Quand les mondialistes ont franchi le Rubicon : L’assassinat de Shinzo Abe

Shinzō Abe (1954-2022)

   L’ancien Premier ministre japonais, Shinzō Abe a été assassiné en public dans la ville de Nara, l’ancienne capitale impériale du Japon entre 710 et 784.

   Pour bien comprendre la portée de cet assassinat, il faut imaginer qu’un petit-fils du général de Gaulle aurait été Premier ministre en France (de 2006 à 2007 et de 2012 à 2020), et qu’il avait toutes les chances de le redevenir avant 2024 grâce à son programme de relance de l’économie nationale française.

   Il faut donc imaginer, pour comprendre la portée de cet assassinat, que ce petit-fils du général de Gaulle aurait été assassiné publiquement comme l’a été Shinzō Abe.

   En 2009, Shinzō Abe dirigeait au sein du Parti libéral démocrate (PLD) un groupe de politiciens conservateurs nommé « Créer le Japon ». Sous son influence, ce groupe s’inspira des idées du grand-père d’Abe, Nobusuke Kishi, né Nobosuke Satō (1896 – 1987) qui fut ministre du Commerce et de l’Industrie de 1941 jusqu’à la reddition du Japon, le 15 août 1945.

  En 1945, Kishi est arrêté par les autorités d’occupation des États-Unis et il est emprisonné. Suspecté de crime             « contre la paix » (le tribunal de crimes de guerre de Tokyo a classé trois sortes de crimes le 3 mai 1945 : Classe A = crimes contre la paix – Classe B = crimes de guerre – Classe C = Crimes contre l’humanité).

 Toutefois, Kishi n’a pas été jugé par ce tribunal. Il a été libéré sans procès en 1948, vraisemblablement sur instruction de la CIA, afin de « faciliter la reconstruction de la droite japonaise ».

L’histoire de Nobusuke Kishi ressemble à celle de Walter Hallstein à qui Adolf Hitler demanda d’écrire la Constitution de la future Europe nazie alors qui était un jeune professeur de droit en Allemagne.

 Officier de l’armée allemande à Cherbourg lors de la prise de la ville par les armées des États-Unis, arrêté, Walter Hallstein fut transféré aux États-Unis pour y être emprisonné. Il ne fut pas jugé et sur instruction de la CIA, il regagna l’Allemagne pour « faciliter la construction de la droite anticommuniste allemande ».

 Le 7 janvier 1958, Walter Hallstein sera le premier président de la Commission européenne.

   Les valeurs du Japon « éternel ».

 Pour ses partisans, afin de préserver l’essentiel des valeurs du Japon « éternel » et impérial, Nobusuke Kishi devait composer avec la présence militaire des autorités d’occupation des États-Unis et leurs exigences juridiques, administratives et culturelles.

 Nobusuke Kishi a été Premier ministre du 25 février 1957 au 12 juin 1958 puis du 12 juin 1958 au 19 juillet 1960. En janvier 1960, il se rendit à Washington pour y signer le nouveau « Traité de coopération mutuelle et de sécurité entre les États-Unis et le Japon », alors que nombreux manifestants s’y opposaient.

   « Sept patriotes morts pour leur pays ».

 Puisque nous parlons de Nobusuke Kishi, on ne peut pas passer sous silence qu’à la fin de son second mandat, au nom de ce qu’il considérait être les valeurs du Japon éternel et impérial, il a ordonné la libération de tous les criminels condamnés par le tribunal de crimes de guerre de Tokyo qui étaient encore en prison.

 Rappelons à ce sujet que le général de Gaulle accorda 1303 grâces présidentielles à des criminels ayant collaboré avec les nazis entre 1940 et 1945, dont celle de Jacques Vasseur qui était un auxiliaire très zélé de la Gestapo.

 Rappelons également la scandaleuse amnistie des SS (dont 14 Français) de la division « Das Reich » qui ont commis le massacre d’Oradour-sur-Glane du 10 juin 1944 (247 femmes, 206 enfants, et 191 hommes seront tués par les SS qui brûleront tout le village) : 21 de ces SS sont condamnés à de légères peines le 11 février 1953 à Bordeaux et le 20 février 1953 l’Assemblée nationale vote la loi d’amnistie de ces SS (loi no 53-112 du 20 février 1953 portant amnistie en faveur des Français incorporés de force dans les formations militaires ennemies).

