Québec : Laissons chanter une fillette de maternelle, même si ses parents musulmans s'y opposent !

Les média québecquois, ces jours-ci, nous informent d’un accommodement “raisonnable” comme on appelle cela outre-Atlantique. Il faut savoir que ces accommodements dits raisonnables sont tout à fait officiels au Canada. Vous pourrez trouver quelques précisions sur Wikipédia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Accommodement_raisonnable
Les parents musulmans d’une petite fille scolarisée en maternelle dans le quartier Saint Michel de Montréal ont réclamé que leur fillette soit protégée de la musique et du chant, qui, comme chacun sait, sont haram. Au lieu de renvoyer dans leurs cordes ces parents indignes en leur signifiant que l’enseignement obligatoire était le même pour tous, l’école a obtempéré, en équipant la malheureuse gamine d’un casque anti-bruit pendant les heures de musique et de chant ! Je n’ose imaginer l’ambiance pendant les cours de chant, ni ce que peut ressentir la pauvre petite fille en voyant ses camarades de classe chanter sans pouvoir les entendre avec son casque sur la tête.
L’affaire est en train de déclencher un tollé dans les média du Canada, aussi bien anglophones que francophones, et la Ministre de l’ Éducation du Québec, qui a déclaré que cet accommodement était raisonnable, est reçoit en ce moment même un abondant courrier de protestation. Étant donné que le Québec a remporté récemment quelques victoires retentissantes contre l’islamisation rampante, en particulier par une motion de l’Assemblée Nationale contre la tenue d’une conférence de prêcheurs islamiques, je pense qu’il est important d’encourager la tendance en écrivant massivement de France, et du reste du monde. Je donne ci-dessous à titre d’exemple la lettre que j’ai moi-même envoyée, n’hésitez pas à vous en inspirer si vous manquez d’idées, c’est libre de droits ! Ajoutez les arguments qui vous viendront à l’esprit, j’ai dû en oublier pas mal !
Voici des articles de presse qui ont dévoilé l’affaire :
http://www.ledevoir.com/societe/education/338797/une-fillette-musulmane-a-l-abri-de-la-musique-a-la-maternelle
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2011/12/20111219-062500.html
Une vidéo d’Hélène Bertrand, de l’Alliance des Professeurs du Québec :
http://fr.video.canoe.tv/video/en-vedette/en-vedette-aujourdhui/1906868890/pas-de-musique-en-classe-helene-bertrand-a-lcn/1334990476001
Et enfin, l’article de Poste de Veille, un excellent site islamolucide québecquois, que je recommande à tous :
http://www.postedeveille.ca/2011/12/qu%C3%A9bec-la-musique-a-l-ecole-cest-haram.html
Sur Poste de Veille, vous pourrez également trouver toutes les informations sur les récentes actions réussies auprès du gouvernement provincial québecquois, ainsi que bien d’autres articles intéressants sur l’islamisme, l’islam, etc.
Voici l’adresse de Madame l’Honorable Line Beauchamp, Ministre de l’Education, du Loisir et du Sport et Vice-première ministre du Québec (formules d’usage au Canada) :  line.beauchamp@mels.gouv.qc.ca
Ainsi que sa page internet sur le site de l’Assemblée Nationale du Québec : http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/beauchamp-line-663/coordonnees.html
Le Canada étant un pays fédéral, j’ai un peu de mal à m’y retrouver entre gouvernements fédéral et provinciaux, mais en tout état de cause, pour l’affaire qui nous intéresse ici, c’est bien Line Beauchamp, ministre du gouvernement provincial du Québec, qui est concernée.
Donc, amis lecteurs, tous à nos plumes !
Vincent Maunoury
Exemple de lettre :
Nom
Adresse
France
Madame l’Honorable Line Beauchamp
Ministre de l’ Éducation, du Loisir et du Sport et Vice-première ministre du Québec
(Ville), le 21 décembre 2011
Madame la Ministre,
Bien que citoyen français et ne résidant pas au Québec, je me permets de vous écrire au sujet d’un cas que je trouve révoltant, que j’ai lu dans le journal Le Devoir.
Il s’agit d’une fillette scolarisée en école maternelle et que ses parents, pour des raisons religieuses, souhaitent priver de cours de musique. L’école a donc décidé de faire porter un casque anti-bruit à cette fillette pendant les heures de musique et de chant. Je lis dans l’article que vous considérez cet accommodement comme raisonnable.
Puis-je vous rappeler, Madame la Ministre, qu’au tournant du XIXème siècle et du XXème siècle, la majorité des nations ont rendu l’école obligatoire ? Et que cette obligation n’a pas été édictée à l’encontre des enfants paresseux, mais à celle des parents, qui perdaient ainsi une main-d’œuvre gratuite pour les travaux des champs et de l’atelier ? Il n’a pas été question d’accommodements à l’époque pour les parents, et on a ensuite vu éclore toute une génération d’ingénieurs, de chercheurs, de médecins, d’artistes, d’écrivains, de philosophes, qui ont concouru à nous amener au point de développement que l’on sait.
Par ailleurs, vous parlez de la nécessité d’intégrer cette fillette, qui justifierait selon vous cet accommodement. En dehors du fait que je ne vois pas très bien comment le port d’un casque de martien peut favoriser son intégration au sein de ses camarades, la mission de l’école maternelle n’est-elle pas d’inculquer aux enfants, dès le plus jeune âge, les notions de traitement égal pour tous et de dignité humaine ? Ceci ajouté au rôle d’apprentissage à la socialisation, et non à la discrimination ! Ici, nous assistons à une double discrimination, voire même une double exclusion : celle des enfants qui chantent d’un côté et celle de la fillette rendue artificiellement sourde de l’autre.
Enfin, toutes les connaissances en psychologie enfantine nous apprennent qu’il y a peu de souffrances aussi grandes pour un petit enfant que de se sentir différent de ses camarades, ceci pouvant aller jusqu’à un profond sentiment de rejet. Tous les ingrédients sont ici réunis pour que cette fillette se sente rejetée par ses camarades de classe, et pour que les autres enfants considèrent qu’elle manifeste du mépris à leur égard. Ajoutons à cela que la musique, et surtout le chant, étant l’une des activités préférées des enfants de cet âge, il s’agit là de cruauté à l’égard de cette enfant.
Aussi, je vous fais confiance pour reconsidérer votre avis et pour obliger cette école à passer outre les exigences fantaisistes – et nocives – des parents, voire même pour diligenter une enquête s’il s’avérait que cette fillette était victime d’autres mauvais traitements de la part de ses parents.
Je vous prie d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de ma plus haute considération.
(signature)

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