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Pourquoi mademoiselle Bouteldja, qui hait autant la France, ne retourne-t-elle pas vivre en Algérie ?

Il est des antiracistes presque sympathiques : l’air affable et béat, ils vous présentent les pires réformes politiques avec un sourire gentil, apparemment soucieux de créer un monde sans frontières et sans racines, plein de gens qui se ressemblent et s’acceptent mutuellement dans une communion multiculturaliste douce et sordide. Et il y a les autres, les vociférants, les vindicatifs, les haineux. A leur tête, Houria Bouteldja.
Une Houria qui ne cherche nullement à faire croire qu’elle aime le monde entier et veut construire un monde plus juste. Non. L’unique mission de Houria Bouteldja, c’est de s’appuyer sur la haine pour créer un monde de violence et de racisme. Elle ne prétend nullement vouloir l’égalité pour tous. Elle défend le principe d’une revanche à prendre, dans la haine et dans le mépris absolu de la France et de ses habitants « souchiens ».
Nous connaissons tous parfaitement le couplet agressif et monotone qu’elle impose, à chacune de ses interventions publiques. Les crimes monstrueux du colonialisme. Le racisme exécrable des élites françaises à l’égard des Noirs, des Arabes, et des musulmans. L’islamophobie qui imprègne chaque centimètre carré du sol français. Rien de très neuf, rien de quoi choquer nos oreilles honteusement repliées sur elles-mêmes depuis longtemps.
La nouveauté est d’ordre formel. Houria Bouteldja ne se bat pas en faisant semblant d’être sympathique. Non. Elle agresse, elle condamne, elle salit, elle sue de haine pour un pays qui supporte sans broncher qu’une femme sortie de nulle part se permette de le calomnier sans l’expulser manu militari. Il existe un vieux conte pour enfants, où la vilaine sœur de je ne sais plus quelle blonde est condamnée à un sort affreux : dès qu’elle ouvre la bouche, en sortent des crapauds, des serpents et des orties. On ne peut s’empêcher de songer à Mademoiselle Bouteldja dont les éléments de langage relèvent plus d’Attila que de Gandhi, d’un Attila en mode commère traînant son caddie de frustrations et de complexes jamais soignés.
Houria signifie « pure ». Une grosse ânerie, cette traduction. Pures, les intentions de cette furiosa, salariée de l’Institut du Monde Arabe, dont une partie des financements ont de quoi nous laisser rêveurs ? Plein de clarté, le coeur de cette Algérienne, qui tout en refusant l’identité française (« J’ai les papiers français, mais jamais je ne dis que je suis Française, ça ne me vient pas à l’esprit, je suis algérienne »), se permet, payée par nos impôts, de cracher sur nos fiertés et nos désirs? Alors qu’elle serait tellement mieux dans son pays d’origine et de cœur ?
Droite, sans détours, cette petite cachottière qui joue les rebelles mais s’est empressée d’envoyer son avocat lorsque la nature de son travail fut révélée ? Comme il est cruel, quelquefois, de voir la vérité s’installer si audacieusement, aux yeux de tous… Surtout quand on a fait du mensonge son arme de prédilection. Car Houria Bouteldja se permet, comme tant d’autres, des libertés éhontées avec l’histoire de France, telle une cocotte qui déguiserait la légèreté de sa cuisse en qualités de coeur. Elle prend la colonisation, la relooke en crime contre l’humanité, crie vengeance contre les ignobles Français dominant des peuples torturés (en traçant quelques routes, et en édifiant quelques hôpitaux et écoles), mais n’ira jamais se demander pourquoi tant de gens sont prêts à crever en mer, sur une pirogue de misère, pour mettre un pied sur le territoire français. Ou vous rétorquera que c’est l’emprise psychologique du dominateur qui se perpétue après son départ. Une fois qu’on a trouvé un Ogre et un Petit Enfant, la vie paraît plus simple, et n’importe quelle énormité devient une évidence, comme sa succulente phrase : « Le communautarisme dominant est blanc. » ou le « bougnoule de service » qu’elle avait jeté à Pascal Hilout, en septembre 2003, lors d’un débat sur les signes religieux à l’école.

Ce militantisme agressif et ce manque total de nuances explique qu’elle soit, par rapport à d’autres, peu invitée sur certains plateaux télé. Cléopâtre, mais Cléopâtre hystérique quand même, elle agace et exaspère énormément par son arrogance, son agressivité et son disque rayé de haine anti française. On la verrait mal se fendre la gueule chez Ruquier. Mais Frédéric Taddeï, lui, compense généreusement toutes ces absences par une invitationnite aigüe de la demoiselle Bouteldja : seize fois en quatre ans. Seize fois où il a laissé cette délirante furiosa couper la parole à des universitaires chevronnés, insulter des personnalités qui dans un monde normal n’auraient jamais dû la rencontrer (Finkielkraut ou Paul-Marie Coûteaux), et vomir, dans de pénibles monologues, sa détestation absolue de l’identité française. C’est à se demander s’il n’y a pas baleine sous gravillon. Personnellement, j’essaie de me persuader que Taddeï a choisi de purger son purgatoire sur terre.