Au sujet de Nobusuke Kishi, il ne se contenta pas d’« amnistier » les prisonniers condamnés, il fit également ériger (fort discrètement) une stèle au cimetière du Mont Sangane en souvenir de Hideki Tōjō (1884-1948), Premier ministre du Japon (1941 et 1944) qui nomma Kishi ministre du Commerce et de l’Industrie en 1941.

 Hideki Tōjō fut pendu à l’issue de son procès en 1948 et cette stèle commémorative concerne également six autres condamnés par le tribunal de crimes de guerre de Tokyo et exécutés et qui furent exécutés en 1948.

 Nobusuke Kishi, le grand-père de Shinzō Abe les nommera les : « sept patriotes morts pour leur pays »

 Shinzō Abe, un symbole politique, celui de la réussite économique du Japon et d’une certaine indépendance culturelle.

 Il n’y a pas que le grand-père de Shinzō Abe qui fut Premier ministre du Japon, son grand-oncle, Eisaku Satō (1901-1975), frère biologique de Kishi, l’a également de 1964 à 1972.

 Ce grand-oncle d’Abe sera d’ailleurs couronné du prix Nobel de la Paix en 1974 au nom de sa prétendue politique pacifiste opposée à la « prolifération nucléaire » (ce qui sera démenti par la révélation des accords secrets (dévoilés en 2010) qu’il avait passés avec les États-Unis).

 Pour les politiciens conservateurs japonais et pour nombre de leurs compatriotes, Shinzō Abe était le symbole des politiques menées par Satō et Kishi. Ces deux leaders politiques qui ont façonné le Japon d’après-guerre en puissance économique mondiale et en lui évitant de perdre totalement sa si riche identité culturelle.

 Comment ont-ils réussi cela ? En ne s’opposant pas politiquement aux États-Unis sur la scène internationale, mais en s’opposant, autant que possible, à toute annexion culturelle du Japon par le pays de l’oncle Sam et, surtout, en développant son économie.

 Le Japon possède une économie de service performante et la recherche et développement (R&D) est sans doute la première au monde (27 % du PIB en 2021) dans des secteurs industriels de pointe : composants informatiques, automobile, chimie, métallurgie, sidérurgie, etc.

 En 2020, le Japon était la troisième économie mondiale.

   Des similitudes entre l’assassinat de Shinzō Abe et ceux de JFK et de Bob Kennedy ?

 La mise en scène publique de l’assassinat de Shinzō Abe, nous fait penser à l’assassinat de John F. Kennedy à Dallas le 22 novembre 1963, et à celui de son frère Bob à Los Angeles le 5 juin 1968.

 Cet assassinat ne serait-il pas une opération médiatique ? Un message que l’État profond japonais aux mains des mondialistes et de la CIA adresse aux politiciens du monde entier : faites ce que l’on vous dit, sinon…

La famille de Shinzō Abe en 1956.

   De gauche à droite : sa mère Yōko Abe née Kishi, Shinzō Abe âgé de 2 ans, son père Shintarō Abe et son frère aîné Hironobu. On remarquera l’incroyable ressemblance entre Shinzō Abe à l’âge de 2 ans, et Shinzō Abe à l’âge de 68 ans.

    « Les gardes du corps d’Abe, qui se tenaient inhabituellement loin de lui…  »

  Le 23 juillet 2022, Emanuel Pastreich publie dans « GlobalResearch » l’article intitulé « When the Globalists Crossed the Rubicon: The Assassination of Shinzo Abe »

 Son article, commence ainsi (traduction de Mondialisation.ca avec « DeepL ») :

 « Le 8 juillet est une journée chaude dans l’ancienne capitale du Japon. Shinzo Abe, la personnalité la plus puissante de la politique japonaise, prononçait un discours de soutien à un candidat régional du Parti libéral démocrate devant la gare de Nara Kintetsu lorsque soudain une forte détonation a retenti, suivie d’un étrange nuage de fumée.

 La réaction des gens a été tout simplement incroyable. Parmi les personnes présentes dans la foule exceptionnellement nombreuse, pas une seule n’a couru se mettre à l’abri ou ne s’est couchée au sol de terreur.

