Pourquoi le droit de vote ne doit surtout pas être accordé à des immigrants religieux

Chaque individu qui vit dans une société démocratique souhaite voir le pays s’adapter au progrès qu’il soit technologique ou qu’il soit moral dans le sens que les mœurs évoluent et qu’il devient nécessaire de faire évoluer notre État de droit. En quelques sortes, il est nécessaire de comprendre que de siècle en siècle la société de droit évolue. La principale évolution de notre société a été de sortir la religion du champ politique et de mettre en place la laïcité qui implique l’égalité entre les sexes et la liberté d’expression.

Le droit de vote devient alors une forme d’obligation morale de participer à cette évolution. À travers nos habitudes, nos fréquentations, on se rend compte que les mœurs et les habitudes évoluent dans le but d’apporter une plus grande sérénité à tous et non l’inverse.

Que se passe-t-il au sujet d’un immigrant sur ce point précis. Il a choisi notre pays car, il a compris que la société civile y est moderne et libre de tout dogme religieux archaïque. Cette liberté qu’il n’avait jamais vécue dans son pays d’origine était perçue comme un rêve inatteignable. Il ne savait pas qu’en arrivant dans le pays, il trimballerait avec lui tout le conditionnement culturel qu’il avait rejeté dans son pays d’origine.

Par contre après l’euphorie de son arrivée, il découvre que tout ce dont il avait rêvé, toute l’image qu’il s’était fait de ce paradis terrestre, est loin de ce à quoi il est confronté. Il devra, sans le savoir, abandonner beaucoup de ses conditionnements dogmatiques et culturels.

Alors, il va demander le droit de vote pour chercher à modifier ce qui le choque dans ce pays d’accueil. Toutefois, ce qui le choque, c’est souvent le contraste avec les conditions de vie de son enfance, toutes ces valeurs du pays d’accueil qui ne sont plus les mêmes. L’endoctrinement religieux est bien ancré dans sa tête. Alors, il aimerait bien pourvoir choisir comme au restaurant avec un menu à la carte, ce qui lui plait et ce qui ne lui plait pas. Il n’est pas conscient que cet endoctrinement religieux lui pourrit la tête et qu’il n’est pas lui-même. En arrivant dans un pays libre, il n’a pas compris que l’endoctrinement agit partout où il va et que la première chose à faire est de le dépolluer spirituellement.

Quand plusieurs de ses congénères comprennent qu’ils peuvent avoir un poids politique pour faire changer le pays d’accueil. Alors, ils comprennent qu’ils pourraient obtenir un compromis intéressant entre les avantages qu’ils ont obtenus en quittant leur pays d’origine et les inconvénients d’avoir à accepter les lois du pays d’accueil et cette fulgurante liberté d’expression qui est insoutenable. Accepter la critique est un jeu salutaire qui est insupportable pour ceux qui la découvrent.

La question qui se pose est simple. Est-ce que le poids politique de ces immigrés ne risque pas de leur permettre de faire basculer les habitants du pays d’accueil vers une société rétrograde qui ne serait plus la leur, car il ne faut pas se le cacher, si les immigrants en questions avaient été si heureux dans leurs pays, pourquoi aurait-il choisis le nôtre?

Pour ces raisons évidentes, un immigrant endoctriné par sa religion ne peut pas participer à la vie démocratique de son pays d’accueil sans d’abord se libérer de cet endoctrinement. Il a juste le droit d’en profiter comme tous les habitants du pays d’accueil.

Il est hors de question de permettre aux étrangers de saboter ce que le pays a mis plusieurs siècles à construire. La France à titre d’exemple a commencé à se libérer de la religion catholique bien avant la Révolution Française. Voltaire se retournerait dans sa tombe s’il voyait le retour en force des religions aujourd’hui.

Quand on voit par exemple, qu’en Belgique, en Espagne qui sont en fait des monarchies républicaines, les partis religieux sont autorisés, il y a de quoi se poser des questions quant à l’avenir de l’Europe.

La question ultime à se poser, est de se demander pourquoi les pays démocratiques laissent-ils les religions revenir au pouvoir alors qu’elles ont toutes pour but de saboter les grands principes démocratiques et de faire un retour en arrière sur tous les acquis du monde moderne que sont en premiers l’égalité des sexes et la liberté d’expression.

Observez que ce sont bien ces deux items qui sont attaqués aujourd’hui, en attendant la suite…!

Jean-Paul Michon

St-Augustin-de-Desmaures (Québec)

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