Préfet Delpuech : il faut dissoudre les “ultra-droite”, car ils sont contre l’immigration !

Cet entretien du préfet de Paris Delpuech avec Elkabbach est ÉNORME !

L’AVEU ! Ils se fichent comme d’une guigne de la hausse de l’essence et du mécontentement du Français de province, la seule chose qui les inquiète, c’est que des patriotes surfent sur la crête de la vague pour poser la vraie question et ouvrir le champ d’un bouleversement total de notre société, de notre pays, de l’UE et de la mondialisation. L’islam et l’immigration, les vraies et seules questions qui inquiètent le gouvernement. Et l’ultra-droite, ce sont ceux qui sont contre. Au moins, à présent, les choses sont simples.

La preuve par neuf dans cette vidéo :

On commence à comprendre pourquoi la police a laissé passer les black blocs et autres casseurs sur les Champs. Le préfet Delpuech l’explique fort bien… 18 minutes d’enfumage, d’hésitations, de cynisme, de haine pour ceux qui ne pensent pas bien et ne partagent pas la vision du “vivre-ensemble” de Macron.

Minutes 5 à 13, transcription de l’essentiel du dialogue :

Delpuech : Les nostalgiques auraient aimé revivre le 6 février 34, il n’en a pas été question.

Elkabbach : Vous saviez qu’il allait y avoir des casseurs, vous direz quel type de casseurs, ils étaient probablement écoutés, ils sont repérés, identifiés… pourquoi ils sont pas bloqués au moment où ils entrent dans Paris ?

Delpuech : Il faut bien voir qu’on est dans un État de droit, on n’est plus non plus dans le cadre de l’état d’urgence ; on nous dit “pourquoi ne pas interdire de manifester ? ” mais on n’est plus non plus dans ce cadre juridique. Ces individus qui sont proches de cette mouvance de l’ultra-droite sont en effet suivis par les services spécialisés, en province ou à Paris, mais s’ils ne font pas l’objet d’une mesure judiciaire d’interdiction d’aller et venir, il n’y a aucune raison de les empêcher…

Et le bon serviteur du prince, Elkabbach, de susurrer : Il manque un outil juridique et judiciaire.

Delpuech : On peut se poser la question. Ceci dit, ces groupes d’ultra-droite font l’objet par ailleurs de toute l’attention des services centraux et il n’est pas exclu qu’interviennent des décisions de dissolution de tel ou tel groupe.

Elkabbach : Ce matin il y a un Conseil des ministres, on peut imaginer une décision de dissoudre

Delpuech : C’est des dossiers qui se montent, c’est des dossiers qui s’argumentent, c’est des dossiers qui doivent se nourrir… la dissolution peut être la réponse juridique.

Elkabbach : Et l’ultra-droite ou les black blocs aussi ? Parce qu’il y a l’ultra-gauche aussi…

Delpuech : Ça n’a rien à voir comme vous le savez, ceux dont je vous parle, c’est des groupes qui sont d’ultra-droite, des groupes identitaires dont on connaît les slogans, qui sont des slogans racistes, des slogans qui rejettent le vivre-en-commun républicain, c’est cela ces groupes identitaires.

Elkabbach : C‘est la rhétorique des principes ou vous les avez entendus pendant les manifestations ?

Delpuech : Il y avait des slogans pendant la manifestation qui s’inspiraient clairement de ce type d’idéologie, oui.

Elkabbach : Pourquoi et comment il a fait, monsieur Castaner ? A-t-il tout de suite repéré et dénoncé l’ultra-droite ? Comment ? À Partir de quoi ?

Delpuech : Dès midi, parce que les premiers activistes qu’on a vus à l’œuvre étaient des activistes marqués par cette idéologie et appartenant sans aucun doute à ces groupes.

Elkabbach : Sans aucun doute ? On le voit à l’œil ?

Delpuech : On le voit, on voit leur visage, ils n’étaient pas, par exemple, dans la posture des black blocs qui se griment, qui mettent un casque, ou des cagoules… Et il y a des tactiques différentes. Les services de renseignement font leur métier.

Elkabbach : Il n’y avait donc pas, absolument pas de blacks blocs gauchos ?

Delpuech : En tout cas, il n’y en avait pas au début de la manifestation ; peut-être que certains sont arrivés pendant la manifestation puisqu’on a relevé des inscriptions du type “vive l’anarchie” et ça, c’est plutôt du côté de l’ultra-gauche. En tout cas, à la manœuvre, lorsque les faits de violence ont commencé, non ce n’étaient pas les black blocs.

Elkabbach : Est-ce qu’il y avait des jeunes qui venaient des banlieues ?

Delpuech : Écoutez, fort peu… parce que c’était une manifestation qui était provinciale et si je regarde les 103 interpellés, on se rend compte que plus des trois quarts, ce sont des personnes qui viennent des grandes villes de province, de manière un peu isolée. Donc, c’est pas des habitués du territoire parisien. À l’heure où je vous parle, nous avons déjà 45 de ces personnes interpellées qui ont été déférées à la justice.

Elkabbach : Oui mais il n’y a pas d’ultra-droite là-dedans ; les responsables d’ultra-droite ont peut-être pu partir, ils sont plus malins que ça, en tout cas il n’y en a pas.

Delpuech : C’est un peu ça mais je vous ai dit leur sociologie, l’essentiel vient de différentes villes de province. 2 étaient connus des services mais pour des faits plutôt de droit commun. Voilà les personnes qui se sont livrées à des violences et que nous avons interpellées.

Elkabbach : Et qui ont lancé des slogans aussi ?

Delpuech : Au moment de l’interpellation, pas nécessairement.

Elkabbach : L’ultra-droite, c’est un groupe homogène ? Est-ce qu’ils ont des relations entre eux ?

Delpuech : Oui, il y a des relations entre groupes, il y plusieurs groupes, il y a plusieurs orientations, non, c’est des groupes différents mais ce qui est partagé, c’est une forme d’idéologie, de nostalgie et de formes identitaires qui n’ont rien à voir avec les valeurs de la République.

Elkabbach : Vous disiez ce matin que ce sont des séditieux ?

Delpuech : On peut employer ce terme dès lors que l’on vise les institutions de la République. On pense à d’autres pages de notre Histoire.

Elkabbach : Est-ce que ces séditieux sont influencés par le FN ?

Delpuech (avec une moue évasive ) : En tout cas, je vois quelle est leur idéologie et le fossé qu’il y a entre cette idéologie et le vivre-ensemble républicain qui est le nôtre.

Le la de toutes les interventions des macroniens de la semaine est donné. La chasse à l’ultra-droite, accusée d’avoir tout cassé, alors qu’aucun de ses militants n’a été arrêté…

Il faut bien des prétextes pour faire peur aux Français et dissoudre ceux qui voient clair dans les trahisons de Macron.

Christine Tasin
http://resistancerepublicaine.eu/2018/11/26/prefet-delpuech-lultra-droite-na-rien-casse-mais-il-faut-les-dissoudre-ils-sont-contre-limmigration/