Propagande : la dernière campagne de Véran…

Pendant les vacances d’été propices aux déplacements (et, hélas, aux accidents), le ministère de la « Santé et des Solidarités » (qui attire, on le sait, des figures politiques de premier ordre) diffuse à nouveau une campagne en faveur du don d’organes. Il s’agit d’inciter tout un chacun à se montrer altruiste, « solidaire », et à surmonter pour cela certaines conduites anthropologiques enracinées concernant un être cher défunt.

Mais sans avoir l’air d’y toucher, cette campagne vise d’autres conduites et représentations
anthropologiques. La question ethnique est abordée par cette production qui a eu l’aval des plus hautes autorités de la République.

Une première séquence se termine par la disparition d’un jeune homme en vélo, il était semble-t-il trentenaire, dans la trajectoire d’un poids lourd. Ce jeune, un « Gaulois », effacé d’un trait, laisse la place à ses parents éplorés. Le père est représenté en train de pleurer ; la mère, au visage défait, est hébétée.

Mais avec leur accord une chaîne médicale dynamique entre en action. Sa cheville ouvrière en est bien sûr le chirurgien. Il s’agit, en l’occurrence, comme c’est si souvent le cas, d’une femme, noire. Elle met en œuvre toute sa compétence et son sérieux. Le résultat est là, la transplantation est un succès total. En effet une belle jeune fille renaît à la vie, le teint frais, sereine et impose à l’écran sa présence muette mais radieuse.

C’est une jeune fille idéale, produite pour (et par) la télévision : elle ne relève en effet d’aucun un type ethnique identifiable (contrairement au Gaulois, le donneur). En tout cas elle n’est pas de type européen, c’est l’essentiel ; on le voit à ses traits, à la couleur de sa peau, et, mieux encore, à ses cheveux étrangement bouclés des racines aux pointes : ils sont presque crépus.

On voit bien ici ce qu’a financé l’argent public : une énième promotion du Grand Remplacement, véritable doctrine de l’État, au nom des « valeurs » de la République, aux dépens de la France.
Cette promotion du Grand Remplacement devient de plus en plus insolente dans des cérémonies officielles, sur les sites des services publics, (sans parler de toutes les publicités). Elle est ici assurée par le ministère qui impose actuellement le contrôle de la population au nom de la santé, elle est le produit de l’État profond.

Il faut donc considérer cette « communication du gouvernement » comme un document historique. Il faudra peut-être un jour y faire référence quand viendra le temps d’établir les preuves et les responsabilités. Voilà ce que toute une oligarchie a voulu, organisé et promu tout en le niant.

Jean-Noël Gaudy