Le paysage politique de notre pays a été fixé par les résultats de l’élection présidentielle de 2022, la seule élection qui compte pour notre électorat avec 74% de votants au premier tour, ce qui conforte le caractère monarchique de notre République en concentrant l’essentiel du pouvoir à l’Élysée.
C’est aussi pour cela qu’avec presque quatre ans d’avance, le monde politique français s’agite grandement pour se préparer à l’échéance prochaine en sachant de plus que l’actuel locataire de l’Élysée ne pourra pas y rester.
L’élection présidentielle de 2022, appuyée par les Législatives qui ont suivi et les différentes enquêtes d’opinion menées depuis 2 ans, montre que la paysage politique français s’organise autour de trois forces politiques qu’il convient d’analyser à la lumière du sondage le plus récent :
D’abord, le conglomérat hétéroclite de la NUPES qui se veut l’union de LFI, des écolos et des restes du PS et du PCF n’est qu’un attelage brinquebalant (mais nocif) d’intérêts individuels et d’idées fumeuses, d’égos avides de pouvoir et d’attitudes politiques destructrices pour la France et son Peuple. Cette étrange troupe où chacun tire la couverture à soi n’a plus rien à voir avec l’ancienne « gauche historique » dont elle garde les oripeaux pour mieux tromper un électorat populaire qui la fuit de scrutin en scrutin mais qui reste important. Dans le domaine social, dont la NUPES se réclame, elle manipule ses électeurs en les amenant dans un combat contre la réforme macronienne des retraites alors que les dirigeants de ce mouvement sont signataires et héritiers de ceux qui ont approuvé (Chirac et la « gauche plurielle » de Jospin) le protocole européen de Barcelone, en 2002, qui entérinait la fin de la retraite par répartition et la mort des services publics…
Même quand elle prétend lutter contre le chômage endémique qui frappe notre pays, elle ment à ses électeurs car elle est pour l’ouverture totale de nos frontières, la régularisation des clandestins, le regroupement familial, le droit du sol, toutes décisions qui accroissent le nombre des demandeurs d’emploi et celui des inactifs, détruisent la politique sanitaire et sociale, développent l’insécurité au quotidien, conduisent au changement de population et à la domination de minorités anti-laïques et anti-démocratiques.
C’est que ces gens ne sont plus soutenus que par les plus larges couches issues de l’immigration et la bobocratie « de gauche », la petite bourgeoisie urbaine qui constitue les métiers de service, de la communication, des médias, du spectacle, de l’enseignement… En ce sens, ils agissent comme les justificatifs de la politique européenne et mondialiste que mène Macron en faisant passer ce dernier pour un modéré qui « protègerait la France et les Français » des excès de l’immigration, du danger islamique, de l’idéologie « woke », de l’écologie punitive si bien représentée par les imbéciles d’EELV. Macron a besoin de la NUPES comme la NUPES a besoin de Macron : ce n’est pas par hasard que ces gens de la NUPES d’aujourd’hui (et des syndicats CGT et CFDT entre autres) ont tout fait pour faire élire et réélire le dangereux élyséen actuel.
Il reste que ce mouvement qui va s’entre-déchirer au moment des Européennes (il y a des moyens à prendre, des tribunes à tenir… et des rapports de force internes à constituer) pèse lourdement (28 à 30 %) sur notre pays et freine fortement l’émergence d’un vrai changement politique en bloquant les votes populaires qui devraient aller vers le camp « populiste et souverainiste ».
Il y a, ensuite, la « Macronie » qui, de fait, n’existe plus qu’à travers l’expression du pouvoir en place. La faiblesse du soutien populaire à ce qu’elle représente (de 20 à 24 %) conduit ceux qui tirent les ficelles de la politique européenne, pro-américaine et pro-OTAN de Macron à anticiper son remplacement. Il semble que Davos, le Bilderberg, La City et Wall Street jouent la carte « Philippe » dont le meilleur titre de gloire est, quand il participait à la direction d’AREVA, d’avoir œuvré pour acheter une mine d’uranium au Niger, mine où il n’y avait plus d’uranium ! Des « ministricules » s’agitent autour, mais c’est pour jouer les « utilités » et faire diversion, et une partie des LR préparerait Wauquier qui a du mal à percer tant il est dans l’ombre et tant sa propre famille politique lui « savonne la planche ». Il est patent qu’une partie très forte de l’appareil LR (et annexes) et de l’électorat clientéliste qu’elle draine n’attend que le moment propice pour se rallier à Macron, mais pas trop vite pour continuer à « blouser » les électeurs. Si « ce camp-là », qui grappille dans l’ancienne « gauche », qui puise dans « les écolos », qui regroupe l’ancien « Centre » et une partie de l’ancienne UMP, avait deux candidats en 2027, il aurait de fortes chances d’être éliminé au premier tour… avec le risque de voir une « prétendue gauche » regroupée le dépasser, et, présent au second tour, son succès face à Marine Le Pen ne pourrait être certain.
