y a toujours la tentation de trouver des boucs émissaires, particulièrement quand la situation est difficile. J’ai été un des premiers dans mon syndicat à dénoncer ces méthodes qui n’ont rien à voir avec le syndicalisme. Quand le syndicalisme s’éloigne des principes fondamentaux de la défense des salariés, il rapetisse. Et de même quand il s’appuie sur la peur et la division, il se condamne à la fuite en avant. Le syndicalisme doit être pragmatique, sans oublier d’entraîner tous les salariés et non des les monter les uns contre les autres en utilisant des méthodes hors du temps… Où vont les adhérents qui se sont senti trahis, floués…. Je vous laisse deviner… ! (Je n’ai pas que quatre où cinq mois d’adhésion… à la C.G.T., j’en ai (avais) plus de 30 ans..).
J’ai été élu par mes camarades à divers mandats syndicaux tout au long de ma vie professionnelle. J’ai toujours respecté les adhérents, ils me le rendaient bien en retour. J’ai été élu à des mandats de responsabilités dans l’organisation syndicale pour terminer comme responsable à la Formation professionnelle à la C.S.T.P (Chambre syndicale typographique parisienne), pour rappel, syndicat dépendant de la fédération FILPAC. CGT du Livre (30 années passées à la défenses des salariés, dont 27 mois de luttes aux côtés de mes camarades du Parisien libéré et 10% par mois de mon salaire, comme tous les autres camarades de la profession, pour que nos camarades du Parisien puissent « tenir… ». Sinon notre profession était morte et la C.G.T. du Livre aussi. Pendant ce conflit j’ai connu et passé quelques nuits dans différents commissariats de police ainsi que quelques tribunaux… (Nous étions considérés comme des « délinquants », alors que nous défendions notre profession…), nous passions des nuits entières à « guetter » les camionnettes contenant “le Parisien”, imprimé dans des entreprises « pirates… »). Nous avions compris, à cette époque les enjeux du patronat qui voulait notre mort. Alors je n’ai pas de leçon de syndicalisme à recevoir des dirigeants du syndicat.
Il y avait cependant un gros problème pour la « directions syndicale de la C.S.T.P. » dont je faisais partie mais « minoritaire par mes idées progressistes… ». Je n’étais pas dans la « Ligne du syndicat… ». J’étais seulement un syndicaliste qui défendait l’intérêt des salariés point. Mais, pour eux, je leur « faisais de l’ombre » : j’étais trop près des adhérents, je n’hésitais pas à rencontrer la « base » dans le cadre des mes responsabilités à la Formation professionnelle et, à chaque fois que l’on me demandait de venir dans une entreprise.
J’ai créé une réunion des chômeurs de notre profession qui se trouvaient licenciés et ne trouvaient pas de travail. Nous nous rencontrions une fois par mois. (Comme cette idée est venue de moi et non d’eux, les responsables n’ont pas apprécié…). Je pourrais citer beaucoup d’exemples de ce type… Je n’aurais jamais pensé un seul instant que ma « mise à mort » avait été programmée par les « miens !… » Mon propre syndicat, la C.S.T.P. En l’occurrence, le secrétaire général d’info-Com CGT qui demande des explications par lettre recommandée… à Pierre Cassen sur son investissement à Riposte Laïque, faisait partie de ces petits soldats qui sont arrivés très loin… Il n’ont pas compris qu’en agissant de la sorte ils devenaient les fossoyeurs de la C.G.T. et faisaient fuir les adhérents une fois partis en retraite… Et ils veulent donner des leçons de syndicalisme… ! Je connais parfaitement le « système… ». Je présente mes excuses, par mes propos tenus dans ce témoignage, à la majorité des adhérents qui croient à la CGT en tant que syndicat qui défend leurs intérêts et elle le fait. C’est le comportement de certains dirigeants qui est très grave pour la démocratie syndicale et la démocratie tout court.
Une fois encore je dis ce que je pense, et « l’heure est très grave.. », c’est le pourquoi de ce témoignage. Heureusement la CGT est aussi composée d’hommes et de femmes honnêtes avec eux-mêmes qui se battent pour la défense des salariés avec leur syndicat. Ils ne sont pas tous comme ces dirigeants… qui ne sont que des opportunistes, des carriéristes, qui ne pensent qu’à leur « carrière… ».
Ces « individus » ont toujours la même stratégie : désigner un ennemi intérieur. Et les salariés tombent dans le panneau car c’est la CGT (C.S.T.P.) qui a le monopole de l’embauche et de la débauche (Ils ont des pratiques parfois pires que les patrons). J’ai honte pour eux…
Pour fuir le débat, je ne pensais pas qu’il restait encore des descendants du « Petit père des Peuples… (Staline). Ils sont aussi rigides, aussi bornés et en contradiction totale avec les statuts de la C.G.T. Ainsi que ceux de la Chambre syndicale typographique parisienne, mon ex syndicat. Ils ne « gouvernent » qu’avec la peur… Le chantage… et bien d’autres « attitudes fallacieuses ».
N’en déplaise à mes détracteurs et à mes « Assassins » !
Oui, J’accuse certains « dirigeants » de mon ancien syndicat, la Chambre syndicale typographique parisienne, ainsi que la « lâcheté » du secrétaire général de la CGT … (Il était très au courant de mon « affaire… » Et n’a pas bougé… Il avait l’obligation de me protéger et de faire respecter mes droits syndicaux ainsi que les statuts de la C.G.T. dont il est normalement le garant). De surcroît, rappeler ce qu’est la démocratie syndicale aux dirigeants de la C.S.T.P. du Livre et de leurs petits soldats dont fait partie le secrétaire général d’info com C.G.T., de m’avoir « Assassiné ». Il a bien réussi… ce « petit soldat ». Il est maintenant dirigeant de la C.S.T.P., et secrétaire général d’info Com… Il n’a pas changé… Sa devise : refus du débat, n’admet pas la contradiction (attitude contraire a la démocratie syndicale). Cherchez l’Erreur…
Ses méthodes : Intimidations, insultes, menaces, coups, mise en quarantaine… Agressions verbales etc. Dans un atelier ou travaillent 70 personnes (Il faut passer par cette épreuve pour comprendre… ce que ce l’on ressens…). Personne sauf ceux qui n’avaient pas peur de cet inquisiteur (ils sont si peu..). La peur de parler… S’ils parlaient à celle ou celui qui est était mis en quarantaine, ils savaient qu’ils risquaient « leurs emploi… ou cas où !». N’oublions pas que c’est le syndicat qui a le monopole de l’embauche et de la débauche… Je certifie que certains responsables syndicaux de mon ex syndicat ont fait d’énormes d dégâts en s’en prenant à ceux qui disaient ce qu’ils pensaient, mais qui n’étaient pas dans la « ligne… », « Leur ligne… ».. La plaie reste ouverte encore à ce jour… mon cœur saigne toujours et j’ai honte pour eux.
Pierre tu as tout mon soutien moral.
Jean-Louis Pierrard