Pourquoi l’Occident et les peuples blancs sont-ils en train de périr ?

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L’Occident, sa civilisation et surtout les peuples blancs qui l’ont fondé sont-ils en train de périr par une malveillance extérieure ou est-ce leur cycle d’existence intrinsèque qui les pousse vers l’auto-effacement ? Ma réponse est pessimiste : les Caucasoïdes se précipitent d’eux-mêmes vers leur thanatos racial. L’un des premiers symptômes qui accompagnent leur mépris du mode existentiel de leurs ancêtres, c’est la dissolution de leur Logos, cette cessation volontaire d’exprimer des idées complexes et nuancées par l’abandon des idiomes de leurs aïeuls qui avaient pourtant accompagné les Blancs vers une grandeur unique, laquelle ne sera peut-être jamais dépassée ni même égalée à l’avenir. La blancheur des Occidentaux ne se résume-t-elle pas à un résidu qui gonfle l’arrogance de certains ? Ce signe extérieur d’un cerebral sorting des espèces supérieures, ils l’ont pourtant volontairement abandonné.

Le principal vecteur de la culture d’un peuple, c’est son mode d’expression. La langue allemande contemporaine s’auto-détruit par une pulsion vers la simplification stylistique, orthographique : le ressentiment de la femelle malchanceuse corrompt la masculinité verticale de la langue allemande. La pensée germanique sombre dans le désastre, accompagnant la philosophie, l’industrie, la politique germaniques vers la tombe. Le charlatanisme postcolonial ayant submergé nos universités empoisonne le logos français tout comme cela se fait avec les langues, et donc les structures cérébrales, scandinaves, italiennes, espagnoles… La culpabilité de cette France se normalise et les futures générations de Français, même ceux de souche, sont élevées dans la haine de la civilisation française, qu’elle soit d’origine celte ou germanique. Massacrer la langue française devient « juste », car en rejetant sa complexité et sa grammaire charnellement liée à cette unique langue européenne sacerdotale, scientifique et politique que fut le latin, l’on se présente comme les nouveaux « saints » de cette religion de l’Occident qu’est le racisme systémique anti-Blancs[1].

L’unique immense civilisation blanche qui jusque-là évitait cette supercherie postcoloniale était le monde slave. Et voilà que, avec la guerre en Ukraine (provoquée par les massacres de la population du Donbass depuis 2014, ce génocide approuvé par des officines cosmopolites), la mystification postcoloniale s’exporte chez les Slaves, même orientaux. Et à l’instar du Français qui, après avoir décolonisé une Afrique désireuse de prendre son indépendance, se fait submerger chez lui en France par les Congoïdes, les Arabes et les Berbères qui le colonisent tout en accusant ses enfants d’être des colonisateurs et en s’acharnant à « décoloniser » les Français chez eux (autrement dit, en émasculant cette verticalité mâle créatrice et en les élevant dans la haine raciale de soi), c’est maintenant le Russe qui est accusé d’être l’éternel colonisateur. Et c’est la langue russe, idiome civilisateur des Slaves de l’Est, qui est poussée par des professeurs de la slavistique occidentaux à se « décoloniser » au profit de dialectes malorussiens érigés en langue ukrainienne que même les marionnettes du régime de Kiev ne parviennent à manier dès lors qu’il leur faut vociférer des pensées quelque peu complexes, passant au russe, langue de celui qui est devenu leur ennemi depuis quelques décennies par une ingénierie sociale banale.

En effet, chaque grande langue civilisatrice se fait, comme tout ce qui se crée sur notre planète, par la violence et les armes. Dès qu’une caste guerrière d’un peuple étalait sa testostérone sur ses voisins et sur les castes inférieures de sa propre tribu, les artistes et les poètes de ce peuple commençaient à créer, poussés par la même puissance mâle, des œuvres splendides, nuançant cette langue, la perfectionnant avec une violence du Logos extrême. Et plus la puissance des armes et de l’État devenait suprême, plus le Logos de ce peuple atteignait son acmé. Telle fut dans l’histoire la monarchie française entourée d’aristocrates-guerriers d’abord francs puis aussi celtes. Ce fut la puissance guerrière prussienne qui a généré le génie de la langue allemande. Ce fut le pouvoir oppressant tant politique que militaire des Papes qui a aiguillonné le génie de langue italienne. Ce fut lorsque la royauté suédoise disposait au XVIIe et au début du XVIIIe siècles de l’armée la plus puissante de l’Occident que cette minuscule nation des terres nordiques a généré une proportion inégalée de génies tant littéraires que scientifiques[2].

