Qui va sauver Willy ?

bordeaux2014Dans notre meilleur des mondes où la gauche sonde nos pensées nauséabondes, où toute vérité qui dérange la bien-pensance des « élites » fait aussitôt la Une, où toute personne qui prononce une parole politiquement incorrect est dans la nanoseconde vouée au pilori associatif, Willy Sagnol est devenu l’infâme, le raciste, un membre de la fraternité aryenne.

Même s’il fait acte de repentance, pleure en direct sur BFM et iTélé, il est marqué à jamais au fer rouge par la police de la pensée. Son boulot est menacé.

Juppé à l’approche de sa quinzaine de l’égalité (http://ripostelaique.com/la-quinzaine-egalitariste-de-juppe-premiere-etape-vers-la-grande-reeducation.html#.VFsUcvHD4xs.facebook) ne peut laisser à la tête des Girondins de Bordeaux, un type qui ose dire tout haut ce qui se murmure dans tous les clubs de foot. A savoir : « L’avantage du joueur typique africain : il n’est pas cher, généralement prêt au combat, on peut le qualifier de puissant sur le terrain. Mais le foot, ce n’est pas que ça, c’est aussi de la technique, de l’intelligence, de la discipline. Il faut de tout. Il faut des Nordiques aussi. Ils ont une bonne mentalité. Une équipe de foot, c’est un mélange ».

Des mots que les ligues de vertu de l’antiracisme, ces machines de guerre qui attaquent en meute ne peuvent tolérer. Willy Sagnol, pour s’être aventuré hors du sentier battu de leur discours moral, connaît leur foudre médiatique et juridique.

Pendant quelques secondes, par mégarde, il ne s’est pas soumis à la restriction lexicale et l’autocensure mentale. Il doit payer.

Dans sa nouvelle solitude, il doit découvrir ce dont est capable l’ordre moral, la liberté d’expression ligotée au nom d’une pseudo fraternité, d’un amour universel de l’Autre ; l’impossibilité dans la France d’aujourd’hui de parler sans fioritures de l’identité, de la nation, de la sécurité, de l’immigration, de l’islam… de la place des joueurs africains dans le football français.

Les représentants de cet ordre moral ont répondu tout de suite présents : Thuram, la bonne conscience à lunettes (quand il ne tabasse pas sa compagne), lui crache dessus ; Pape Diouf, ancien représentant de joueurs, ancien dirigeant de l’OM, grande gueule, dans une tribune publiée dans le journal de révérences, appelle les joueurs africains à boycotter la ligue 1 ; la Licra Bordeaux et Gironde décide de mettre « un terme unilatéralement au partenariat qui la lie aux Girondins de Bordeaux » et « étudie la possibilité d’une plainte pénale contre Willy Sagnol » ; SOS Racisme a la même idée : porter plainte. L’association à la main jaune (vous savez cette main censée rappeler la main islamique de Fatima et l’étoile jaune) le fera contre « les propos de Willy Sagnol, entraineur des Girondins de Bordeaux, (qui) renvoient à une expression décomplexée du racisme anti-noir ».

Willy Sagnol peut se préparer à cracher au bassinet de ces associations qui agissent par la terreur judiciaire et pécuniaire, de cet antiracisme péremptoire qui veut asservir, punir, tuer moralement (en attendant mieux) celui qui ne suit pas leur programme de rééducation civique.

Le tribunal médiatique a déjà jugé Willy Sagnol en attendant celui aux mains des bâtisseurs du Mur des Cons.

Les gardiens de l’ordre moral en profitent même pour canarder Zemmour au passage, faisant de Willy Sagnol un Zemmour en short et à crampons.

Il est à craindre que jamais l’entraîneur des Girondins ne trouvera un cinéaste pour un remake de « Sauvez Willy ».

Marcus Graven

 

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