 Les gardes du corps d’Abe, qui se tenaient inhabituellement loin de lui pendant le discours, regardaient de manière impassible ce qui se passait, ne faisant aucun effort pour le protéger ou le mettre en lieu sûr.

 Quelques secondes plus tard, Abe s’est effondré sur le sol, immobile dans sa veste bleue habituelle, sa chemise blanche, désormais tachetée de sang, et son badge bleu caractéristique de la solidarité avec les Japonais enlevés en Corée du Nord. Il a très probablement été tué sur le coup.

 Ce n’est qu’à ce moment que les gardes du corps se sont emparés du suspect, Yamagami Toruya [Tetsuya], qui se tenait derrière Abe. Le combat avec Yamagami a pris la forme d’une véritable chorégraphie pour les téléspectateurs, et non d’un combat professionnel.

 Yamagami a été immédiatement identifié par les médias comme un ancien membre de la Force maritime d’autodéfense âgé de 41 ans qui avait des reproches personnels à faire à Abe.

 Yamagami a tout dit à la police sans hésiter. Il n’a même pas essayé de s’enfuir de la scène et tenait encore le stupide pistolet artisanal lorsque les gardes du corps l’ont attrapé.

 Même après qu’Abe se soit retrouvé sur le trottoir, pas une seule personne dans la foule n’a couru pour se mettre à l’abri, ou même regardé autour d’elle pour déterminer d’où venaient les coups de feu. Tout le monde semblait savoir, comme par magie, que la fusillade était terminée.

 Puis la comédie a commencé. Plutôt que de mettre Abe dans une limousine et de l’emmener, ceux qui se tenaient autour de lui ont simplement appelé les passants, leur demandant si quelqu’un était médecin. »

 La suite est un relevé d’invraisemblances et de contradictions.

   La théorie du tireur isolé.

 Le récit officiel devient rapidement celui du tireur isolé ayant abattu Abe de dos.

 Or, « le 10 juillet, le blogueur Takashi Kitagawa a publié des documents suggérant qu’Abe avait été abattu de face, et non de dos […] et que les coups de feu avaient dû être tirés en biais depuis le sommet de l’un, voire des deux, grands immeubles situés de part et d’autre du carrefour en face de la place de la gare ».

Takashi Kitagawa

Le blogueur très connu au Japon a publié ce document.

 « Un examen attentif des vidéos suggère que plusieurs coups de feu aient été tirés par un fusil équipé d’un silencieux depuis le sommet d’un immeuble voisin. »

Publication reprise par Takashi Kitagawa.

    Version officielle : Abe a été touché par une seule balle.

  Si rapidement les médias ont diffusé la version : « une seule balle a touché Abe (ce qui serait conforme à la possibilité de l’arme artisanale utilisée par Yamagami Toruya,le tireur arrêté), le chirurgien qui a tenté de sauver l’ancien Premier ministre a déclaré qu’il avait reçu deux balles.

 Dans son article, Pastreich précise : « Les chances qu’un homme tenant une arme artisanale maladroite, se situant à plus de cinq mètres dans une foule, soit capable de toucher Abe deux fois sont faibles. L’animateur de télévision Kozono Hiromi [très connu au Japon], lui-même expert en armes à feu, a fait remarquer dans son émission « Sukkiri » (le 12 juillet) qu’un tel exploit serait invraisemblable ».

   « Adhérer au système mondialiste et promouvoir le régime covid-19 ne suffit pas à assurer la sécurité, même pour le dirigeant d’une nation du G7. »

 Pour Emanuel Pastreich, « Abe est la victime la plus haut placée à ce jour du véritable poison qui détruit la gouvernance des États-nations du monde entier […] qui éloigne la prise de décision des gouvernements nationaux pour la confier à un réseau de banques privées dotées de superordinateurs, de groupes de capital-investissement, de sociétés de renseignement à Tel-Aviv, Londres et Reston, ainsi qu’aux penseurs stratégiques employés par les milliardaires du Forum économique mondial, de l’OTAN, de la Banque mondiale et d’autres institutions aussi impressionnantes. La quatrième révolution industrielle a été l’excuse utilisée pour transférer le contrôle de toutes les informations entrantes et sortantes des gouvernements centraux à Facebook, Amazon, Oracle, Google, SAP et autres au nom de l’efficacité. Comme l’a fait remarquer J. P. Morgan, « Tout a deux raisons : une bonne raison et une vraie raison. »

   Il serait inutile aux chefs d’État et de gouvernement de s’opposer aux politiques économiques décidées par les milliardaires mondialistes.