Tout comme ils l’avaient fait en Occident, les Germains qui ont gouverné les Slaves au sein de l’Empire russe ont imposé cette violence civilisatrice au Logos russe qui est devenu le mode d’expression des génies littéraires qui s’épanouissaient pendant que la machine militaire impériale russe imposait son kratos à travers l’Orient et l’Occident, occupant jusqu’à la mer du Japon ou le fleuve Amour et prenant position, occasionnellement, en Europe jusqu’à Paris. Cette civilisation russe, qui est le fer de lance de l’existence des Slaves de l’Est, est en train d’être massacrée par des corporations internationales avec leurs laquais professeurs slavistes occidentaux qui exportent le plus stupidement possible ce charlatanisme postcolonial à Kiev, à Minsk mais surtout à Moscou et à Saint-Pétersbourg. Pas de Congoïdes pour l’instant : ce sont les pauvres « Ukrainiens » qui sont érigés au statut de victimes initiatiques éternelles non des Russes mais du Logos russe. Et tout comme les Français, les Britanniques ou les Italiens doivent dans la propulsion de leur civilisation tout à l’Afrique noire ou arabe, les Russes n’ont fait que piller l’immense civilisation ukrainienne, parasitant depuis des siècles les terres malorusiennes qui, de facto, existent en tant qu’État indépendant depuis 32 ans.

Une minable caste de professeurs universitaires occidentaux, victimes de la méthode globale et baignant dans cet anachronisme pseudo-scientifique qui domine depuis plusieurs générations, est en train de fabriquer à tout-va des « Ukrainiens » qui auraient fondé l’ensemble de la civilisation russe. Ils le font sans se gêner, utilisant les maillons faibles des Slaves orientaux, prévoyant déjà après la guerre vers laquelle ils ont poussé l’Ukraine de combler les lacunes en mâles ukrainiens par une immigration massive venant d’Afrique[3]. Ainsi, à supposer une victoire malheureuse de cette chimère étatique ukrainienne[4], la première génération des ancêtres de cette Waffen-SS Galicie mythifiée sera composée au moins à 40 % de mulâtres.

Toutes les facultés d’études slaves d’Occident, et pas seulement celles des pays de l’OTAN, ont obéi à cette commande postcoloniale visant à glorifier le dialecte malorussien comme une grande langue de création alors qu’elle n’a pourtant aucun acquis culturel derrière elle. Même la fameuse traduction Eneida par Ivan Kotliarevsky était un exercice de style argotique comme l’on ferait une traduction du Cyrano de Rostand en sénégalo-algérien de Seine-Saint-Denis. Nos musées occidentaux à New-York ou à Amsterdam, ou même au Kunstmuseum de Bâle soudain affichent des expositions charlatanesques transformant en « Ukrainiens » des artistes russes du XIXe et du XXe siècles nés sur les territoires de la république d’Ukraine soviétique (élargie administrativement en 1954) devenue ensuite cet État ukrainien qui n’a été déclaré indépendant qu’en 1991. Tout cela se fait simultanément et pas une seule critique d’un professeur universitaire « russiste » ou « slaviste ». Cela démontre parfaitement la critique que je formule et publie depuis des décennies : ces professeurs sont des commissaires d’une haine systémique anti-Blancs et non des scientifiques[5]. Leurs maîtres voient dans le Slave oriental l’image de leur propre ancêtre occidental encore empli de cette masculinité toxique créative et, poussés par ce Selbsthass, ils veulent faire tomber les gouvernements de Moscou ou de Minsk. Ainsi lisons-nous dans la présentation de l’exposition « Born in Ukraine » du Kunstmuseum de Bâle (avec un titre déjà inexactement traduit de l’original ukrainien «Народжені Україною») qui durera jusqu’en juillet 2023 qu’un Ilya Repine serait « Ukrainien » bien que la langue russe qui a fait évoluer ce génie le poussait vers l’Académie Impériale des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg qui, elle, était la porte ouverte vers l’Occident et non vers quelque provinciale école des arts de Kiev. Repine a été un maître non seulement entièrement russe par ses ancêtres, par sa civilisation et sa langue, par son art pictural, mais surtout une personnalité nordique qui n’a jamais manifesté un attachement à une quelconque « Ukraine ». Dès qu’il a pu, il est parti en Finlande pour s’y installer et y mourir, laquelle était sa contrée préférée. Même cette notion d’« ukrainéité » n’apparaît nulle part dans la correspondance de ce grand artiste, ce qui fait de ces professeurs universitaires slavistes occidentaux qui n’osent élever leur voix contre cette supercherie d’authentiques charlatans.

