J’aurais aimé que Poutine descende l’avion de Zelensky avec un missile !

Tous les soirs, la marionnette de Kiev débite sa complainte geignarde comme un gamin maigrelet et falot se plaint à la maîtresse d’école que « les grands » le bousculent, le privent de sa Nintendo Lite et lui pissent sur les godasses quand il la ramène. « M’dame, M’dame, y’a le vilain Vlad qui ne fait que m’embêter. M’dame, m’dame, dites-lui de s’arrêter ! »

Ce comportement de minus qui prend le monde entier à témoin de ses malheurs, et trépigne pour qu’on le plaigne et le défende, devrait au mieux porter à sourire. Au pire, inspirer le mépris que les mâles alpha éprouvent pour les mauviettes. Ceux qu’on appelait les fayots, les cafards et les rachetecs à la communale.

Mais cet homuncule à la tronche en biais promu chef de guerre par les merdias n’est- il qu’un clown pitoyable égaré dans une erreur de casting ?

Comme Macronescu il a un côté psychopathe manipulateur pervers

L’enregistrement de sa première conversation téléphonique avec Trump, en juillet 2019, résume le personnage. Derrière un vernis de courtoisie et de décontraction, ses propos dévoilent un individu calculateur, sournois, mythomane et cupide. Impressionné d’avoir Donald au bout du fil, l’histrion en fait des tonnes pour complaire au président des USA.

Entre deux flagorneries, il lui réclame quand même 400 millions de dollars. Il n’y a pas de petits profits. Donald qui n’est pas le perdreau de l’année lui demande où en est l’enquête sur les activités douteuses du fils Biden en Ukraine et sur la couverture diplomatique dont l’a fait bénéficier son père.

Le Zygomyr se défausse en répondant qu’un nouveau procureur a été nommé. Histoire de gagner du temps. Si Trump n’avait pas été évincé à l’issue du plus invraisemblable tripatouillage électoral de l’ère moderne, il y a fort à parier que le Zygomyr aurait envoyé le SBU secouer les comparses ukrainiens des Biden.

Un saltimbanque odieux ou un mendigot d’un genre inédit ?

Avec Trump, Zygomyr a révélé sa vraie nature. Vicieuse et tordue. Mélodramatique et faussement souffreteuse. Pleurnichard pour donner mauvaise conscience à ceux qu’il extorque. Et comminatoire en surfant sur la pression médiatique.

Il passe son temps à inventer des mises en scène surréalistes. Fausses famines avant la guerre, faux popes espions et faux massacres de civils depuis. Fausse attaques attribuées aux Russes pour envenimer la situation. Sans honneur, ni dignité, ni fierté. Du moment que ça lui permet de ramasser du pognon.

Brocardé par les vrais chefs d’État et les rares journalistes libres, c’est un quémandeur pathologique. Un mendigot vindicatif et mégalo qui fait maintenant ses emplettes directement chez le Père Noël en Amérique.

Les témoignages de ceux qui l’ont soutenu

« Son image de mec cool et sympa qui va tout changer, c’est de la poudre aux yeux. Ce type est un dictateur paranoïaque et enragé. » dit de lui une députée qui a dû fuir son pays, suite à des menaces de mort et une tentative d’assassinat.

Comme Macronescu en 2017, le comédien de sitcom, rompu aux feux de la rampe, a trompé tout son monde. Et l’ancien amuseur public continue son show sous les bravos de la claque des loufiats du NWO.

Il avait beaucoup de relations dans le monde politique, dans la mesure où il organisait des « spectacles privés » (comprendre partouzes) pour les oligarques. Mais il ignorait tout des rouages de la politique et des impératifs de l’économie dans un des pays les plus corrompus de la planète.

Son marionnettiste et mentor s’appelle Ihor Kolomoïsky.

C’est un personnage truculent aux faux airs du Falstaff d’Orson Welles, avec sa barbe grise et son embonpoint. Mais sous ses airs bonhomme, ce chypriote cosmopolite est un des oligarques les plus redoutés d’Ukraine. Ses pairs lui attribuent des méthodes de mafioso pour éliminer ses ennemis.

Multimilliardaire en dollars, doté de plusieurs passeports, c’est aussi un homme avisé. Il bénéficie d’un forfait fiscal très avantageux à Genève.

Propriétaire de la chaîne 1+1, sur laquelle se produisait le Zygomyr dans un rôle de président de sitcom, cette fiction lui inspire l’idée d’en faire la vitrine du renouveau. Afin de donner du grain à moudre aux généreux Américains qui, déjà, soutiennent le pays à bout de bras. Mais posent des questions gênantes sur l’usage qu’on fait de leurs subsides.

Le tournant de 2014 pour celui qui tire les ficelles dans l’ombre

À Maïdan, l’Ukraine fait sa révolution antirusse orchestrée par la CIA. Un coup d’État destitue le président lui succède avec l’appui de la ploutocratie. Pendant des mois, le pays est en ébullition. Poutine récupère la Crimée et le Donbass, victime de brimades et d’humiliations.

Zygomyr s’essaie à l’humour politique. Succès médiatique assuré dans un pays où la parole était restée muselée depuis la fin de l’ère soviétique. Un jeu dangereux mais son protecteur le chaperonne et lui fournit des gardes du corps. Pendant cinq ans, il va l’aider à se façonner une image d’homme providentiel.

Une campagne reposant sur les mirages comme celle de Macronescu

Pendant la campagne électorale de 2019, le zygomyr entretient une image ni droite ni gauche de libéral-social un peu antisystème qui veut tout changer.

