Que LREM crève !


Après avoir tenté de bâillonner le peuple qui malgré tout tient bon (il continue à manifester et n’a jamais autant publié sur les réseaux sociaux) ;  après avoir poursuivi en justice les principaux opposants, (Fillon, Mélenchon, Le Pen, etc.) ou  les avoir menacés de révéler leur vie privée comme Castaniette vient de le faire avec Olivier Faure avec une méthode de voyou, ils s’en prennent maintenant aux représentants du peuple. Non sur leur vie privée, mais plus grave à mon sens, sur leur mission politique. C’est grave. Très grave. On connaît les précédents historiques et on sait qu’ils conduisirent aux totalitarismes.
Tout de même, l’opposition, en déposant des milliers d’amendements, est dans son  rôle, surtout lorsque 80 % des Français sont contre la réforme des retraites. Mais le gouvernement et ses valets, qui ne font que des dénis de démocratie, ont décidé de prendre en masse les amendements déposés par les députés de l’opposition, en prétendant qu’ils sont trop proches, et de les balayer d’un coup de serpillère avec leur mépris coutumier.
C’est totalement anticonstitutionnel, mais il faut dire qu’aucun de nos textes fondamentaux n’est plus respecté. Ni la Déclaration des droits de l’homme, ni la Constitution, ni les lois. Eux ont tous les droits quand les Français perdent les leurs. Cela s’appelle la dictature. C’est presque du pugilat à l’Assemblée nationale. Le président a refusé la parole à Méluche. Au nom de quoi ? Mais pour passer en force. Ils ont déjà menacé d’utiliser l’article 49.3 qui consiste à imposer un texte à l’Assemblée sans vote. Article qui fut écrit dans le but de pouvoir réagir vite en cas de danger imminent et grave, ce qui est loin d’être le cas. En l’occurrence, le seul danger provenant de ce gouvernement d’irresponsables. Et ils osent affirmer sur les chaînes qu’ils veulent restaurer le dialogue. Or « dialogue », pour le gouvernement et ses valets, cela signifie langage unique et obéissance de l’opposition. Ahurissant.
La réforme n’est faite ni dans la concertation, ni dans l’étude réelle des textes proposés, ni dans des délais tenables. Le risque, c’est que soit les pensions, déjà insuffisantes pour une majorité des Français, qui soient rabaissées, soit que les cotisations soient augmentées, ce qui reviendra toujours à appauvrir les gens. À moins que, pire encore, les deux méthodes soient mises en place. Aussi dixième journée de mobilisation à Paris.
Ce qui est inouï, c’est que le climat global est délétère, que la rue est en colère, que ce sont des dizaines de personnes qui chaque jour sont agressées au couteau ou gravement molestées, que notre système économique et social croule sous le poids d’une immigration incontrôlée car les fantoches au pouvoir en sont incapables, que l’on voit de plus en plus sur les réseaux sociaux les mots « révolution » et « guerre civile », et que le gouvernement refuse une fois de plus d’écouter. On n’a jamais vu grande gueule plus sourde et plus aveugle. Il vient de nommer au ministère de la Santé un bonhomme qui a osé applaudir le blocage des réseaux sociaux en Chine… pour lutter contre le coronavirus (si ! ce n’est pas une blague !)  et a proposé de supprimer les mots « sécurité sociale » de notre Constitution. Pour un nouveau ministre de la Santé, chapeau ! En voilà un qui laissera un souvenir clownesque à la postérité.
Seule consolation, ILS se déchirent entre eux, toute pudeur envolée. Tant mieux.
Louise Guersan