Pourquoi la RATP cache-t-elle la découverte d’un engin explosif dans un wagon du RER A ?

Les lecteurs de Riposte Laïque savent que, depuis que nous avons mis en ligne la vidéo de Guy Sauvage, informant les Français de la réalité de l’islamisation de la RATP, notamment pour les machinistes femmes, nous ne manquons pas de recevoir des informations confidentielles sur la réalité de la vie quotidienne de cette entreprise. Preuve que nous avons tapé juste…

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Parfois, nous en apprenons de belles sur l’ineffable Mourad Ghazli, quand il avoue devant un officier de police avoir bénéficié d’un emploi fictif. Mais cette fois, nous recevons une information d’une autre ampleur. Nous apprenons en effet, à la lecture de cette lettre d’un représentant du CHSCT de la RATP, qu’un engin explosif a été découvert dans un wagon du RER A, le 30 octobre dernier.

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Nous comprenons donc, à la lecture de cette lettre, dont nous avons vérifié l’authenticité, que les services de déminage sont venus sur place, ainsi que la Brigade antiterroriste. Mais le plus inquiétant n’est pas là. La bombe aurait été placée dans un wagon, sous une trappe. Or, dans les RER, les agents de la RATP interrogés nous disent qu’il n’y a pas de trappes dans tous les wagons, et qu’il faut être particulièrement bien informé pour connaître ces emplacements, les ouvrir et y déposer un engin. Il est donc impossible que cela soit, durant les heures de transport, un voyageur qui y ait déposé l’engin explosif.

On s’interroge donc sur le mutisme de la direction de la RATP, et surtout sur l’absence d’informations données aux salariés. Si la direction, cherchant à étouffer l’affaire, voire à la minimiser, nous raconte que l’engin était factice, pourquoi le taire ? Mais on peut s’interroger sur l’intérêt de glisser une fausse bombe, sous une trappe connue de très peu de personnes. De même qu’on peut se questionner sur la sécurité qui existe dans les ateliers de la RATP, quand on sait qui dépose des bombes en France et dans le monde, et quelle est la politique de recrutement qui a été menée par la direction depuis plus de dix ans.

Par contre, dans un contexte de libérations d’otages au Niger, et d’exécutions de journalistes français au Mali, si l’engin était réellement explosif, les Français, et les salariés de la RATP, sont en droit de savoir si nous avons échappé à une nouvelle catastrophe, comme lors de l’attentat du métro Saint-Michel, en 1995. En effet, et là encore le témoignage de salariés de la RATP est précieux, cette rame, examinée dans les ateliers de maintenance de Sucy-en-Brie depuis le 28 octobre, ne va dans ces locaux qu’une fois tous les trois mois.

Si des terroristes ont donc déposé cet engin incendiaire, dans l’attente de le mettre à feu quelques jours plus tard, sans connaître cette information, nous avons donc bien échappé à une catastrophe.

Nous attendons donc avec intérêt les explications de la direction de la RATP, car continuer à garder le silence alimenterait toutes les supputations…

Jeanne Bourdillon

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