Pour l’instant, la majorité des Gilets jaunes ne parle pas immigration…

Ami lecteur, il ne t’aura probablement pas échappé qu’à Riposte Laïque, nous affichons une tendresse toute particulière pour les Gilets Jaunes.
Au demeurant, le contraire serait surprenant : Le jaune, donné initialement comme étant la couleur des cocus, des traîtres, des jaloux et des infidèles, est en passe de devenir celle des pires cauchemars de Fossoyeur 1er et de sa clique de féaux.
Celle d’une bande de gueux ne voulant plus perdre leur vie à la gagner, et de plus en plus difficilement.
Celle de prétendus pendards aux fragrances de purin sortis d’une France improbable à l’orée de la quatrième dimension, ayant jusqu’à présent échappé aux capteurs olfactifs présidentiels, sauf quand sonne l’heure de payer dîme, taille et gabelle.
Celle des trimardeurs de fond, humbles et modestes, privilégiant le travail et l’effort. Quels fous.
Celle des anormalement normaux, donc suspects.
Celle que le chambellan du palais royal n’invitera pas à la fête de la musique pour cause de manières et coloris inappropriés.
Celle d’un pays qui retrouve sa dignité.

N’empêche.
Si le malheur de la Macronie fait le bonheur des patriotes, les préoccupations majeures des G.J semblent assez éloignées du leitmotiv de notre publication, comme en témoigne cette suite de revendications :

https://www.francebleu.fr/infos/societe/document-la-liste-des-revendications-des-gilets-jaunes-1543486527

L’ensemble de ces requêtes ne paraît pas hors de prix a priori. Mais, hormis « que les déboutés du droit d’asile soient reconduits dans leur pays d’origine » -ce qui, entre nous, semble être la moindre des politesses- , rien ne concerne l’immigration à marche forcée, et son corollaire. Je vous laisse deviner lequel.

Certes, le mouvement des GJ s’inscrit dans l’immédiat. Dans l’urgence. Dans l’instant. Si la mafia aux commandes ne cesse de les étrangler, demain ils auront disparu. Après quatre décennies de déferlante migratoire, on peut bien attendre encore cinq minutes.

L’Âme des GJ a jailli du tréfonds des terroirs, souvent dans des territoires -très relativement- encore épargnés par le virus mahométan.

Mais surtout, ils ont la Morale de leur côté. Peut leur chaut de se faire traiter de beauf’s par quelques coprophages bien-pensants et malfaisants, ils échappent à l’accusation suprême et définitivement disqualifiante : Racistes !
C’est pourquoi il peut sembler peu probable que leurs actions soient en mesure de changer le cours d’une politique macronienne multiculturaliste et suicidaire.
Puissé-je me tromper.

Jacques Vinent