 « Avec l’assassinat d’Abe, ces tyrans de la technologie et leurs maîtres ont franchi le Rubicon, déclarant que ceux qui sont habillés des oripeaux de l’autorité de l’État peuvent être abattus en toute impunité s’ils ne suivent pas les ordres. »

 Autrement dit, il serait inutile aux chefs d’État et de gouvernement de s’opposer aux politiques économiques décidées par les milliardaires mondialistes et leurs sbires psychopathes de Davos (ce que recommandait de faire Abe pour redresser l’économie japonaise), sous peine d’être abattus en public.

 Rappelons qu’au Japon aucune « va xi nation » contre le « C-19 » n’est obligatoire et que ceux qui souhaitent se faire injecter les « va x ins » tueurs de Pfizer & Co., doivent en faire la demande par écrit et signer une décharge qui exonère l’État japonais de toute responsabilité en cas de survenue « d’événement indésirable grave » (autrement dit en cas de décès ou de grave maladie provoqués par ces injections).

 Plus on se rapproche du 8 novembre 2022, et plus la lutte que nous menons contre les milliardaires mondialistes et leurs sbires psychopathes de Davos peut devenir sanglante chez les politiciens qui leur ont prêté allégeance, mais qui se retrouvent face à des contestations populaires, comme en Hollande.

 Et ce sang ne coulera pas de notre fait.

   Pierre Lefevre

Libre Consentement Éclairé

 

L’intellectuel antimondialiste Emanuel Pastreich

   Emanuel Pastreich, né en 1964 à Nashville (Tennessee – États-Unis) est directeur du « The Asia Institute », de l’« Earth Management Institute » et vice-président de l’université privée de « Brain Education » à Séoul (Corée du Sud).

   Emanuel Pastreich est diplômé (1983) de la « Lowell High School » de San Francisco. En 1987, il obtint le « baccalauréat universitaire ès lettres » (BA) en chinois de l’université Yale (Connecticut) et il part étudier 1 an à l’université nationale de Taïwan avant de suivre les cours à  l’université de Tokyo où il obtient une maîtrise ès lettres et où il soutiendra sa thèse écrite en japonais « Edo kôki bunjin Tanomura Chikuden: Muyô no shiga ».

   En 1998, Pastreich passe avec succès un doctorat d’études sur l’Asie de l’Est à l’université de Harvard (Cambridge – Massachusetts). Il a été conseiller pour les relations internationales auprès du gouverneur de la province de Chungnam (Corée du Sud).

 

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10 Commentaires

  1. ” L’assassinat de Shinzo Abe”….Ouai bon, …un jour “quelqu’un” a bien assassiné le président américain…ça n’a pas remué les foules…

    • Lequel ? Parce que l’assassinat de Lincoln a provoqué une forte réaction en 1865 !

    • Les élections du midterm ( mi mandat ) américaines ou les républicains patriotes ( anti mondialistes ) ont des chances de l’ emporter

      • Les républicains “anti-mondialistes”: vous y croyez ? Les USA sont un tout et ce tout s’occupe du Monde (et plus particulièrement de notre Europe) depuis 1917 (après la destruction du reste de l’empire espagnol, fin XIXe siècle).

  2. Il serait intéressant que sur RL soient publiés une série d’articles, à raison de un ou deux par mois, pour nous tenir informés de la politique au Japon et surtout, de tous les méfaits causés par les criminels mondialistes. Parce que si on attend que nos merdias le fassent…
    Merci.

  3. N’oublions pas que ces ordures de mondialistes et nous savons qu’ils sont , se croient tout puissant et intouchable parce que nous les laissons faire .A eux tous ils représentent à peine 1% de la population mondiale , si tous les peuples de la Terre s’unissaient nous pourrions les mettre hors d’état de nuire , seulement il faut le vouloir !

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