Cours sur l’anarcho-syndicaliste pour nous éclairer sur SUD-CGT

Scan Nuit DeboutAvec les militants de l’anarcho-syndicalisme façon SUD-CGT, le théâtre de l’Odéon, autrement dit Théâtre de l’Europe qui le finance à Paris, est occupé par une cinquantaine d’étudiants nantis minus UNEF, de soi-disant chômeurs, d’intermitteux du pestacle, des nuits jusqu’audeboutistes et des mentalement oisifs et assistés précaires. Dès le début les objectifs étaient clairs : faire échouer le gouvernement et les négociations de l’assurance chômage pour exiger la révolution totale contre la Loi Travail et abonder le régime spécifique des oisifs planqués intermitteux du pestacle, les soi-disant intermittents du spectacle du chômage pour tous.

Tous les agitateurs, et activistes mobilisés autour des luttes révolutionnaires en cours, sont arrivés en nombre pour combattre les CRS avec violence, mais “de manière pacifique, et sans aucune provocation”.

C’est pourquoi les bandes armées d’anarcho-syndicalistes ont été repoussées à coup de grenades lacrymogènes et de matraques ! La violence policière qui s’abat cruellement contre la violence révolutionnaire et les mouvements sociaux des étudiants socialistes nantis, les minus de l’UNEF, des soi-disant chômeurs, des intermitteux du pestacle et des activistes de la gauchosphère des nuits jusqu’audeboutistes, est encore montée d’un cran ! Depuis le début de cette occupation par la violence révolutionnaire, la présence policière est permanente ! C’est pourquoi les bandes armées d’anarcho-syndicalistes, qui créent le désordre, refusent de subir les contre-violences de cet État-PS policier. Elles exigent le retrait des forces de l’ordre de la place de l’Odéon ! Les minus de l’UNEF, les soi-disant chômeurs, les intermitteux du pestacle et les activistes de la gauchosphère exigent que Stéphane Braunschweig, directeur du théâtre, ainsi que le Ministère de la culture, se positionnent publiquement et fermement, pour “dénoncer les violences policières” et prendre les décisions nécessaires pour que ces “violences contre-révolutionnaires” ne se reproduisent plus.

Georges Gastaud nous rappelle la mémoire d’Auguste Blanqui pour l’édification du communisme et pour notre ré-information sur les “activistes révolutionnaires” : “Blanqui fut un digne successeur de Buonarotti, ami de Babeuf qui créa les sociétés secrètes Carbonari sous la Restauration. Clandestinement, Buonarotti passa aux jeunes générations l’idéal révolutionnaire (fortement réprimé des temps obscurs de Thermidor aux insurrections républicaines du 19ème siècle). Blanqui fit la jonction entre la Révolution française de 1793 (il se réclamait de Hébert) et les insurrections françaises ouvrières-républicaines de 1830 (Trois Glorieuses), de 1839, de 1848 et du printemps 1871 (Commune de Paris). Son œuvre se caractérise par ces aspects :

“La lutte pour la République sociale”.

Le but de Blanqui est d’établir une République socialiste, voire communiste, là où tous les moyens de production seraient socialisés et les fruits du travail équitablement répartis : “qui fait la soupe doit la boire !”

“Il insiste sur une forte centralisation du mouvement révolutionnaire : pour échapper à la répression et aux récupérations, il doit pouvoir se regrouper secrètement autour d’un fort noyau révolutionnaire pour “prendre le pouvoir à la faveur d’une insurrection”… contrairement à Marx et à Lénine, qui insistent sur le rôle central des masses, de la classe ouvrière et du parti communiste comme avant-garde de cette classe…

“L’avant-gardisme de Blanqui est marqué par une conception conspirative de l’action révolutionnaire qui le conduit à une succession d’actes héroïques et désespérés, souvent dépourvus de soutien populaire… Sa détermination révolutionnaire et son sens aigu de l’organisation feront qu’on verra en lui le chef véritable du prolétariat républicain français. Marx considérait Blanqui comme le chef déterminé et intransigeant qui fit défaut à la Commune et, pour des raisons de classe opposées, Thiers partageait cet avis puisqu’il refusa de rendre Blanqui emprisonné aux Communeux, fût-ce en échange de l’ensemble des otages retenus à Paris.

“Le lien étroit chez Blanqui entre patriotisme et révolution : “Que ferons-nous demain si nous n’avons plus de patrie”, écrivait-il contre les gauchistes qui opposent le patriotisme à la lutte pour le socialisme.

“Le courage au service de la cause, annonciateur de ce que sera le bolchevisme. Blanqui passa la majeure partie de sa vie dans les geôles de la Monarchie de Juillet, de la République bonapartiste et du Second Empire, puis de la pseudo-république versaillaise, sans jamais rien négocier, écrivant (on pense aux futurs Quaderni di carcere de Gramsci) (rappelons que la famille Blanqui était sarde d’origine) et en se faisant philosophe matérialiste et scientifique, en véritable praticien de la “Sagesse de la révolution“.

