Perquisition à Mediapart : Plenel s’en sort mieux que Mélenchon…

La justice française est bien faite tout de même ! À peine Mediapart dévoile-t-il les entretiens téléphoniques d’Alexandre Benalla, l’ami d’Emmanuel, et de son complice, que la police frappe à la porte du journal et souhaite y faire une perquisition !

On se souvient que lorsqu’elle était venue chez Alexandre Benalla, elle n’avait pas pu faire sa perquisition parce que le susdit avait oublié les clefs. La police remballa les outils et se fit toute petite. Plus tard, c’est son coffre qui avait pris la poutre d’escampette, et sans prévenir ! C’est ballot tout de même !

On se souvient aussi de la perquisition de Jean-Luc Mélenchon et ces cris d’orfraie : « Je suis la République », « vous n’avez pas le droit » mais la police avait tout retourné, se brossant au passage les godasses sur l’amour-propre du député !

Jean-Luc Mélenchon et Edwy Plenel n’ont pas eu droit aux mêmes égards semble-t-il ! Tous deux sont des sympathisants de la gauche bien-pensante pourtant ! L’un s’est tout de même fait sortir du lit, mais pas l’autre. Allez savoir pourquoi finalement !  L’un détient une arme, un Flash-Ball médiatique, des infos, des réseaux, l’autre a juste un pistolet à eau à l’Assemblée nationale et c’est Obono et Autain qui tiennent la gourde !

Je trouve ces épisodes assez drôles finalement, car les patriotes ont, eux, l’habitude des actions judiciaires, de cette obsession quasi maladive de la justice française qui perquisitionne tout ce qui est bleu, blanc, et rouge, même les vieux flics à la retraite, même les parents dont les filles se sont fait assassiner par des terroristes ! Rien ne l’arrête. Je ne parle pas de Pierre Cassen et Christine Tasin qui depuis quelques années déjà, sont assaillis de plaintes diverses et variées. Pierre Cassen n’a pas encore récupéré son ordinateur et son téléphone !

La justice par exemple, a mis plus de temps pour s’en prendre aux amis du Syndicat de la Magistrature. C’est pas pareil, on est entre amis, on fait des soirées ensemble, des pince- fesses. Le syndicat de la magistrature qui, dans son Mur des cons précisément, s’est foutu de la gueule des parents de victimes, y compris de politiques, estime que ce n’est pas grave.  D’ailleurs, la dame qui est elle-même juge entre autres, n’a été condamnée qu’à seulement 500 € d’amende. J’ai oublié si c’était avec sursis, ou paiement cash, après l’apéro !

La justice est rapide quand vous ne payez pas vos dettes ! Vous vous retrouvez à la rue rapidement et vous êtes tenu de ranger vos cartons du soir, et de dire bonjour aux policiers qui vous demandent de dégager ! Les pauvres, c’est bien connu, peuvent dégager à coups de lattes si c’est nécessaire. Pas encore de Flash-Balls pour dégommer le clochard ! Cela ne devrait pas tarder !

La justice est sympathique avec le policier qui tire sans le faire exprès dans les yeux des Gilets jaunes, histoire d’aider à la circulation sanguine j’imagine ! Aucun n’a encore été condamné pour ces actes de violence et ne le sera jamais ! Un Gilet jaune, c’est comme un poussin et la chasse est ouverte ! Par contre, il est interdit de dire, d’écrire, et bientôt de penser !

Alors quoi d’autre de neuf dans ce beau pays de France, où les libertés s’envolent comme les plumes d’un canard sous les balles d’un chasseur macroniste !

Juste Mediapart qui se rebelle et refuse de se faire fouiller le trou du cul ! Mediapart a des pudeurs que bien d’autres médias non plus depuis bien longtemps ! Plus aucune pucelle à France Télévisions ! Cette administration publique est même passé maître dans l’art de la sodomie ! Chaque jour, depuis de nombreuses années, elle se fait ramoner de bas en haut de la hiérarchie ! Tous les matins, et tous les soirs, elle ramone à son tour son public béat, et fait payer une redevance pour ça !

Même constat chez RMC, BFM TV, Cnews, TF1, M6, etc. Que ce soit public ou privé, ce n’est que la première fois que cela fait mal dit-on ! Pour d’autres, le masochisme est une seconde nature !  Par appétit de pouvoir, de gloire ou de richesse, ces gens voient plus d’avantages à sacrifier leur liberté qu’à la défendre. Une fois l’habitude établie, l’état de servitude ne se perçoit même plus disait La Boétie.

Quant à la justice, aux policiers et aux journalistes, il viendra peut-être le moment où tout ce petit monde de mondains, de faux-culs, de girouettes, de tapis de prières, réalisera qu’ils sont les auteurs d’un crime ignoble ! Celui d’une France qui s’écroule et se meurt ! Ils seront aussi, croyez-le bien, dans les décombres !

Gérard Brazon (Libre Expression)