Au moment où « Plus de 80 % des victimes du djihadisme sont des musulmans », la “carte des mosquées de France”, digne du célèbre “guide Michelin”, est plus parlante que de longs discours. Elle témoigne, à elle seule, de la décadence d’un Pays, de la tragédie subie par un Peuple et de l’imposture des dirigeants politiques (lire aussi http://suite101.fr/article/grands-criminels-de-lhistoire-1–souvent-des-chefs-detat-a34163). Comment un Pays de tradition chrétienne a pu en arriver là ?
Deux ans après la mort de Ben Laden, “Père spirituel du Djihad” contre l’Occident, même si le scénario du raid qui a tué Ben Laden est violemment mis en doute , par un ancien militaire américain qui a publié un livre sur Ben Laden , la situation des occidentaux a viré au scénario “catastrophe”.
«Un Profond sentiment d’injustice »
Lorsqu’on discute de cette situation avec des catholiques à la sortie d’une église ou avec des protestants à la sortie d’un temple, beaucoup ressentent “un profond sentiment d’injustice”, puisque les églises et les temples ne sont pas tolérés dans la plupart des pays musulmans.
En France, beaucoup de mosquées ont connu des radicalisations. Face à ces radicalisations, les mairies, les préfectures et les mosquées se renvoient la balle. Ici ou là, le maire demande aux services de l’Etat « d’agir au mieux et au plus vite pour que telle mosquée cesse d’être un relai du djihad ». Du côté de la préfecture concernée, on assure avoir mis en œuvre plusieurs moyens, avoir “classé la ville en zone de sécurité prioritaire (ZSP) pour répondre à une montée de la délinquance…”.
Les silences embarrassés des mairies et des institutions religieuses
Sur l’ensemble du territoire Français, le scénario semble immuable. Ici ou là, l’équipe municipale et le directeur de cabinet du préfet se réunissent pour aborder le problème du djihad. « On a l’impression que le maire est dans l’attente d’une intervention de l’Etat alors que la solution à ces problèmes se trouvera dans la cogestion, explique un haut fonctionnaire d’une préfecture.
Puis, lorsque les choses dérapent, lorsqu’une dizaine d’adolescents de la ville rejoignent le djihad, on apprend par la presse locale “Qu’une enquête judiciaire est en cours, mais que la prévention revenait à la mairie, qui se devait de la mettre en pratique.”
Dans les rues de la ville concernée, à la lecture du quotidien local, des commerçants s’interrogent alors sur ce qui a conduit une dizaine de « gosses » à rejoindre un pays en guerre.
Dans une France en plein désarroi, où nos paysans se suicident pour échapper aux huissiers, dans une France où des intégristes Egyptiens utilisent le Pays comme base arrière, dans une France où les projets de mosquées ou de centres cultuels musulmans intégristes se multiplient, comme à Saint Alban d’Ay (lire Ardèche : ce qui se cache derrière le projet de centre d’éducation islamique de Saint-Alban-d’Ay ), dans une France où les entreprises licencient à tour de bras, où le groupe Aoste ferme son usine « Calixte » à Boffres en Ardèche, dans une France où peu d’entreprises innovent, créent des emplois et beaucoup disparaissent , dans une France où beaucoup de magistrats découragés diagnostiquent « La fin des juges », à l’image de Marie-Odile Theoleyre dans son remarquable livre (http://suite101.fr/article/actualite–la-fin-des-juges-dans-une-societe-en-pleine-folie-a35178), on a l’amère impression que le Pays réel (La France d’en bas disait Jean-Pierre Raffarin) est à l’abandon, que les responsables politique -encore présents physiquement- ont déserté le Pays intellectuellement.

Images réelles et terribles d’une France à la dérive, d’un peuple en pleine tragédie, sans 18 juin, alors que l’invasion a commencé.
Francis GRUZELLE