Le 17 avril 2002, à quatre jours du premier tour, le candidat socialiste Lionel Jospin, guilleret, se prête au jeu de la politique fiction avec le journaliste John Paul Lepers: « Imaginez un instant, monsieur le Premier ministre – monsieur le candidat – que vous ne soyez pas au second tour. Pour qui voteriez-vous ? »
Surpris par la question, il répond : « Non, j’ai une imagination normale, mais quand même tempérée par la raison. Donc… » Et le journaliste de relancer : « Donc c’est impossible ? ». « Ne disons pas ça, mais ça me paraît assez peu vraisemblable, hein ? Bon. Donc on peut passer à la question suivante peut-être »…
Il y a vingt ans jour pour jour, il était saugrenu pour le Premier ministre en exercice d’imaginer que Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle.
Jospin sortait d’une cohabitation de cinq ans avec Jacques Chirac au cours de laquelle il avait fait passer des mesures « socialement progressistes » comme la semaine de 35 heures, il avait le vent en poupe. Tous les sondages le donnaient au second tour face au président sortant pour une revanche de l’affrontement gauche-droite de 1995.
La suite est entrée dans l’Histoire. Le 21 avril, Jean-Marie Le Pen (16,86 %) parvint au second tour… . Le candidat du Front national allait affronter le président sortant Jacques Chirac (19,88 %), en tête des votes, et Lionel Jospin termine troisième (16,18 ).
Au soir du premier tour, Jospin annonça son retrait de la vie politique.
Le même soir, des jeunes descendaient « spontanément » dans la rue pour protester contre l’extrême droite et les jours suivants… Le lendemain matin, les unes des journaux furent unanimes: « La bombe Le Pen » (France Soir), « Le choc » (Le Parisien), « Le tremblement de terre » (Le Figaro), « La France ne mérite pas cela » (L’Humanité) ou encore « Non » (Libération).
Presque tous les candidats de gauche appelèrent leurs partisans à voter pour Chirac afin de faire barrage à l’extrême droite le pays. Chirac fut élu avec 82,21% des voix!
Et en 2007, Lionel Jospin déclara: « Durant les années du mitterrandisme, tout antifascisme n’était que du théâtre, il n’y a jamais eu de menace fasciste ». Un théâtre mis en scène avec maestria par la gauche, François Mitterrand en tête, pour terroriser la droite et conserver le pouvoir. »
En 2022, le retraité de la vie politique, 84 ans, est venu soutenir Macron pour faire barrage au fascisme et à Marine Le Pen.
Si à l’instar de Biden, il perd la mémoire ou à celui de Macron, il ne craint pas le ridicule… Il est fort à parier que les menaces et bobards aient beaucoup moins de succès.
En attendant, rions!
Daphné Rigobert
Interview de Jospin, le 17 avril 2002
https://www.youtube.com/watch?v=G-2OBun0jZA
Jospin avoue qu’il n’y a jamais eu de menace fasciste.
pas de fachistes … et si j’imagine macron deuxième, j’ai droit? je suis raisonnablement tempéré par la raison !
La composition du conseil constitutionnel est une farce ! Ce conseil sert à recycler les vielles putes politiciennes comme Juppé, Fabius, … !
Les seules menaces de fascisme viennent de l’islam et de l’extrême gauche, le remède c’était Zemmour, à défaut je voterai Le Pen.
T’a raison une le pen…chariatiquement compatible 🤗🤭
En faite si j’ai bien compris vous voté pour un nom
« le pen »….un nom un parti qui est passé d’une politique patriotes-natios à traitres mondialistes parasitaires pur jus🤗🤭..j’ai voté pour Mr Zémmour au premier tour j’irai à la pêche pour le deuxième tour….je ne suis pas chariatiquement compatible moi!