Blanqui pour la défense révolutionnaire de la nation : “La patrie meurt, mais la Bourse ne se rend pas… On appelle national aujourd’hui tout ce qui sert à détruire la nation”. Il faut d’abord, chasser les bobos-collabos : “Le premier acte de défense est d’écarter ceux qui rendent la défense impossible”.

‘La révolution continue la nation que la contre-révolution détruit : “Il est impossible d’imposer à la France, originaire d’un passé de 14 siècles (de civilisation), de mœurs, d’idées, une croyance complètement étrangère ou opposée à la croyance, aux idées, aux mœurs qui sont le résultat du lent travail d’organisation de ces quatorze siècles (de civilisation). Ce serait dire à la France qu’elle ne serait plus la France. Ce serait vouloir changer tout un peuple par une soudaine métamorphose comme dans les Mille et une Nuits…

“Ceux qui habitent le pays idéal et (ir-)réel de la “pensée sans frontières”, où ils rêvent à la cause universelle de l’humanité, ceux-là travaillent à la question de la vie ou de la mort pour leur pays. La France disparue, quel agent de civilisation détruit ! Quelle défaite pour la cause humaine ! L’accord violent sur l’idée de patrie se fait, à ces minutes périlleuses, entre les vrais patriotes et les philosophes rêveurs d’avenir.

“La patrie s’appelle résistance : “Les pouvoirs légitimes sont aux mains de ceux qui résistent. Le vote aujourd’hui, c’est une arme. Aucun autre moyen n’est valable tant que l’étranger n’a pas quitté les lieux. Le pays, envahi et menacé d’invasion, est “frappé d’incapacité politique”. Une cité assiégée, aussi longtemps qu’elle combat, représente la nation et la représente mieux que personne : elle est la France ! Là où l’on se bat pour l’indépendance, là est la République et l’État de droit, comme l’État de fait. Un gouvernement qui traite avec l’étranger, maître du pays, justifie l’état de révolte de ceux qui continuent la lutte par les armes.

“La révolution s’appelle patrie et la patrie se nomme révolution : “On cultive le (migrant) comme une ressource contre la Démocratie. La Démocratie fera tête et ne se laissera pas égorger, qu’on le sache bien.

“Elle a été débonnaire en 1848. Elle était seule en cause et s’est abandonnée au couteau.

“Elle défendra la patrie, elle a compris le danger ; et les traîtres n’échapperont ni à sa perspicacité ni à sa vengeance. Que serait l’Enfer pour un patriote ? “Se sentir mourir inutile à son pays qui meurt…”

“La question sociale ne pourra entrer en discussion sérieuse et en pratique qu’après la solution la plus irrévocable de la question politique. Agir autrement, c’est mettre la charrue devant les bœufs : “De la dictature du prolétariat au dépérissement de l’État : “L’anarchie est l’avenir de l’humanité”. (Qu’on se le dise !)

(Lu sur Initiative-communiste.fr)

Thierry Michaud-Nérard

image_pdfimage_print

5 Commentaires

  1. On se demande bien pourquoi le ministre de l’intérieur s’obstine à envoyer des forces de l’ordre sanguinaires (Cf l’affiche CGTiste) contre les révolutionnaires si gentils. Il eut été plus simple de les laisser en caserne et de laisser faire la dite révolution ! Ah mais que je suis bête, ces révolutionnaires veulent la peau de Hollande qui n’est pas assez à Gauche selon eux !Bon sang mais c’est bien sûr, si on les laisse faire la tête de “Moi Président je ferai en sorte que….” pourrait bien rouler dans la sciure ainsi que celle de ses ministres !..Alors oui, il faut que les forces de l’ordre , sanguinaires agissent !

  2. ramassis de stockiste bolchevik rejetons du socialisme moribond !!

  3. Thierry Michaud-Nérard, quand il entend le mot “culture”, il sort son révolver et tire dans le tas.

  4. Les petits techniciens de la révolution marxiste-léniniste connaissent leur bréviaire sur le bout des doigts. Dommage qu’ils ne soient pas aussi performants sur scène, dans leurs boulots et dans leurs études… On pourrait en faire des gens de haute volée ! Mais ils ont décidé de mettre tout leur potentiel au service d’une connerie idéologique enterrée depuis le Mur de Berlin. Comment appelle-t-on cette propension intellectuelle ? De la paléopsychologie. On la trouve à notre époque par exemple chez les écolos qui veulent nous faire retourner à l’âge des cavernes… etc.

    • “François Servenière
      Les petits techniciens de la révolution marxiste-léniniste connaissent leur bréviaire sur le bout des doigts”

      Ces petits techniciens d’aujourd’hui finiront comme, fonctionnaires, députées, sénateurs, préfets, présidents de régions, ministres et peut être même, qui sait, un président, ce sont ceux qui dirigeront notre pays demain.
      Pour s’en convaincre, il n y a qu’à voir ce que sont devenus une partie des mêmes petits techniciens de mai 68.

Les commentaires sont fermés.