L’auteur de ces lignes a une mère juive native d’Odessa. Je connais donc personnellement cette terre de l’Union soviétique appartenant actuellement à la république ukrainienne. Jamais l’idée d’évoquer l’appartenance à une quelconque « culture ukrainienne » qui serait l’égale de la civilisation russe, allemande, française ne serait venue à l’esprit de ces ressortissants de l’Ukraine soviétique. Tous s’élançaient vers Moscou ou vers Leningrad, – sans parler du fait que pour cette élite juive originaire de l’Ukraine soviétique notamment, il s’agissait de fuir à l’âge adulte cette « ukrainéité » qui portait en elle, dans leur histoire récente, l’« holocauste par balles » pratiqué par leurs chers concitoyens ukrainiens : « La police auxiliaire ukrainienne, dont les membres étaient issus en grande partie des milices de l’O.U.N., participa en 1941 au rassemblement des juifs ; à partir de 1942, elle fut armée et se livra à des fusillades. Durant la dernière phase de l’occupation les policiers ukrainiens jouèrent un rôle déterminant dans la recherche et la liquidation des juifs qui s’étaient cachés. »[6]. D’ailleurs, la chimère ukrainienne[7] avec les cosmopolites occidentaux se moquent gaillardement de ces Juifs-là.

Le même ridicule anachronique, on le découvre dans ces expositions (ex. « Born in Ukraine » du Kunstmuseum de Bâle) qui font un Ukrainien d’un Ivan Aïvazian, ce mondialement connu peintre de marine russe d’origine arménienne devenu Ivan Aïvazovski – qui a donc russifié son nom de famille pour appartenir à la civilisation qui l’avait élevé. Né et mort dans la province de Tauride de l’Empire russe au XIXe siècle, il ne pouvait même pas connaître l’existence de cette « ukrainéité » que nos scientifiques présentent de nos jours sous prétexte que des apparatchiks soviétiques type Khrouchtchev ont changé un siècle plus tard, en 1954, sur le papier, l’appartenance de cette province impériale, la rattachant nominalement à l’Ukraine soviétique. Prétendre publiquement qu’Ivan Aïvazovski serait né en Ukraine en juillet 1817 parce la Crimée est devenue une séquence administrative de l’Ukraine soviétique durant… la seconde moitié du XXe siècle et que dont ce peintre du XIXe siècle serait ukrainien est une forme de niaiserie, certes ordinaires de nos jours dans nos facultés. Ce serait comme supposer qu’Albert Camus était un homme de lettres arabo-musulman algérien ou que la célèbre graphomane native de l’Indochine française Marguerite Duras nous a laissé un héritage littéraire vietnamien. Si l’on continue ainsi, on aura le droit de prétendre qu’Emmanuel Kant, qui a passé sa vie à Königsberg, est un philosophe russe orthodoxe puisque l’actuelle Kaliningrad est une séquence de la Fédération de Russie. Qu’importe tout cela à nos fabricants dégénérés de postcolonialisme, ces commissaires politiques portant le titre de professeurs en slavistique : ce ridicule ne les tue pas. Ils exécutent gaillardement cette commande qui vise à exploser le dernier pilier de la civilisation blanche qui est la culture russe. S’ils parviennent à intégrer dans leur propre élan autodestructeur anthropologique les Slaves orientaux, dans quelques décennies la langue russe, et par conséquent le dernier bastion des Caucasoïdes sur l’espace eurasien, sera anéantie. Il sera alors « juste » – si je peux renvoyer à cette idée de Nietzsche sur le Selbsthass des élites alexandrines[8] – d’adopter un mode d’expression simiesque en russe, car cela reviendrait à lutter contre ces colonisateurs mâles de la pauvre Ukraine pendant que celle-ci se remplira de chances pour le pays qui viendront en masse d’Afrique subsaharienne. L’effacement des Caucasoïdes sera consommé – et par conséquent l’extinction de l’humanité tout entière.

Dr Anatoly Livry, Altdorf, Suisse

[1] Cf. Dr Anatoly Livry, Le Racisme systémique anti-Blancs ou l’Holocauste des peuples blancs, Notre Lendemain, Moscou, 2022, 288 pages, avec une préface du Professeur Anatole Klyosov, ISBN : 978-5-907585-15-7.

