Depuis 2008, soi-disant « pour simplifier les démarches de pré-inscription dans l’enseignement supérieur » – qui n’étaient pas compliquées ! – fut regroupé l’ensemble des formations post-bac sur un seul site informatique : le site « APB » – Admission Post-Bac – .
Sur cette plate-forme informatique furent enregistrés les souhaits de tous les lycéens de terminales de France et de Navarre pour leur inscription dans les études supérieures.
Véritable usine à gaz, plusieurs milliers d’étudiants sur tout le territoire national n’obtinrent pas leur admission dans l’enseignement supérieur malgré de bons dossiers et un bac avec mention TB, refoulés par le système quand d’autres obtinrent une place dans la filière qu’ils demandaient avec une moyenne à 10.
Il était pourtant affirmé qu’ « APB » permettait le classement des vœux sans autocensure ni calcul quant aux chances d’être retenus !
Néanmoins, il était indiqué que lorsque la capacité d’accueil était vraiment insuffisante, le choix se faisait en dernier lieu par tirage au sort parmi les étudiants.
De nombreuses protestations eurent lieu, faisant « la une » des journaux, donnant lieu à de nombreux recours administratifs, ce qui a conduit Blanquer, accédant alors à la fonction de ministre, à prétendre supprimer la plate-forme « APB » pour la remplacer par la plate-forme informatique « Parcoursup » applicable à partir de la rentrée 2018 réunissant 13 000 formations de 1er cycle de l’enseignement supérieur.
Aujourd’hui, « Parcoursup » regroupe plus de 20 000 formations pour environ 1,1 million de candidats, soit en moyenne, 50 candidats par formation.
La plate-forme « Parcoursup » a-t-elle résolu les problèmes générés par APB ?
Elle n’a assurément pas été conçue pour cela !
En quoi consiste « Parcoursup » ?
Il s’agit toujours d’une plate-forme informatique gouvernementale dont l’opacité perdure : malgré les protestations, le public reste dans l’ignorance du « code source », de « l’algorithme », donc des critères retenus pour la sélection des dossiers.
Néanmoins, nous savons que le gouvernement se réserve des quotas de boursiers, des quotas de jeunes issus d’établissements situés hors de la zone géographique de l’établissement convoité…
Pour quel résultat ?
Les dossiers excellents sont écartés des formations supérieures de prestige (ou qui l’étaient, comme Sciences Po qui refuse systématiquement les dossiers des élèves de l’établissement parisien privé « Stanislas », dossiers dont l’excellence n’est plus à démontrer)
Par contre, les dossiers médiocres sont retenus.
Alors, pourquoi ?
Et pourquoi laisser perdurer cette procédure en dépit de tous les dysfonctionnements dénoncés et alors qu’ils nuisent gravement à l’avenir de nos jeunes élites, à l’avenir de la France, d’autant que l’affectation des candidats dans l’enseignement supérieur pourrait continuer à fonctionner comme il l’avait toujours été, c’est-à-dire librement et avec des critères transparents dans la mesure où le nombre de candidats par rapport au nombre de formations post-bac ne rend pas le système ingérable et apporterait, au contraire, des solutions au plus près des aspirations comme c’était le cas avant l’instauration de ce système?
Objectifs réels de « parcoursup »
En réalité, le gouvernement veut favoriser le Grand Remplacement et donc, les élèves issus de l’immigration essentiellement, ou ceux dont le milieu social ne leur a pas fourni une véritable culture française et qui ont bénéficié d’un enseignement de qualité dans les REP et REP+ ; dans toutes les formations, ces populations sont privilégiées.
Également, étant donné l’affaissement des niveaux des universités et des grandes écoles lié à la destruction de l’enseignement secondaire pour nos enfants, l’excellence des dossiers des quelques établissements de prestige constitue une épine dans le pied de ceux qui nous gouvernent et qui veulent continuer à détruire le système ; avec des populations allogènes, ils risquent moins les remises en cause et peuvent formater les étudiants dans le sens qu’ils souhaitent pour les faire accéder aux postes clés.
