Pédophilie : l’affaire Matzneff plonge Frédéric Mitterrand dans l’embarras !
La pédophilie !
Après le bel article de ma « collègue et amie » Sophie Durand sur les “intellos de salons” prisant cette abjection, il y a hélas encore tellement à dire !
S’il y a effectivement un sujet apte à me révulser, c’est surtout celui-là, véritable horreur que représente déjà à la base une relation sexuelle entre un adulte concupiscent et un enfant innocent (ado ce n’est pas mieux !) encore ignorant de tout ce que cela peut apporter de merveilleux entre deux êtres consentants en toute conscience, et encore aggravé par l’ignoble hypocrisie qui règne parmi les sujets de sa majesté la bien-pensance, qui selon le vent, se vantent de leurs « forfaits »… ou alors se planquent derrière d’insipides généralités lorsque cela commence à sentir le roussi !
Si l’on peut faire preuve de tolérance sur les amours entre même sexe, dès lors qu’il s’agit d’ adultes consentants, il n’en est pas de même pour la pédophilie qui ouvre la porte à toutes les horreurs… à commencer par la plus ignoble d’entre toutes : la prétendue religion nommée islam, qui permet justement à un dégoûtant vieillard vicieux de « consommer » légalement un ou une (ces fieffés hypocrites ne sont pas regardant sur le sexe, contrairement à ce qu’ils professent !) enfant en bas âge, à qui l’on impose une relation avilissante sans lui demander son avis et sans la moindre « préparation » physique, ni psychologique bien évidemment.
Parenthèse : sachant d’ailleurs que certains « pratiquants » de cette mascarade sont capables d’assouvir leurs besoins (incessants) avec un animal s’ils n’ont pas de « femelle » sous la main… voire le pot d’échappement de leur voiture (vidéo écœurante trouvée sur VK, mais dont je vous fais grâce puisque non enregistrée), en dit long sur leur « romantisme » et le « climat » dans lequel se déroule leurs ébats.
Plus généralement, dans ce genre d’échange, parfois même au sein de la famille, on ajoute le mensonge (je fais ça parce que je t’aime !) ou encore la menace (si tu répètes cela je tuerai tes parents…) la bassesse morale vient au secours de la bassesse physique, afin de pouvoir assouvir les plus vils instincts dans le secret le plus opaque.
Combien de vies détruites à cause de ce traumatisme vécu, parfois à maintes reprises, qui bien après « l’oubli » de la douleur physique, laisse perdurer un déséquilibre mental, empoisonnant littéralement la vie sociale et affective de ceux dont on a détruit l’innocence par vice et égoïsme inqualifiables !
Depuis mai 68 où il était « interdit d’interdire », tous les désaxés prolifèrent, sachant se reconnaître et se retrouver dans des lieux propices à leurs « penchants »… encore une fois, s’il s’agit d’adultes réellement consentants, cela ne nous regarde pas.
Mais trop souvent les dégénérés s’en prennent à des gosses !
Et l’ennui, c’est que peut-être, très loin au tréfonds de leur conscience, ils savent sans doute très bien que ce qu’ils font subir à des mômes n’est pas bien… ce qui, décuplant leur jalousie envers les êtres normaux, les incite à en pervertir le plus grand nombre en renversant les rôles, s’attribuant celui de « normal » !
C’est le cas, en l’occurrence, entre autres sombres dépravés, de Frédéric Mitterrand, qui en 2005 dévoilait ses préférences dans son livre « La mauvaise vie », mi-roman, mi-autobiographie, dont Le Monde avait publié les passages sensibles, via cet extrait :
« (…) Tous ces rituels de foire aux éphèbes, de marché aux esclaves m’excitent énormément. La lumière est moche, la musique tape sur les nerfs, les shows sont sinistres et on pourrait juger qu’un tel spectacle, abominable d’un point de vue moral, est aussi d’une vulgarité repoussante. Mais il me plaît au-delà du raisonnable. La profusion de garçons très attrayants, et immédiatement disponibles, me met dans un état de désir que je n’ai plus besoin de refréner ou d’occulter. L’argent et le sexe, je suis au cœur de mon système ; celui qui fonctionne enfin car je sais qu’on ne me refusera pas. Je peux évaluer, imaginer, me raconter des histoires en fonction de chaque garçon ; ils sont là pour ça et moi aussi. (…) »
Même si c’est du roman (ce qui reste à prouver), il fallait oser l’écrire !!!
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Mauvaise_Vie
Aujourd’hui, alors que l’écrivain Gabriel Matzneff est accusé de pédophilie par l’une de ses « victimes » l’éditrice Vanessa Springora, dénonçant dans un livre à paraître (*) sa relation avec l’écrivain de 50 ans quant elle en avait 14… c’est le sujet qui d’emblée est mis sur le tapis aux Grandes Gueules de RMC pour le Grand Oral de l’ex-ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand.
