Quand la musique n’adoucit pas les mœurs

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Décidément, le racisme – enfin, le seul racisme reconnu comme tel, soit celui de l’homme blanc de plus de 50 ans ! – se niche vraiment dans les endroits les plus inattendus, mais heureusement la police de la pensée wokiste veille 25 heures sur 24 (quand on hait, on ne compte pas !) et vient d’en découvrir, d’en dénoncer et d’en faire supprimer une nouvelle intolérable manifestation là où l’on ne l’aurait pas deviné : dans la musique !

Car, la preuve ! Contrairement à une légende fortement ancrée dans les esprits non déconstruits, celle-ci n’adoucit donc pas forcément les mœurs !

Ainsi aux États-Unis où « un district met fin aux cours de musique optionnels, accusés d’encourager « la suprématie blanche » et une “violence institutionnelle importante” » (car) « une tradition d’excellence est un facteur d’exclusion », nous apprend le site helvète  LesObservateurs.ch.

Certes, le district scolaire concerné, celui d’Olympia, fait face à un déficit d’importance (11,5 millions de dollars) et il n’y a pas de petites économies, mais les raisons invoquées laissent quelque peu sceptiques, bien que le directeur tienne tout de même à rassurer, consoler et tempérer les raisons officielles de la suppression de ces cours de musique : que les parents concernés sachent qu’« il n’y a rien “d’intrinsèquement suprémaciste” dans les cordes ou la musique instrumentale » (ouf !), même si « d’une manière elle contribue à la culture raciste » (sic !). Qui l’eût cru, hein ?

Et d’enfoncer le clou en les alertant tout de même qu’il est urgent de « réfléchir attentivement, en tant que communauté, à la manière dont cette culture et toutes nos institutions transmettent – pas seulement les écoles, mais aussi le gouvernement local, le gouvernement de l’État, nos églises, nos quartiers – et permettent à la culture de la suprématie blanche de continuer à se propager et de provoquer une violence institutionnelle importante. »

Outre une gestion quelque peu calamiteuse et cette suppression de cours de musique jugés par trop « wokistement » incorrects, ce district scolaire de l’État de Washington s’était également distingué par le passé avec une autre initiative tout aussi douteuse : il avait autorisé une de ses écoles élémentaires à interdire aux élèves blancs de CM2 l’accès d’un club « safe space »… avant de battre rapidement en retraite devant l’indignation qu’une telle décision avait suscitée. On ne gagne pas à tous les coups, la preuve !

Enfin, ce qui est certain, en toute bonne logique en tout cas, c’est que les familles dont les enfants sont ainsi privés de cours de musique, n’ont plus d’autres options que d’inscrire leurs chères têtes odieusement blondes, voire brunes ou rousses, à des cours particuliers. Enfin, celles qui en auront les moyens.

Philippe Randa

http://synthesenationale.hautetfort.com/

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3 Commentaires

  1. Les wokes désirent tellement être purs et angéliques qu’ils en arrivent à penser que naître blanc est le péché originel. Comme les puritains les plus fanatiques, ils veulent être plus blanc que blanc, moralement s’entend. Ils détestent inconsciemment leur “peau” blanche et en arrivent à envier inconsciemment la “peau” noire parée de toutes les qualités. Aussi n’arrêtent-ils pas de se fouetter symboliquement et surtout de fouetter plus que symboliquement tous ceux qui n’adhèrent pas à leur idéologie. Tout cela semble découler d’une profonde névrose, la haine de ce que l’on n’est et que l’on cherche à apaiser en la portant sur un groupe humain, ici le blanc, perçu comme machiste, raciste, colonialiste, etc, paré de tous les défauts, qui servira de défouloir ; un bouc émissaire tout désigné.
    Si on considère cette dérive sur un plan spirituel, on pourra dire avec Pascal :”qui veut faire l’ange, fait la bête”

  2. Chez nous il faut propager la mélodie maghrébine à base de raclements de gorge coupés de refrains au violon à 2 cordes dans toutes les écoles élémentaires.
    Ensuite le rap africain prendra la place dans la culture des jeunes.

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