De plus, en raison de cette révolution scolaire qui détruit tous les fondements de l’institution scolaire pour nos enfants, l’Éducation nationale n’a plus besoin d’universitaires, et c’est un moyen d’organiser et de masquer le tarissement des formations à la licence et au CAPES notamment, formations devenues obsolètes puisque les personnels destinés à encadrer nos enfants – du primaire à l’université – sont recrutés par les chefs d’établissements, non plus sur diplômes mais sur profil, et entièrement pris en charge par la suite par les ESPE (ex-IUFM) qui ont mis la main sur l’Université et formatent les jeunes sans qualification à leur guise, leur octroyant au bout du compte, une prétendue « licence généraliste » dont les exigences sont réduites à la portion congrue (réalisation de dossiers et présentations orales !) C’est assez dire le vide du contenu !
« Parcoursup » constitue donc une arme décisive pour laisser nos jeunes « sur le carreau » ou dans des formations secondaires, masquer l’effondrement du système éducatif pour nos enfants, éviter les remises en cause par des étudiants brillants et assurer le grand remplacement des élites.
Claude Meunier-Berthelot
* cf. ouvrage – « Cette révolution scolaire qui tue la France » Editions des Trianons 2022 – 80p. 11.50E
En vente dans toutes les librairies et sur internet (« chapitre.com », « librairie française » (Paris)
* R.E.P et REP+ – réseaux d’éducation prioritaire et réseaux d’éducation prioritaire renforcée.
Mme Meunier nous casse les pieds avec son prétendu enseignement de qualité dans les REP et REP+. Le dernier lycée dans lequel j’ai exercé accueillait en seconde les élèves de 4 collèges dont un classé REP. La quasi-totalité des élèves de REP se trouvait en échec dans mon lycée car leurs profs de REP s’étaient contentés de les surnoter sans les faire véritablement étudier.
Moi, ce qui m’afflige, ce sont ceux qui, comme vous, refusent la réalité paridéologie.
Les faits sont là et c’est indubitable.
126 cités de haute qualité édu)cative ont été la labellisées par Blanquer pour 700 000 jeunes en QPV ( quartiers en politique de la ville)
Nos enfants Français (non-binationaux) détenteurs du BAC ne trouvent pas de places en universités à causes des 360 000 étudiants étrangers présents en France et au 120 000 étudiants primo-arrivants chaque année. Source https://diplomeo.com/actualite-chiffres_mobilite_etudiante_france
Les étudiants étrangers privilégient la France qui applique les frais d’inscription universitaire les moins chers, offre l’APL et pratique la discrimibnation positive en matière d’attribution de logements étudiants.
Sachant que ces “étudiants” accueillis en logement étudiants y restent, fondent des familles et personne ne semble trouver ça anormal.
Il est également bien connu que les études universitaires sont un biais d’immigrarion. Comme les frais d’inscription sont supportables, certains restent étudiants jusqu’après 30, tant qu’ils ne sont pas légalisés
Merci beaucoup, Madame, de tous vos écrits.
Bon en tous cas l’action des collabos corrompus est claire : nous faire plonger au niveau le plus bas de barbarie, voire de primitivisme… Vous laissez faire ? vous êtes complices !
ben et alors les valeurs de la république ne sont pas résumées par “égalité” donc tout le monde doit avoir le baccalauréat, des sous, etc.
Si tu as wolof en première langue, c’est bon, avenir assuré dans pawcou’ sup mon vieu lààà di don.
Le graal de l’EN c’est d’obtenir l’équité parfaite à savoir qu’aucun élève ne doit savoir ni lire ni écrire plus de discrimination.. vu l’extrait de copie de philo au baccalauréat diffusé récemment dans ces colonnes, ce graal n’est plus très loin, on le touche même déjà du doigt.
Mais qu’attendre donc d’un pays du tiers-monde ?