Aussi les vrais tenants du pouvoir dont Macron est l’homme de paille regardent-ils avec intérêt les premiers sondages sur la future présidentielle et ont-ils noté que le camp populiste culminait à 38/40% selon les candidats en face de lui, que ce camp « populiste-souverainiste » était dominé par le RN et MLP qui, avec plus de 30% des suffrages potentiels écrasaient totalement les groupuscules à la Zemmour, Dupont-Aignan, Philippot ou Asselineau, groupuscules plombés par leur cantonnement dans un pré-carré que chacun cultive avec la conviction d’avoir raison tout seul.
Et la nocivité de la politique menée par Macron ne faisant que s’aggraver, il y a fort à parier que la barre « populiste » va s’élever encore, et celle qui représente la quasi-totalité de ce mouvement et le conduit fermement va voir son score se bonifier. L’élection européenne à venir, par son caractère « à la proportionnelle », par la multiplication des listes (souvent inutiles et « folkloriques ») et à cause des 50% de votants habituels (ça ne changera pas) , diluera un peu l’état des lieux exposés ci-dessus, mais ne changera en rien les lignes de force et les intentions électorales en vue de 2027 . Les questions posées aux différents protagonistes seront les mêmes qu’aujourd’hui.
Mais, parce qu’il y a un « mais », tout ceci n’est appréhendable que si rien ne change dans l’ordre de l’international et du géopolitique. Parce que la France n’est pas isolée sur ce continent ni sur cette planète, son orientation politique impacte « l’état du monde » et impose que ceux qui veulent la changer passent par la voie démocratique, c’est-à-dire le suffrage universel malgré ses limites et les malversations qu’il peut engendrer. La France fait partie de l’OTAN, elle est soumise à la politique du « dollar américain », elle est adepte de l’idéologie américaine portée par tous les moyens de communication de masse, tous les réseaux informatiques, tous les « produits » culturels . Ne nous faisons pas d’illusion : le moindre départ de « guerre civile », la moindre tentative de « révolution, la moindre révolte armée verrait débouler « les chars de l’OTAN »… et que personne ici n’imagine que Poutine ou XI interviendrait : de nous, ils se « tamponnent ».
Ce qui se passe en Ukraine doit nous faire comprendre le vrai enjeu planétaire : l’intervention russe était destinée à bloquer l’expansion de l’OTAN vers ses frontières et la menace nucléaire que cela occasionnait, étant entendu que les USA (les vrais maîtres de l’OTAN) ont toujours exprimé leur désir de bloquer et d’affaiblir la Russie afin d’avoir les mains libres pour enfermer la Chine et l’empêcher de dominer. La guerre en cours est une guerre entre la Russie et l’OTAN, et la France est du côté de l’OTAN, que nous le voulions ou non parce que l’on ne nous demandera jamais notre avis. Mais cette guerre est aussi géo-économique pour la maîtrise des hydrocarbures (qui ont encore un bel avenir !) et des matières premières, géostratégique pour la maîtrise des grandes voies de circulation sur la planète, géo-financière pour s’abstraire de la main mise du dollar sur la vie économique mondiale, géopolitique pour faire surgir un monde multipolaire de pays souverains (exemple des BRICS) à la place de l’hégémon unipolaire américain né de Yalta et de la fin de l’URSS.
Dans cette guerre aux multiples facettes (et il y a de fortes chances qu’elle devienne totalement « chaude » dans sa phase militaire : la guerre est l’accoucheuse de l’Histoire !), nous sommes du côté des futurs vaincus. Mais c’est d’un temps « historique » dont nous parlons ici et il reste le temps présent.
Tout cela pour bien montrer que tout ne dépend pas de nous, ici, en France, et que si nous croyons à un « total renversement de table » , nous nous leurrons totalement.
Bien malin celui qui peut voir clair, à notre niveau (mais même à quasiment tous les niveaux) et qui peut dire de quoi le « monde de demain » sera fait. Nous sommes dans la même situation que celle du « Poilu » de 1914 à qui on aurait demandé de quoi serait fait le monde d’après « sa guerre » quand il croupissait au fond d’une tranchée.
