Pour défendre notre France charnelle agressée, les demi-mesures ne sont plus de saison

Islamectomie Plus PédaloEn 1922, Lénine se demandait « Que faire ? », aujourd’hui les patriotes se posent le même genre de question, plus exactement, ils s’interrogent sur les principes qui sous-tendent leur action de défense de la France. Différents textes plus ou moins polémiques se sont affrontés sur différents sites, Riposte Laïque, Résistance Républicaine, Boulevard Voltaire et d’autres sans doute ; ils ont échangé des arguments mais aussi parfois des noms d’oiseaux.

Sur Riposte Laïque, il y a eu le vigoureux texte de Jacques Philarcheïn (http://ripostelaique.com/la-resistance-patriotique-senracine-dans-la-france-avant-que-detre-republicaine-ou-jacobine.html) qui appelle un chat un chat et met les pieds dans le plat ; c’est ce qui est bien avec cet auteur, sa pensée est claire et lumineuse, elle contient plein de morceaux d’intelligence et 0 % de langue de bois ; franchement, je crois bien que je suis d’accord avec lui.

Puis il y a eu la cinglante réponse de la Reine Christine (http://ripostelaique.com/parce-que-la-france-les-decoit-ils-sen-prennent-a-la-republique-et-a-la-laicite.html), qui, en énergique patronne de Résistance Républicaine, siffle la fin de la récré et rappelle les fondamentaux républicains intangibles, rassemble les brebis égarées, remonte quelques bretelles relâchées et resserre partout les boulons qui pourraient provoquer un déraillement ; et au passage, elle excommunie à moitié Philarcheïn ; franchement, elle est tout à fait convaincante.

Alors, match nul ? Non, car l’héritage de 1789, les Lumières, la République, la liberté, l’égalité, la fraternité, la laïcité, Voltaire, tout ça, c’est bien et ça mérite d’être défendu mais je pense que c’est désormais hors-sujet. On n’en est tout simplement plus là, on est dans une situation si critique que les vaticinations abstraites, c’est plus maintenant. Aujourd’hui nous sommes attaqués de toutes parts, nous reculons partout et nous cédons un terrain que nous ne sommes pas près de revoir. Non seulement la laïcité devient notre ligne Maginot mais nos propres valeurs sont retournées contre nous, comme ces maladies où le système immunitaire se retourne contre le corps qui l’héberge.

Aujourd’hui, il ne se passe plus une semaine sans qu’une pauvre petite chose délicate soigneusement enfermée dans son voile ne vienne pleurnicher spectaculairement dans les médias qu’elle a subi une « agression raciste » par d’affreux « crânes rasés d’extrême-droite », et Valls, faux dur et vrai dhimmi rampant, surenchérit immédiatement en déversant son jerrican sur le feu et en se fendant d’une de ces menaçantes déclarations anti-françaises et lèche-babouches dont il a le secret. Récemment, des barbus en pyjama ont appelé à la création de milices d’autodéfense contre nous (http://www.fdesouche.com/396689-argenteuil-les-musulmans-veulent-creer-des-milices-dautodefense-et-les-repandre-en-france). Une fois de plus, ce sont les agresseurs, les envahisseurs, qui se font passer, avec un formidable culot, pour les victimes. Mais imaginons que nous ayons nous-mêmes appelé à la création de telles milices pour nous défendre d’eux, ce qui serait assez justifié dans l’état actuel de la France, et c’est tous les talibans de la bien-pensance qui nous seraient tombés dessus comme un seul homme avec les hurlements de putois, les insultes et les menaces habituels ; tandis que là, pas un mot, et lorsque ces milices existeront effectivement, on trouvera tous les arguments pour justifier et leur existence et leurs exactions et nous l’aurons dans le baba, une fois de plus ; et au nom de nos valeurs républicaines, en prime !

voiléedrapeauLa toute première priorité quand la maison brûle, c’est de défendre notre peau et la France charnelle que nous aimons, c’est la légitime défense de nos personnes, de nos familles, de nos biens, de nos modes de vie, de notre civilisation pleine de défauts contre la barbarie mortelle qui l’assassine à petit feu. Ne nous trompons pas d’ennemis (je dis bien ennemis, pas adversaires) : nos ennemis sont tous ceux qui haïssent la France, même et surtout lorsqu’ils se réclament des mêmes valeurs républicaines que nous ; cette guerre d’un nouveau genre n’est pas d’abord entre des partis, des idéologies, des croyances, des religions ou des races antagonistes, elle est d’abord la guerre de ceux qui détestent la France et veulent la faire disparaître dans le tout-à-l’égout de la globification heureuse contre ceux qui s’obstinent à l’aimer et à la défendre ; comme on le faisait jadis pendant la Guerre Froide, on a vite fait de sanctifier les premiers en « progressistes modernistes » et de diaboliser les seconds en « conservateurs réactionnaires », mais c’est un contresens absolu car, en réalité, les premiers sont du côté de la mort alors que les seconds sont du côté de la vie, les premiers ont régressé jusqu’à l’Arabie bédouine du VIIe siècle quand les seconds vivent ici et maintenant, les premiers fantasment un imaginaire conte de fée pour imposer leur cauchemar alors que les seconds affrontent le réel tel qu’il est.

Et les demi-mesures ne sont plus de saison : croire, par exemple, qu’il suffirait de contraindre les musulmans à expurger leurs textes sacrés de tout ce qui n’est pas compatible avec la République, sur le modèle de ce que fit Napoléon avec les juifs en 1808, en échange de leur meilleure intégration à la France ; l’Islam étant un fossile vivant inchangé depuis 1400 ans, c’est une illusion de croire que nous pourrions contraindre les musulmans à quoi que ce soit. Quand un membre est gangrené, il faut le couper sans tarder, c’est l’unique solution pour espérer sauver ce qui reste du patient, toute autre ne peut qu’aboutir à la mort du patient ; et même celle-là peut aboutir à la mort du patient, mais, au moins, on aura tenté quelque chose.

