Destruction. Des volutes de fumée noire masquent l’ouvrage, le portique découpé est tombé au sol et il barre la route… Le pont est la cible de la furie des opposants à la réforme des retraites. Le mercredi 22 mars, après plusieurs heures de blocage, de feu de barricades et de casse systématique, les dégâts sur le pont géré par le Département sont énormes. Ils seront chiffrés six jours plus tard à 800 000 €. La circulation (35 000 véhicules par jour) sera impossible jusqu’au soir du 23 mars. À l’heure du bilan, la liste est longue, plusieurs équipements sont détruits ou hors service, comme les deux portiques d’information aux usagers, les armoires techniques, commandes, caméras, barrières, certaines parties de l’enrobé ont littéralement fondu. La réparation du système dynamique qui régule la circulation sur les trois voies « pourrait durer plusieurs mois », préviennent les services du Département.
Ces derniers mois, le projet de Cada, de centre pour migrants, a réveillé toutes les haines. Le maire était victime d’une pluie d’insultes et de menaces, jusqu’à l’incendie criminel il y a un mois et demi. Le 22 mars à 5 heures du matin, sa maison est prise pour cible pendant qu’il dort, lui mais aussi toute sa famille. L’enquête est toujours en cours, les auteurs inconnus, mais l’angoisse et le ras-le-bol ont clairement pris le dessus.
Vous avez dit bizarre ? Comme c’est étrange…
Et comme ça arrange tellement les politiques et les gauchistes de mettre l’attentat contre le maire sur le dos des opposants au Cada, vous ne trouverez pas dans la presse ce rapprochement qui, pourtant crève les yeux !
Jean-Claude Blanchard
Des incendies des maisons d’élus? cela fait un moment que cela dure… dans ma commune (nord de Toulouse, il y a plus de 15 ans, le maire en place qui se représentait, à vu sa maison ravagée par l’autre partie… il a perdu cette fois-là mais, il a été ré-élu ensuite