[2] Cf. Dr Anatoly Livry, LA RACE ET L’HELLADE – Blancheur et supériorité chez les Grecs anciens, Alba Leone, Paris, 2021, 145 pages, ISBN : 978-2-9701493-0-9,  https://danielconversano.com/product/anatoly-livry-la-race-et-lhellade/

[3] Cf. Dr Anatoly Livry, «Il futuro dell’Ucraina è mulatto», Geopolitica, Moscou, 10.4.2023: https://www.geopolitika.ru/it/article/il-futuro-dellucraina-e-mulatto.

[4] Cf. Dr Anatoly Livry, «Украина–двухголовая Химера» (The Ukrainian state as a two-headed Chimera), Proceedings of the Academy of DNA Genealogy, Boston-Moscou-Tsukuba, ISSN 1942-7484, Volume 15, n°6, June 2022, р. 897-899.

[5] Cf. Dr Anatoly Livry, « La sélection universitaire des russophobes. Les pires ennemis de la Russie. », Den TV, Moscou, le 23 janvier 2023, 117 400 vues, https://www.youtube.com/watch?v=_0z4riTSnbs&t=3.

[6] Dieter Pohl, Olivier Collé, « Le génocide en Galicie orientale », Revue d’histoire moderne et contemporaine, tome 47 N°2, Avril-juin 2000, La violence nazie, p. 290-307, https://doi.org/10.3406/rhmc.2000.2014.

[7] Dr Anatoly Livry, «Украина – двухголовая Химера», газета Завтра, Москва, 23 мая 2022, https://zavtra.ru/blogs/ukraina_dvuhgolovaya_himera.

[8] Dr Anatoly Livry, Thèse de doctorat de Anatoly  LIVRY, Nietzsche et Nabokov, ANRT, Lille, 2014, 332 pages,  ISBN : 978-272-9-58538-9, anatoly-livry.e-monsite.com/medias/files/nietzsche-and-nabokov-definitif.pdf.

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8 Commentaires

  1. L’auteur, cela n’arrivera pas avec la Russie – vous ne pouvez même pas en douter.

  2. L’occident et les peuples blancs sont en train de périr parce qu’après 80 ans sans guerre, ces peuples sont devenus lâches, apeurés, endoctrinés et incultes. Tout cela ne sort pas d’un chapeau, ça été préparé de longue date par les mondialistes qui ont infiltré l’école, l’université, les médias, le monde culturel, artistique, etc. Ces peuples là (dans leur majorité) sont arrivés à maturité pour aller à l’abattoir la corde au cou et avec le sourire. On l’a vu avec la soumission au “vaccin”, le consentement au passe sanitaire et à toutes les mesures liberticides qui ont suivi. Ces peuples sont déjà presque morts mais ils ne le savent pas encore, puisque ceux qui tirent la sonnette d’alarme sont des “complotistes fachos d’extrême droite”.

    • “par les mondialistes”, commentaire exact, mais il serait utile de préciser qui sont ces mondialistes, et pourquoi la lutte contre eux est si dure !!! à cause les putains de loi Pleven-Gayssot !!! les adeptes d’une certaine religion sont devenus intouchables !!! vous voulez des noms, Soros, Rotschild(patron de macrouille)!!!

  3. Oui mais non. Ce sont bien des Ukrainiens qui ont fondé la civilisation russe. Mais on les appelait des Russes. A Moscou à l’époque, on avait des Tartares. C’est encore affirmé dans nombre d’ouvrages du 19ème siècle.

    • Quel genre de bêtises?) Quel genre d’Ukrainiens “a fondé la civilisation russe”, s’ils n’existent en tant que nation que depuis 100 ans? Auparavant, ils s’appelaient “malorosy” et étaient considérés comme russes. Le mot même “Ukraine” n’est pas une composante ethnique, mais une situation géographique. Au départ, un Ukrainien est le même qu’un Sibérien ou qu’un Parisien.

  4. OCCIDENT : Question Péril , il faut lire Marcel JOUHANDEAU …Il y a aussi Soljenitsyne ( deux siècles ensemble ) , Douguine aussi est instructif …. Mais les plus percutants sont Drummond , Celine et Bernanos …On comprendra pourquoi l’Occident est foutu en devenant l’Orient et pourquoi le Qatar , L’Arabie Saoudienne ,Israël , le Maroc et Bahrein font partie du Monde libre et de l’Occident et la Russie Chrétienne de Poutine ou la Serbie ou le Venezuela ou le Front National Gaulois font partie du Monde des Morts

  5. Livry casse nos droitards-boutiquiers ! Plus de pognon pour Zemmour-Le Pen et leurs sbires, si les Européens écoutent Livry…

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