Ploërmel : le journaleux Laurent dénonce l’extrême droite
Décidément, mes informateurs ne sont plus à la hauteur. Je découvre, avec un mois de retard, cet article de Ouest-France, signé par le journaliste Raphaël Laurent, et daté du 14 août, date du troisième rassemblement que nous avions organisé à Ploërmel, avec la venue du général André Coustou.
Il se trouve que j’étais à Ploërmel, lors de ce troisième rassemblement. Je peux donc témoigner que ce journaliste n’a jamais posé de questions aux organisateurs, et qu’il n’a pas eu la politesse de se présenter. Mais il n’était pas là pour cela. Je revois sa silhouette, il était le seul à porter un masque. Bien dressés, les journalistes, et tellement obéissants ! Il s’est donc permis de qualifier ce rassemblement d’extrême droite, et de présenter Pierre Cassen comme “une figure de l’extrême droite”, rien de moins. La seule explication qu’il donne, pour justifier cette classification qui se veut infamante, est qu’il aurait créé Riposte Laïque, qui revendiquerait une islamophobie assumée. Donc, combattre l’islam, c’est, dans le logiciel de ce journaleux, se situer à l’extrême droite. Les nombreux apostats que je connais seront ravis d’être, eux aussi, classés dans cette catégorie.
La présence du général Coustou conforte la brillante analyse du vaillant journaliste de Ouest-France, qui, relayant la propagande de Mélenchon, diabolise les militaires auteurs de la fameuse “tribune des généraux”.
Et la présence, discrète, d’Agnès Richard, ancienne conseillère régionale du RN, au milieu d’une centaine d’autres personnes, était la preuve que l’extrême droite noyautait le mouvement ! Probablement que les grands démocrates que doit fréquenter ce journaliste l’auraient expulsé aux cris de “F comme facho, N comme nazi”, et l’auraient peut-être courageusement molestée, à dix hommes contre une femme.
Tout est fait dans cet article ordurier pour discréditer le rassemblement. On parle d’un monologue de Pierre Cassen, en oubliant de préciser le rôle d’Eric Delamain et de Michel Charluet, autres organisateurs, et surtout le fait que plus d’une dizaine de personnes prennent ensuite spontanément la parole.
Peu importe à ce plumitif que depuis dix-huit mois, nous combattions la dictature sanitaire, d’abord le confinement, puis le couvre-feu, puis les masques, puis la vaccination obligatoire, avec constance et cohérence. La seule chose qui l’intéresse est de nous classer à l’extrême droite, ce qui, dans l’imaginaire, nous amalgame à Hitler ou à Mussolini, et nous rend donc infréquentables, sans que les journalistes qui nous affublent de ce qualificatif n’aient besoin de justifier les raisons pour lesquelles ils nous affublent de cet étiquetage.
Peu importe que nous ayons produit de nombreux articles, expliquant que nous étions aux antipodes de ce qu’ils appellent l’extrême droite, et démontrant que ceux qui se réclament de la gauche, actuellement, sont bien plus proches, par leurs pratiques violentes, des milices fascistes qu’ils prétendent combattre.
Les lecteurs de Ouest-France, journal qui se distingue, comme la presque totalité des médias, par sa soumission à la politique sanitaire de Macron, et une propagande quotidienne en faveur des mesures liberticides prises par ce régime, ne sauront donc pas que des dizaines de personnes, chaque samedi, prennent la parole à Ploërmel, pour expliquer la réalité de leur quotidien, et organiser des solidarités actives entre personnes victimes de difficultés quotidiennes, suite aux interdits professionnels qui se multiplient. Ils ne sauront rien de certains témoignages bouleversants que nous avons entendus, et de la profonde détresse, mais aussi de la détermination, des manifestants.
Ils ne sauront pas davantage qu’à Ploërmel, on ne demande pas aux gens pour qui ils votent, qu’on ne parle jamais islam, ni immigration, mais que la base des rassemblements se situe uniquement contre le passe sanitaire, contre l’obligation vaccinale et pour la défense des libertés publiques, et que les seuls drapeaux autorisés sont le drapeau breton et le drapeau français, pour unir les manifestants, et éviter toute division et toute manœuvre qu’on a bien connues lors du mouvement des Gilets jaunes.
Par contre, les lecteurs de Ouest-France en apprendront une bonne, qui confirme le grand professionnalisme de Raphaël Laurent. Voulant démentir les propos d’Agnès Richard, il ose écrire que la Sécurité sociale n’appelle pas au téléphone les non vaccinés ! Difficile de ne pas évoquer une célèbre phrase de Michel Audiard, lui aussi classé à l’extrême droite par une certaine presse.
Quel était le but de cet article qui se voulait délateur ? Attirer l’attention des gauchistes, pour leur montrer qu’à Ploërmel, des manifestants qui ne pensent pas comme eux osaient venir s’afficher en toute impunité.
Le chiffon rouge fut donc agité, et la semaine suivante, par le plus grand des hasards, nous eûmes la visite de cinq provocateurs, à l’allure gauchisante, qui cherchèrent à perturber le quatrième rassemblement. Le sang-froid et la détermination des manifestants les empêcha de parvenir à leur fin, et le rassemblement put continuer à se dérouler normalement.
Mais le journaliste de Ouest-France Raphaël Laurent avait rempli sa mission de bon petit journaliste aux ordres, il avait dénoncé à ses petits copains ce qu’il appelle l’extrême droite.
Staline disait à ses camarades qu’il fallait appeler “fascistes” tous ceux qui n’étaient pas communistes, et que le temps qu’ils se défendent de cette accusation serait autant de gagné pour les empêcher de parler d’autre chose. Manifestement, il a fait des émules du côté de Ploërmel, où ce journaleux classe donc à l’extrême droite ceux qui ont le malheur d’aimer la France et de se battre contre la dictature sanitaire.
Encore toutes mes félicitations au vaillant journaliste de Ouest France Raphaël Laurent, il est totalement représentatif de ce milieu de petits bobos vaccinés et masqués qui méprisent la résistance du peuple.
Martine Chapouton