Quelque chose est pourri dans l’État de France

« Quelque chose est pourri dans l’État de France » où règnent le renversement de la charge de la preuve et l’inversion des valeurs

« Something is rotten in the state of Denmark » ou dans une traduction littérale : « Quelque chose est pourri dans l’État du Danemark » (Shakespeare – Hamlet, I, 4, Marcellus).

Le ministre de l’Intérieur a demandé la dissolution de « Génération Identitaire » après son opération dans les Pyrénées commencée le 19 janvier, baptisée Defend Europe, lors de laquelle une trentaine de jeunes militants ont investi le col du Portillon, à l’est de Bagnères-de-Luchon (Haute-Garonne), sur la frontière franco-espagnole, dans le but de surveiller celle-ci et d’éviter « un risque terroriste et migratoire dans les Pyrénées ». Cette mobilisation s’est parfaitement bien déroulée et les actions entreprises étant « purement symboliques », elles n’avaient généré « aucun trouble à l’ordre public ». Leur seule prétention était seulement de rappeler et de mettre en lumière les carences de l’État en matière d’immigration clandestine.
On a vu immédiatement, à la vue d’une banderole anti-immigration, le procureur de Saint-Gaudens décider d’engager une enquête préliminaire pour “provocation publique à la haine raciale”.

Selon un sondage récent (IFOP pour Atlantico), 62 % des Français seraient aujourd’hui opposés à l’accueil de migrants sur notre territoire. L’ensemble des préfets va-t-il dans ces conditions diligenter une enquête préliminaire pour « provocation à la haine raciale » auprès de la population française ? Bien sûr que non, car il ne s’agit que d’une opinion émise, que l’on ne saurait considérer a priori comme l’expression d’un sentiment de haine puisque chaque peuple se devrait d’être souverain en matière d’immigration. Il est vrai que les gouvernants de la France, qui agissent par délégation en matière de souveraineté, laquelle appartient sans exclusive dans notre Constitution au peuple français, se sont bien gardés en ce domaine de lui demander son avis ! Quant au qualificatif de « raciale », il est nul et sans objet car les races n’existent pas. Il n’y a pas de race noire ni de race blanche, ni rouge ni jaune. Il n’y a qu’une race, la race humaine…

Nous assistons ici à un cas pratique sidérant de renversement des valeurs : depuis des millénaires les citoyens qui défendaient leur pays étaient honorés, voire récompensés. Lycurgue parlait de privilégier ceux « qui par leurs vertus et leurs conseils, avaient bien mérité de la patrie »… Dans une motion, Robespierre ne s’était-il pas écrié : «… les ecclésiastiques et les militaires ne sont pas les seuls qui méritent bien de la patrie… ». Cette trentaine de jeunes ont voulu courageusement défendre leur pays, sans en enfreindre les lois et sans violence physique, en espérant par leur acte attirer l’attention du maximum de Français sur l’extrême danger d’une déstabilisation de leur pays par la carence de l’État dans le domaine de l’immigration, dans une situation de chômage de masse aggravé par la pandémie de coronavirus.

Mais le summum de la perversion a été atteint quand un homme politique socialiste, pour ne pas dire politicard, s’est permis d’exciper, sur une grande chaîne d’information en continu (où il tente de se refaire une santé morale), de la technique de l’inversion en prétendant qu’un comportement était vrai parce que personne ne pouvait prouver le contraire. Ce monsieur, ce qui aggrave son cas, est non seulement suspecté de connivences avec « les Frères musulmans » mais de surcroît a été condamné par le tribunal correctionnel de Marseille à deux années de prison avec sursis, 50 000 euros d’amende et trois ans d’inéligibilité pour « abus de confiance » et « abus de biens sociaux », le 9 septembre dernier 2020 !

Qu’a-t-il fait pour mieux hurler avec les loups et confirmer ainsi son allégeance à la macronie ? Non seulement il a surenchéri en parlant de xénophobie mais a prétendu que cette association avait voulu prendre la place de la police, c’est-à-dire s’octroyer les pouvoirs de ce corps qui agit selon les directives du pouvoir en place ; laissant entendre en ce sens que « Génération Identitaire » n’était qu’une organisation fasciste combattant la République. L’animateur de l’émission n’a absolument pas relevé cette calomnie délibérée, sans commentaire…

Étant donné que cette émission avait un caractère national, il y a là une infraction pénale qui relève de la diffamation en tant qu’« allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération du corps auquel le fait est imputé ».
C’est foutu la France.

Patrick Verro

 

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