Que peut faire la République face aux salafistes qui manipulent la jeunesse de ce pays ?

S’il était besoin de démontrer l’importance de la mission Gérin, l’émission 7 à 8 de TF1 du 27 septembre a sobrement mais efficacement rempli ce rôle. Au cours de ce reportage de 20 minutes on comprend comment sous l’influence salafiste de jolies jeunes femmes subissent un vrai lavage de cerveau et, bien endoctrinées, viennent nous dire à quel point elles sont libres et heureuses de porter le niqab. Pourquoi le portent elles ? Pour plaire à leur créateur et aller au paradis d’Allah, car l’enfer d’Allah semble plus terrible encore que l’enfer du Dieu chrétien. Donc on joue sur la peur, comme au bon vieux temps ! Elles sont prêtes à tous les sacrifices pour aller au paradis.. Obscurantisme moyenâgeux dont on croyait être débarrassé ! Eh bien non il est toujours là, il revient au galop avec l’intégrisme. Eviter les châtiments, ne pas tenter les hommes il faut donc porter le voile intégral, on en a convaincu Caroline jeune Française de 26 ans, mariée avec un Camerounais lui aussi converti. Elle a avalé le discours jusqu’à en perdre le bon sens.

Caroline, choque avec son niqab, elle en a conscience, mais trouve tout à fait injustifiées les remarques dont elle est l’objet avec toujours l’argument : « c’est ma liberté je ne fais rien de mal »… C’est sa réponse, sauf que… cette réponse n’est pas partagée par les musulmanes du marché où va elle va :
– Ce n’est pas la religion, c’est politisé vous nuisez à l’Islam et à nous, on vit en France, on doit respecter un minimum de tradition de ce pays dit l’une.
– L’Islam modéré n’existe pas répond Caroline énervée. Elle se justifie, oui elle fait tout bien, les prières le ramadan, le hadj et l’aumône tout bien, elle est une bonne musulmane.
Elle n’arrive pas à convaincre.
– Ce n’est pas parce qu’on met ça qu’on va vous reconnaître comme bonne musulmane. On essaie de lutter pour changer la condition des femmes, et puis si on commence à mettre ça ; moi je ne suis pas d’accord, si tu fais ça tu restes chez toi, tu mets les femmes dans la merde dira l’autre.
Saine réaction de ces femmes.
La mère de Caroline accepte résignée : « C’est choquant mais c’est ma fille, je ne peux pas la rejeter pour cela ». La mère ne se pose pas le problème de l’entrée de sa fille dans une secte. Y a-t-elle jamais pensé ? Caroline avouera plus tard qu’elle rêve de l’Arabie saoudite…
Kenza elle, 32 ans, exhibe sa « pudeur grise » avec fierté , avec provocation. C’est une vedette et elle a du succès auprès des jeunes musulmans du quartier pour qui elle symbolise la vraie musulmane. ( quel avenir pour les futures épouses de ces jeunes adorateurs ?) Elle s’habille comme les femmes du prophète qu’elle veut imiter.
Une fille de Kenza aime mieux quand sa mère enlève son niqab parce qu’elle est plus belle. Le comble, Kenza est contre le port de la burqa en Afghanistan ! Elle ne se rend pas compte qu’en portant son niqab, en France, elle se fait la complice des Taliban et donne de notre pays une image des femmes aussi épouvantable que celle que ce pays nous renvoie. Les copines super cathos, profusion de christs et d’images pieuses dans le séjour, soutiennent leur amie voilée … Au fond les intégristes se retrouvent toujours ! Kenza la provocatrice ose dire la France a un problème avec l’Islam ! Elle aussi peut devenir très virulente.
A la fin du reportage Caroline rencontre son amie Sabba, qui a épousé un homme qu’elle ne connaissait pas. Elle porte le voile saoudien qui cache même les yeux, elle ne sort presque jamais. « L’homme ne doit pas nous regarder ». On leur a soufflé les réponses dit la journaliste. On rencontrera le mari de Sabba, Jordan, un Français converti, barbe jusqu’au nombril: « la femme musulmane est privée, il n’y a que moi qui aie le droit de poser les yeux sur elle… Pourquoi elle se ferait belle pour sortir ? La lapidation ? On ne peut pas la faire en France il hésite mais finalement il avouera … oui je pense que c’est quelque chose de bien !! » Rideau il n’y a plus rien à dire ni à prouver, excellent reportage ou les journalistes ont posé les bonnes questions. Quel sort et quelle image de la femme musulmane demain dans notre pays ? Quel avenir pour les enfants ?
Si, après un tel reportage, nos responsables politiques hésitent à légiférer, on pourra parler de non assistance à personnes en danger, à société en danger. Au-delà du problème des tenues intégristes, il faudra réfléchir à la manière de stopper les dégâts que font ces musulmans Salafistes dans notre pays, agir vite avant que la France ne devienne un grand corps malade.
Chantal Crabère
Info du reportage il y aurait 30 à 50.000 salafistes en France.
Il est donc vraisemblable que le nombre de niqabs, tchadors burqas, en progression est bien supérieur aux chiffres qu’on nous annonce.

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