Nos politiques sont mous, nos juges démagos et nos journaleux ensuqués jusqu’à la moelle. Mais ils n’ont pas pu ignorer ce cri de rage et de mépris, cette exhalaison ignoble qu’Houria Bouteldja a laissée échapper chez Taddeï, en juin 2007 : « Moi, j’ai envie de dire, c’est le reste de la société qu’il faut éduquer, (…) c’est le reste de la société occidentale… enfin de ce qu’on appelle, nous, les « souchiens » – parce qu’il faut bien leur donner un nom – , les «blancs », à qui il faut inculquer l’histoire de l’esclavage, de la colonisation…(…) »
L’hystérique eut beau se justifier ensuite en prétendant qu’elle se référait à l’expression « Français de souche », et non à une quelconque sous-caninité des Blancs, personne n’était dupe. Elle dévoilait trop sa rage, depuis trop longtemps, et trop ouvertement, pour que ses propos ne soient pas pris à leur juste mesure : elle est aujourd’hui mise en examen pour injure raciale, à la suite d’une plainte déposée par l’AGRIF.
Notre petit Olivier national, du NPA, qui ne sait plus comment dégoter des voix, lui a immédiatement apporté son soutien, croyant, ce gros benêt, qu’elle allait en être touchée, reconnaissante. C’est oublier qu’Houria n’est la bonne copine de personne, à part des fanatiques de l’islam, et qu’elle ne mérite, quoi qu’il arrive, aucune pitié de notre part, contrairement à d’autres pantins de l’antiracisme qui ont du moins le mérite de faire semblant d’avoir l’air d’être éventuellement humains. Elle, non. Elle personnifie le visage noir de l’islam, et son soutien officiel au Hamas n’est qu’une des multiples facettes de sa dévorante islamophilie. Car Houria Bouteldja rejette un colonialisme – qu’elle n’a jamais connu et « subi » personnellement – pour en accueillir un autre, et pas des moindres: l’islam.
Donc si jamais nous devions un jour en arriver à ce qui ne doit surtout pas arriver, si jamais devait flotter sur notre pays le drapeau vert, si nous devions nous voiler pour éviter la mort (puissions-nous alors être héroïques…), si nos enfants étaient contraints d’ânonner péniblement des sourates plutôt que de répéter « Le petit chat est mort. », si nos cathédrales se transformaient en Saint Maclou de la prière et si le petit Blanc était sommé d’expier par une vie de souffrances les crimes de ses aïeux impérialistes, croyez bien que Houria trouverait enfin la paix. Elle verrait cicatrisées ses blessures imaginaires de colonisée martyrisée et méprisée. Ses indignations prises en compte, son islam écrasant enfin des millions de Français vaincus, elle dormirait alors en paix, peut-être.
Voilà ce que déclarait la préférée de Taddéi, dans un article paru en 2006, dans une revue animée par la sociologue Christine Delphy (Indigène de la République de l’époque), “Nouvelles Questions Féministes”
« Demain, la société toute entière devra assumer pleinement le racisme anti-Blanc. Et ce sera toi, ce seront tes enfants qui subiront çà. Celui qui n’aura rien à se reprocher devra quand même assumer toute son histoire depuis 1830. N’importe quel Blanc, le plus antiraciste des antiracistes, le moins paternaliste des paternalistes, le plus sympa des sympas, devra subir comme les autres. Parce que, lorsqu’il n’y a plus de politique, il n’y a plus de détail, il n’y a plus que la haine. Et qui paiera pour tous ? Ce sera n’importe lequel, n’importe laquelle d’entre vous. C’est pour cela que c’est grave et que c’est dangereux ; si vous voulez sauver vos peaux, c’est maintenant. Les Indigènes de la République, c’est un projet pour vous ; cette société que vous aimez tant, sauvez-là… maintenant ! Bientôt il sera trop tard : les Blancs ne pourront plus entrer dans un quartier comme c’est déjà le cas des organisations de gauche. Ils devront faire leurs preuves et seront toujours suspects de paternalisme. Aujourd’hui, il y a encore des gens comme nous qui vous parlons encore. Mais demain, il n’est pas dit que la génération qui suit acceptera la présence des Blancs ».
On n’a pas l’impression que la perspective de futur lynchage des Blancs, qu’elle évoque dans cet article, dérange beaucoup Mademoiselle Bouteldja, qui, miraculeusement, n’a pas été poursuivie pour ces paroles…
Imaginons Eric Zemmour en dire le dixième…
Myriam Picard