Pourquoi Riposte Laïque a décidé d’arrêter la publicité

billetsLe 17 mars dernier, dans cet édito que nous conseillons de nouveau à la lecture, Cyrano expliquait que, au vu du nombre de procès qui menaçait la survie de notre site, nous avions décidé de tenter l’expérience de la publicité.

http://ripostelaique.com/riposte-laique-peut-il-survivre-sans-la-pub.html

Disons le, seul le harcèlement judiciaire dont nous sommes l’objet a pu nous amener à prendre une décision aussi contre-nature. Culturellement, nous sommes hostiles à la publicité, et tenons à ne dépendre que de nous-mêmes, de nos ventes de livres et autres outils militants, et de la solidarité de nos lecteurs. C’est le prix de la véritable indépendance.

Nous avons fait le point, au bout de deux mois d’expérience, et avons décidé, ce jeudi, d’arrêter. Nous avons constaté en effet que, faute d’avoir la maîtrise sur les publicités diffusées, il pouvait y avoir des contradictions énormes entre le discours que nous véhiculons, et le message publicitaire que nous diffusons. Le dernier exemple, au-delà des sites de rencontres musulmanes, fut la publicité appelant à voter Martin Schulz.

Nous connaissons les possibles conséquences de notre décision. Le 5 juin prochain, nous aurons le verdict du procès en appel de Pascal et Pierre. Cette fois, s’ils étaient condamnés, il faudrait sortir les sommes d’argent qui leur seraient demandées. S’ils décidaient d’aller en cassation, il y a des avocats spécifiques pour cette démarche… qui ont un coût, et ce prix tourne entre 4.000 et 5.000 euros.

Et derrière ce procès, il y en a beaucoup d’autres, comme vous pourrez le vérifier sur l’édito du 17 mars de Cyrano. Notre philosophie est claire : le jour où nos lecteurs ne nous apporteront plus la solidarité nécessaire, c’est que notre site sera devenu inutile, et nous en tirerons toutes les conclusions, sans réintroduire de la publicité.

Mais auparavant, nous avons encore les moyens, pour quelque temps, de continuer à fonctionner, et à écrire ce qui nous paraît juste et nécessaire. Et nous n’avons pas l’intention de nous en priver.

 

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