Comme les promesses n’engagent que les imbéciles qui y croient (copyright Chiracula) il promet de régler le conflit du Donbass et de se débarrasser de la nomenklatura restée aux commandes de l’Ukraine depuis la fin de l’URSS. Profitant du vent de dégagisme qui souffle parmi le petit peuple des sans-dents.

Prendre le pouvoir est une chose. L’utiliser intelligemment en est une autre. Le zygomyr, incapable de trancher dans des dossiers qu’il ne connaît pas et auxquels il ne comprend pas grand-chose, gouverne au début à coups de sondages.

Son CV bidonné, comme celui des Ceausescu, lui revient à la figure

Les deux génies des Carpates, qui savaient tout juste lire et écrire, collectionnaient les doctorats dans des disciplines rares dont ils auraient été bien en peine de donner une définition.

Le génie des carpettes prétend avoir été avocat. Et avoir financé ses études en jouant des petits rôles au théâtre. Les tréteaux des kermesses, comme pour Macronescu, auraient suscité en lui une vocation pour le spectacle.

La réalité fut moins romanesque. Rejeton privilégié de la nomenklatura (ses parents étaient des oligarques soviétiques bon teint) le Zygomyr n’avait pas besoin de financer ses études. D’autant qu’elles furent brèves. Collé à la fin de la première année, il laissa tomber.

Comme Macronescu il est brouillon, désorganisé et cossard, se reposant sur des consultants pour lui souffler de « bonnes idées ». Et il joue au stratège, bien qu’il n’ait reçu aucune formation militaire, comme le despote français.

Quant au choix de ses équipes, c’est du plagiat de la macronnerie

Pour recruter des parlementaires et des ministres, le parti présidentiel pioche dans le réservoir des petites mains qui ont œuvré bénévolement au succès du patron. Les prétendants vont présenter un CV et une vidéo sur Facebook, et les Ukrainiens sont invités à les sélectionner en envoyant des « likes » !

Méprisant les élus locaux, ignorant les institutions et les corps intermédiaires, court-circuitant les tribunaux, le Zygomyr réunit ses ouailles pour exiger une obéissance aveugle. Il leur fait même signer un papier actant leur soumission. Macronescu l’imitera juste avant les dernières législatives.

Pris d’une frénésie législative, Zygomyr fait réformer dans l’intérêt de ses sponsors le marché foncier, la privatisation d’entreprises publiques et le système bancaire. Mais il laisse pourrir la situation au Donbass où son mentor a décidé de liquider les russophones « quoi qu’il en coûte ».

Bien entendu le Zygomyr est incapable de lutter contre la corruption. Puisque les plus grands corrompus sont ceux qui tirent les ficelles de la marionnette. Dans un pays où tout le monde est pourri, du bas au haut de l’échelle.

Les pots-de-vin pour les fonctionnaires et les juges, comme les commissions sur les marché d’armement pour les militaires, sont considérés comme des droits acquis. Et le bakchich pour la moindre formalité administrative est une institution comme au Proche-Orient.

Quant aux oblasts (régions) ce sont les fiefs des oligarques, que leurs satrapes dirigent et pillent comme des sous-chefs mafieux.

Le président fantoche est « conseillé » par des mandataires du système opaque et tout-puissant des oligarques. Viktor Pintchouk, un autre milliardaire qui se prétend philanthrope, moins flamboyant que Kolomoïsky, dispose de son propre réseau au sein de l’appareil d’État et encadre les principaux services publics.

Quant au ministre de l’Intérieur, Arsen Avakov, qui a gardé le poste qu’il avait sous Porochenko, il est un état dans l’état. Avec ses réseaux et ses milices. Lui aussi finance ouvertement des groupes paramilitaires néonazis. Quand l’Eurocrature a tordu le nez, il a pris des vacances, sans renoncer à ses activités.

La taille ne fait pas tout mais ça compte !

Certains hommes petits en taille, malingres, mal foutus, pas musclés, ressentent un terrible complexe d’infériorité à l’égard des « bogosses ». Un sentiment qui devient vite du ressentiment. Lequel se traduit pas une agressivité à fleur de peau.

Ils ont beau porter des talonnettes et des costards sombres à rayures verticales pour faire illusion (ça ne vous rappelle pas quelqu’un ?) leurs troubles de la personnalité ne s’évacuent pas comme ça.

Le Zygomyr mesure 1,66 m, et il n’a rien d’un athlète. Encore moins d’un guerrier. Une silhouette de dénutri, une gueule de camé, des bras et des jambes musclés comme des baguettes de tambour. Il compense en jouant les foudres de guerre. Et l’Occident aux ordres de l’OTAN fait mine d’admirer en lui le meneur d’hommes implacable et invincible.

Depuis le psychiatre autrichien Alfred Adler les spécialistes en psychologie comportementale ont identifié et documenté le complexe de la petite taille, connu aussi comme « syndrome de Napoléon ».

Chefs d’entreprises ou politiciens, nombre de ces miniatures sont des psychopathes cultivant le machiavélisme, la duperie, la cruauté et le narcissisme. Manque d’empathie, goût de la manipulation, comportements antisociaux, égotisme et égocentrisme les caractérisent. Macronescu le petit garçon qui n’a pas grandi et Zygomyr le minus pourraient être des jumeaux !

Pour certains psys, ces déviances comportementales sont une réponse de la sélection naturelle pour permettre aux individus insignifiants mais arrivistes de s’imposer. Lorsqu’on n’est pas redoutable physiquement et qu’on manque de charisme, si on veut sortir du lot, on doit utiliser d’autres moyens. La corruption et les crimes impunis sont les leviers les plus efficaces quand on bénéficie de l’immunité politique.

Christian Navis

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