Pour une politique d’immigration choisie, pour contrer l’islamisation de la France

Est-il encore politiquement incorrect de suggérer une immigration choisie, compatible avec les valeurs de la France ?

Les pages de notre Histoire se tournent et l’heure n’est pas à la repentance que réclament certains,  mais à l’urgente nécessité de repenser notre espace  géopolitique en nous fondant sur des valeurs humanistes et en faisant barrage à toute idéologie religieuse et/ou politique qui nous détournerait de cet objectif.

Commençons par les Haïtiens : voilà un peuple qui a subi notre colonisation dès la fin du 16ème siècle.  Et l’esclavage qui allait de pair.

Haïti compte quelque 10 millions d’habitants.  Le pays est exsangue. Il a besoin d’aide mais les médias n’en font pas grand cas : Haïti n’a ni gaz, ni pétrole, ni rien qui intéresse nos puissances occidentales ou le reste du monde.

Pourtant, comment mieux aider Haïti qu’en accueillant, en intégrant et en donnant la nationalité française à des gens sans ressources qui ne souhaitent qu’une chose : travailler chez nous et devenir des citoyens à part entière ?  Travailler, pas profiter.  Pas faire de procès au nom d’une histoire coloniale dont nous ne sommes que les héritiers. Pas venir en France avec un esprit revanchard, de conquête sur l’ancien oppresseur.

Comme dans l’histoire de tous les peuples, en Haïti, le temps a fait son oeuvre : il a sédimenté le pire, mais aussi le meilleur.

Les Haïtiens sont majoritairement chrétiens.  C’est dire qu’ils ne nous imposeront ni la reconnaissance du foulard, ni celle de la burqa ou du niqab,  ni la ségrégation sexuelle dans les hôpitaux et les piscines, ni les menus spécifiques dans les cantines des écoles  de la République.

Bref, ils sont compatibles  avec nos valeurs et, partant,  solubles dans le creuset républicain.

Ils n’ont que faire de la charia.  L’islam leur est étranger mais pas pour très longtemps : il gagne du terrain – quelques milliers de musulmans en 2012 – mais la misère ouvre grand la porte au prosélytisme des imams.

A nous de jouer et de déjouer cette nouvelle proie de l’islam qu’est le peuple haïtien.

Puis il y a les Roms.

Venus de très loin en Asie, ils sont Européens depuis au moins huit siècles.  Ils ne sont pas musulmans. Ils n’ont que faire de la charia.

Ils ne nous imposent ni le port du foulard, ni celui de la burqa ou du niqab,  ni la ségrégation sexuelle dans les hôpitaux et les piscines, ni les menus spécifiques dans les cantines des écoles de la République.

Bref, ils ne sont pas, aujourd’hui,  tels que nous les souhaiterions mais ils sont compatibles et, partant, solubles dans le creuset républicain.

Serait-il si difficile de les intégrer, d’en faire des citoyens à part entière ? Il ne suffirait que d’une volonté politique et, bien sûr, d’argent bien dépensé, plutôt que de milliards d’euros dilapidés sans qu’aucun citoyen français, partie prenante de cette Europe dont on nous vante les bienfaits, ne puisse demander des comptes pour comprendre où vont ses impôts.

L’Espagne, depuis avril 2010, a conféré aux Roms le statut de minorité nationale et mis en oeuvre un ambitieux plan d’action pour le développement de cette population. Que ne suivons-nous son exemple ?

Ne pouvons-nous choisir d’assimiler les Roms dans l’espace républicain plutôt que de continuer à accueillir des populations musulmanes dont la religion est incompatible avec notre démocratie ?

Oui, nous le pouvons. Il suffirait de mettre un terme à la gabegie européenne et hexagonale.  Il suffirait d’une volonté politique radicalement différente de celle, munichoise et suicidaire,  qui anime nos dirigeants.

Il suffirait de réapprendre à aimer notre patrie, à aimer nos valeurs, à nous aimer plutôt que de battre notre coulpe à l’infini pour une Histoire que nous n’avons pas écrite et dont nous ne sommes que les héritiers, pour le meilleur et pour le pire.

Combien de milliard d’euros dépensés par Bruxelles pour des programmes inutiles, voire mafieux ?

Citons l’exemple de la Sicile, toujours aussi peu développée depuis l’entrée de l’Italie dans l’Europe,  malgré les milliards d’euros de subventions européennes dont on ne sait que trop bien  quel genre de comptes bancaires ils alimentent.

Aux yeux du petit contribuable, que représentent ces sommes gaspillées ?  Plus rien, tant elles sont démesurées.

Tout cet argent ne devrait-il pas être mis au service d’un vaste projet d’intégration, au sein de l’Europe, de peuples stigmatisés par l’Histoire, mais qui ne prétendent pas pour autant nous imposer une culture radicalement opposée à la nôtre ?

Lutter contre l’islamisation de l’Europe est une nécessité absolue.  Encore faut-il s’en donner les moyens par des politiques migratoires réfléchies,   accompagnées de financements massifs qui permettront à des populations   compatibles avec nos valeurs d’assumer leur pleine citoyenneté dans notre mosaïque démocratique européenne.

Seul l’islam, religion politique,  est incompatible avec les fondements de nos sociétés occidentales.

Pour le reste, la France doit rester une terre d’accueil et d’intégration.  Les plus grands noms de notre littérature, de notre monde artistique et scientifique, sont là pour nous le rappeler.

Eve Sauvagère

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