Prisons : nous sommes arrivés à un point de non-retour

arizona-prison2.pngJe le sais, cela fait plusieurs fois que je réclame cette décision et, prenez-le comme vous voudrez, « je la réclamerai encore et encore jusqu’à mon dernier souffle ». 

Les 100 000 places de prison promises ne seront jamais construites et les condamnations prononcées ne seront jamais effectuées totalement or, parmi les 75 000 détenus actuels environ 80 % sont des étrangers et des binationaux et, parmi ces 80 %, « certains » sont des récidivistes de « crimes de sang », des criminels. Méritent-ils d’être traités comme des êtres humains ? 

Il n’y a aucune réinsertion possible à attendre de ces « certains » il me paraît donc absolument nécessaire de les éloigner définitivement du territoire métropolitain français et, bien entendu, parmi ces « certains » sont inclus les Français dits de souche, aussi irrécupérables que les précédents. En d’autres temps la peine capitale en aurait débarrassé la société. Elle a été abolie « car elle n’était pas dissuasive », ce dont je doute ! 

Avant la Seconde Guerre mondiale on expédiait ces « certains » vers le bagne et ils ne pouvaient plus remettre les pieds en France métropolitaine, donc ils n’étaient plus un danger pour les « gens honnêtes ». Nos enfants, nos femmes, pouvaient ainsi échapper à ces prédateurs. 

Certains humanistes estimaient que cette « relégation » était inhumaine, eux qui n’avaient jamais eu à souffrir de ces criminels. 

Nous sommes arrivés à un point de « non-retour », puisque les places de prison sont très nettement insuffisantes et qu’il paraît impossible d’en construire des milliers d’autres sur notre territoire ; la seule solution qui s’impose est la réouverture du bagne… à Cayenne, Saint-Laurent-du-Maroni ou dans une île, peu importe, pourvu que ce soit loin de nos frontières et qu’il soit difficile de s’en évader.

Et comme nous, nous ne sommes pas des monstres, il faut que cette relégation soit plus « confortable » même que l’état actuel de certains de nos établissements pénitentiaires, ces prisons surpeuplées ou les « jeunes » se perfectionnent, les « religieux » radicalisent et les djihadistes et les criminels sont considérés comme des « héros ».

Que l’on me comprenne bien, il n’est pas question une seule seconde de stigmatiser une religion, une couleur de peau, une communauté, ni qui que ce soit, mais il y a des vérités incontestables (statistiques officielles). Les prisons sont surpeuplées, on remet en liberté de plus en plus rapidement, même des récidivistes… qui récidivent aussitôt. 

Bien entendu aucune statistique ne nous indique combien de victimes innocentes seraient encore en vie si l’on s’était « débarrassé » de ces « bêtes sauvages ». 

Il me semble qu’il serait plus facile d’humaniser le bagne que de tenter de les rendre, eux, plus humain !

Les solutions proposées aux magistrats sont de laisser en liberté, sous certaines contraintes, les condamnés à des peines inférieures à 2 ans, et peut-être plus demain, et de proposer des condamnations avec sursis et les bracelets électroniques (le père Hamel est l’exemple même de leur efficacité). 

Ces solutions ne conviennent pas à votre « humanisme », fort bien ! Alors tenez vos promesses : construisez les 15 000 places de prison promises et supprimez les remises de peine pour les « récidivistes », puisque la « condamnation » est prononcée « en tout premier lieu pour punir le criminel et protéger le citoyen ». 

Manuel Gomez

image_pdfimage_print
13

10 Commentaires

  1. c’est vrai qu’ils s’occupent vachement pluss du sort des taulards que de celui des honnêtes citoyens, lesquels peuvent crever la bouche ouverte on n’en a rien à foutre : les taulards pour “nous”, c’est des éléments qui peuvent nous être utiles voyez-vous, les honnêtes ? c’est quoi un honnête sinon rien, il ne rapporte rien, on ne peut pas négocier avec lui.

  2. Si ce n’est pas dissuasif, le principal est de les garder au trou toute leur chienne de vie, comme aux USA ! De vraies peines pour de vrais meurtriers !

  3. Que la peine dite “capitale” ne soit pas dissuasive dans le sens où elle n’empêchera pas un homme – ou une femme – vraiment décidé de tuer quelqu’un, je veux bien l’admettre, mais il y a quelque chose qu’on ne dit jamais à ce propos et c’est bien regrettable, c’est que ça dissuadera à coup sûr l’assassin de récidiver, et pour cause !… Ce qui évitera à d’autres personnes de mourir assassinées, c’est incontestable et les exemples ne manquent pas !

  4. L’une des nombreuses petites îles de l’archipel des Kerguelen ferait admirablement l’affaire. Aucun prisonnier ne voudra s’évader et quitter sa cellule chauffée (on n’est pas des brutes, on les chauffera) pour affronter le climat du dehors, et de toute façon ces îles n’offriraient aucune ressource pour un évadé et elles sont gardées par un océan glacial. Le pays est de plus inhabité, donc aucune des protestations qu’on entendrait inévitablement en Guyane.

    • Oui Jean, je suis moi aussi partisan d’un bagne aux Îles Kerguelenn… mais alors par quel moyen sûr et sécurisé transporter les futurs bagnards ? L’avion me paraît risqué, et un ancien ferry aménagé en transport pénitencier doit certainement coûter bonbon…

      • Les possibilités sont nombreuses : supprimons par exemple les soins dentaires et médicaux gratuits pour les illégaux (AME), cessons de payer 50.000 euros annuels pour chaque “mineur” illégal, et voilà déjà un ferry, peut-être même plusieurs. Les Anglais ont bien trouvé les moyens d’envoyer des dizaines de milliers de condamnés à Botany Bay, et cela à l’époque de la marine à voile.

  5. Oui, et non.
    Renvoyer des gens alors que tout le monde rentre ‘comme et quand il veut’ ne peut être une priorité.
    Construire 15000 places? mais si c’est pour détruire et remplacer 15000 places existantes, ça sert à rien.
    Si à 75000 on ne met personne en prison (on parle d’arrêter un même délinquant 50 fois avant de le mettre en prison). Il faut probablement 200000 places. Probablement plus avec les mineurs exclus / non gérés actuellement.
    C’est ça l’objectif. Avec le respect des frontières.

  6. nous sommes arrivés a ce que les expulsions doivent se pratiquer par charters et ferry ! virer tout ces chameliers de nos prisons, nous en aurons de places libres et de suite,sinon si les pays ne veulent pas reprendre leurs délinquants…..suppressions de toutes aides financiére a ces pays et avec un leger investissement a l’ancien bagne de Cayenne ( peintures et désherbages) et hop ont expédie tout ces délinquants non repris par les autres pays.Nettoyer la France de toute cette merde etrangére.

    • Le bagne, c’était un territoire lointain, pas ou peu peuplé, avec un voyage de plusieurs semaines / mois. ça n’existe plus.
      Mais un truc comme ce qu’a fait un jeune président d’amérique du sud, ça doit pouvoir se discuter.

      • si,si ,éloigner les délinquants loin de leurs famille en France sur une ile ca fait réfléchir.

Les commentaires sont fermés.