La France sera confronté à un choix important en 2027 . Même si ce choix ne transformera pas notre pays en profondeur, il peut induire plus de justice, plus de liberté, plus de sécurité, moins d’injustice, moins de gaspillages… Il peut permettre une meilleurs industrialisation de notre pays, une plus grande reconnaissance du travail et de l’éducation, une meilleur rémunération salariale et des retraites, le développement de vrais services publics au Service du public, une plus grande expression de notre Peuple… Il peut redonner toute sa place à la famille et aux valeurs essentiels de l’humain en respectant ce qu’il est sans vouloir le transformer.
C’est donc bien la force « populiste-souverainiste » qu’il faut promouvoir en dehors de toute tentative de division ou d’affaiblissement qui favoriserait un adversaire qui pourrait être « l’ancienne gauche dévoyée et pestilentielle » si ce n’est la « Macronie » revisitée façon Philippe.
Dans l’état actuel des choses , les grandes manœuvres en cours, le « mouvement populiste-souverainiste » doit s’imposer en les déjouant, aux Européennes puis se construire définitivement, en tenant compte des forces mesurées sur le terrain électoral. Mais ces « grandes manœuvres » sont aussi destinées à faire en sorte que « tout change pour que rien ne change ». C’est pour cela qu’il n’est pas exclu que l’on assiste à une « mélonisation » du RN et de MLP… Il n’est d’ailleurs pas exclu que cela ait commencé.
Le 20 septembre 2023
Empédoclatès
Intéressant. Content de vous lire à nouveau, cher Empedoclates.
C’est Jeanne DARC qui doit être fière….
Je me repete, mais y a t-il une autre option valable !
µ ou son dauphin sera élu en 2027. La poissonnière et sa secte n’ont aucune chance de gagner seule. Et comme, il ne ferons aucune alliance, c’est perdu d’avance, donc un vote inutile.
Seul espoir, que les vrais patriotes d’ici là s’unisse sur une liste anti-UE commune : Zemmour+Philipot+NDA+Asselineau+DeVillers+Martinez+etc… dernière chance avant la charia. Aurons t’ils assez d’intelligence a mettre leurs egos de coté ?
Jupiter se la joue roi soleil. Ces deux pitoyables pitres (lui et son débris-chel) nous montrent ce que sont les ‘valeurs de la république’ issue de l’assassinat de notre roi, en recevant en grandes pompes celui d’un pays qui nous a toujours tiré dans les pattes.
Peu importe, tout ce cinéma n’a qu’un but mettre en valeur pharacron car il sait que le peuple francon régicide si intéressé par la royauté des autres sera certainement conquis, un peu comme l’ami ‘Robert de Baisier’ exalté par cette flatteuse ‘image de la France’.
Roro ferait bien de s”en préoccuper concernant les sujets majeurs et arrêter de nous ‘enfuler’ avec de la poudre aux yeux.
https://m.youtube.com/watch?v=gDq690t6u_M Il faut un monstre pour parler du penseur ? C’est la position que tout être peut adopter tous les matins en se demandant si ça vient ? Inutile de penser dans notre pays tout se décide à Bruxelles cela explique les choux garnis ? La France a perdue son doigt de direction sauf pour dire, je peux ? Réponse NON …
Reconquete n’ est pas un groupuscule et Zemmour est le seul parmis politiques et journaleux à parler de facon claire et courageuse rien a voir avec la ni droite ni gauche du RN adoubée par le grand cadi de Mayotte
y a t-il une politique française?
Empédoclatès, bon article, mais, personnellement, je ne crois plus du tout au fait que ce sera un parti politique qui sera à l’origine du soulèvement d’une partie du peuple français !!
Trop d’égos, trop de tiraillements, il n’est qu’à voir le “dernier épisode” en date, je parle de Damien RIEU & Pierre CASSEN …
A mon sens, ce sera le fait de quelqu’un, ou peut-être d’un groupe de personnes, décidées, qui “surgira” au moment des premiers signes d’effondrement du pays, pour les raisons que nous connaissons tous ici, dont la déclaration de guerre officielle par le NAZISLAM, n’est pas la dernière des raisons …
Personnellement, je suis aussi pour commencer à se regrouper, par zones géographiques, mais déjà à réfléchir à la tournure que va prendre la présente situation, sachant que le pronostic vitale pour la France est engagée, là …
J’ai déjà écrit et décrit ce que je vois dans un proche avenir …