Plus tard, quand nous aurons remporté cette guerre qui nous est imposée, nous pourrons toujours revenir en nos chapelles respectives et nous empailler bruyamment pour décider de la nouvelle organisation de la France à mettre en place, mais comme nous ferons cela devant des champs de ruines, des tonnes de décombres et des grands cimetières sous la lune, ruminant dans nos têtes l’angoissante question existentielle qui résume toute l’histoire de l’humanité (« Comment en est-on arrivé là ? »), je suis sûr que nous aurons un regard autrement plus lucide et réaliste sur ce qu’il sera alors possible ou non de faire. Qu’on songe au programme du Conseil National de la Résistance, rédigé en mars 1944, qui tient sur moins de 10 pages et qui a brillamment guidé la France pendant sa reconstruction d’après-guerre et les 30 glorieuses qui ont suivi ; pas mal, non ?

Nicolas Machiavel n’était pas le penseur « machiavélique » et cynique de la fin qui justifie les moyens, comme l’affirme bien à tort la postérité, mais le penseur réaliste de « qui veut la fin veut les moyens », ce qui est entièrement différent et est une démonstration de bon sens, de pragmatisme et de logique. Donc, à la suite de Machiavel et pour ce qui me concerne, je suis prêt à m’allier au Diable s’il le faut, quelles que soient ses idées, ses valeurs, ses ambitions ou ses arrière-pensées, dès lors qu’il s’engage loyalement à mes côtés à défendre la France. Et s’il réclame ensuite mon âme en paiement, je la lui céderai sans discuter et il sera bien attrapé quand il verra qu’elle n’existe pas !

10novembrefouleLa France charnelle, c’est le beau texte de Caroline Alamachère ( http://ripostelaique.com/quelques-jours-en-france-profonde-il-est-beau-mon-pays.html ). C’est ce qui reste encore tout au fond de notre « identité nationale », ce que la détestable Aurélie Filippetti qualifie de « France moisie », de « France rancie » (http://www.youtube.com/watch?v=x30gLV5up0k) ; à ses yeux, il est évident que nous valons moins encore que des sous-chiens, nous ne sommes que de la moisissure, de la pourriture, de la merde, peut-être même de la sous-merde ; j’ai honte quand je pense que mes ancêtres et les siens viennent du même pays. Mais cette France charnelle va disparaître, lentement mais inexorablement, si nous ne nous bougeons pas les fesses très vite.

Il y a quelque temps, dans la salle d’attente d’un hôpital, j’ai vu une grosse femme africaine, en costume de là-bas avec sur la tête une sorte d’élégant abat-jour à clochettes, le ventre bien proéminent comme il se doit, occupant sans vergogne plusieurs places et parlant très fort et en langue de là-bas dans son téléphone portable. Pourquoi ai-je eu l’impression que cette CPF (Chance Pour la France) était surtout une chance pour elle et une calamité pour la France ? Au mur était affiché un avertissement prévenant que l’attente risquait d’être plus longue qu’à l’ordinaire en raison « d’un afflux exceptionnel de patients depuis plusieurs jours ». Quelle pouvait bien être la raison de cet afflux pudiquement qualifié d’exceptionnel ? Bon sang, mais c’est bien sûr ! c’est le Ramadan, évidemment, l’interdiction imbécile de boire la moindre goutte d’eau pendant la journée, surtout en plein mois d’août, ne pouvant que conduire directement aux urgences. Pourquoi multiplier les interdictions sanitaires (tabac, alcool) ou les obligations sécuritaires (vitesse, ceinture de sécurité) si c’est pour prendre en charge une aberration exotique importée, un supposé « grand moment de spiritualité, de partage et de convivialité » (© toute la collabosphère énamourée), en réalité une goinfrerie obscène déguisée en pseudo-jeûne et qui a fait, depuis longtemps et partout où elle sévit, la preuve de sa stupidité et de sa dangerosité ? Pourquoi ai-je eu l’impression que nos services médicaux et sociaux, déjà bien malades, ne pouvaient que crever d’engorgement par thrombose fatale à brève échéance, avec toujours plus de bénéficiaires (qui savent exiger leurs droits, en langues étrangères) à satisfaire et toujours moins de cochons de payants (qui signent les chèques, en français) à racketter ?

Et lorsque je vois, dans ma ville de banlieue, toutes ces femmes d’Afrique noire ou d’Afrique du Nord, habillées comme là-bas ou hermétiquement empaquetées à la musulmane, qui parlent fort et presque jamais en français, encombrées de leur marmaille surnuméraire, née ou à naître ou en train de mijoter, je me dis que c’est ça la France d’aujourd’hui et plus encore celle de demain et ça me fait peur tellement je me sens étranger à cette France-là : ce n’est pas ma langue, ce n’est pas ma culture, ce n’est pas ma façon de penser, ce ne sont pas mes traditions, ce ne sont pas mes lois, ce n’est pas mon histoire, ce ne sont pas mes valeurs, ce n’est pas ma religion, ce n’est pas mon peuple, ce ne sont pas mes vêtements, ce n’est pas mon comportement, ce ne sont pas mes habitudes, ce ne sont pas mes convictions, ce ne sont pas mes compatriotes, ce ne sont pas mes enfants. Ce n’est pas mon pays.

Michel Tonarelli

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