Le moins que l’on puisse dire c’est que celui-ci ne semble pas à l’aise dans ses baskets ; d’une part parce qu’il est surtout venu parler de son nouveau livre « Le Duel » (entre Napoléon III et Victor Hugo), mais aussi parce que justement, en raison de ses ex-semi-confidences, il ne semble pas vouloir condamner totalement Matzneff, même s’il concède que la polémique actuelle n’est pas sans raison.
Manifestement gêné par le sujet, il commence par dire “c’est terrible mais les phénomènes de meutes me gênent”, assimilant adroitement le « harcèlement » actuel dont serait victime l’écrivain à celui qu’il aurait lui-même subi à l’école, enfant dont ses camarades se moquaient.
Puis il ajoute « j’ai vraiment pas envie d’en parler »… Dommage pour lui car on ne va pas le lâcher pour autant, ce qui l’amènera à dire :
“Tout est pénible dans cette histoire. Ce qu’il a fait, la manière dont il s’en félicite, la manière dont pendant 30 ans personne n’a rien dit et la manière dont maintenant tout se retourne”.
Car pendant de nombreuses années, les pratiques de Gabriel Matzneff étaient connues du monde littéraire tandis que l’écrivain ne s’est jamais caché de ses penchants pédophiles, les évoquant sur le plateau d’Apostrophes en 1990 et dans de nombreux essais.
Petite remarque perso au passage : Alain Marschall ne fait pas ici exception à la règle, de plus en plus en usage sur les ondes radiophoniques ou télévisuelles : les incessantes interruptions de celui qui est interrogé, ayant de ce fait bien du mal à terminer une phrase… c’est absolument intolérable !
Surtout qu’ici justement, on remarque très vite que malgré les interruptions, le ton est nettement moins vindicatif, pour na pas dire agressif que celui utilisé habituellement envers un interlocuteur « politiquement incorrect » !
Grandes Gueules ? Cela reste à démontrer… en tout cas pas avec n’importe qui…
S’il est par ailleurs appréciable d’entendre Frédéric Mitterrand approuver l’actuel ministre de la culture, Franck Riester, qui a lancé sur Twitter “l’aura littéraire n’est pas une garantie d’impunité”, en soutien à toutes les victimes de l’écrivain, il reste pour le moins curieux de l’entendre prétendre « je n’ai jamais été pédophile, je n’ai jamais tenu de propos pédophiles » après son fameux livre… qu’aujourd’hui il prétend être le témoignage d’un homme expliquant son désarroi et essayant de devenir meilleur…
Bien Frédéric, dans le style « je noie le poisson », ça mérite incontestablement un A+ !
#GrandOral – "C'est terrible mais les phénomènes de meutes me gênent. Tout est pénible dans cette histoire. Je n'ai vraiment pas envie d'en parler." Frédéric Mitterrand à propos de l'affaire #Matzneff #GGRMC pic.twitter.com/0kzooeMRgr
— Les Grandes Gueules (@GG_RMC) December 30, 2019
https://twitter.com/GG_RMC/status/1211599693395968010
Pendant ce temps, celui par qui le scandale est actuellement réactivé, qui ne s’est jamais caché de son goût pour les adolescents, se dit aujourd’hui, âgé de 83 ans, peiné par des « attaques injustes et excessives » !
Pauv’ p’tit père !!!
Mais qu’il ne compte pas sur moi pour le plaindre… surtout après avoir lu simplement les quelques lignes d’explications de Vanessa Springora (voir plus bas).
Ma conclusion : les propos de monsieur Mitterrand (le neveu) ne me feront pas changer d’un iota mon opinion sur les pédophiles ; néanmoins je lui concède qu’en raison de son intelligence et sa culture, il est vraiment intéressant à écouter…
Reste une interrogation : jusqu’où est-il sincère dans ses remords, ses regrets, ses dénégations… sachant qu’il est apparenté à l’un des plus grands menteurs politiques, et qu’il est estampillé « socialiste » ?
Josiane Filio, au nom de la Liberté d’expression
(*) « Le consentement »
“Depuis tant d’années, mes rêves sont peuplés de meurtres et de vengeance. Jusqu’au jour où la solution se présente enfin, là, sous mes yeux, comme une évidence, prendre le chasseur à son propre piège, l’enfermer dans un livre”, écrit Vanessa Springora en préambule du “Consentement”.
Avec son livre Le consentement, Vanessa Springora se réapproprie sa propre histoire et son statut de victime. “Pourquoi une adolescente de quatorze ans ne pourrait-elle aimer un monsieur de trente-six ans son aîné ? Cent fois, j’avais retourné cette question dans mon esprit. Sans voir qu’elle était mal posée, dès le départ. Ce n’est pas mon attirance à moi qu’il fallait interroger, mais la sienne”, écrit-elle.
Et de poursuivre : ”À quatorze ans, on n’est pas censée être attendue par un homme de 50 ans à la sortie de son collège, on n’est pas supposée vivre à l’hôtel avec lui ni se retrouver dans son lit, sa verge dans la bouche à l’heure du goûter.”