En ce jour commémoratif où il est rendu hommage à l’une des victimes d’un « fou d’allah » qui exprimait tout simplement sa haine irraisonnée pour la France, l’Occident, les Chrétiens, une question se pose. Que vaut cet hommage ? Certes, un militaire a été tué et il est normal que la Nation se recueille sur la mort d’un de ses enfants. Ce qui me gêne, sans faire montre d’un esprit particulièrement « tordu », c’est cette démarche particulière d’un gouvernement dont je doute de la sincérité et pour la démagogie duquel je n’ai par contre aucun questionnement. Cette victime se nomme Imad Ibn Ziaten.
Qu’en est-il de Mohamed Legouad et d’Abel Chennouf qui furent massacrés, par le même tueur et de la même manière ? Seront-ils traités sur un même pied d’égalité et puis déclarés, eux aussi, « Morts pour la Fance » ?
Les deux policiers tués sur le périphérique au mois de février par des voyous venus « d’ailleurs » n’ont pas eu un tel hommage. Il est vrai qu’ils étaient en service, qu’ils avaient pour fonction de protéger la population, qu’ils étaient honnêtes, chargés de famille, et qu’ils ont des noms venant d’ici.
Cette différence de traitement devient insupportable. Elle alimente un sentiment d’injustice, un sentiment de trahison, nourrit colère et rancoeur. Les responsables devront un jour rendre compte à la Nation de leur bassesse.
Denis ESTIENNE