Il y a plus de cent ans, un écrivain anglais écrivait : « Le musulman a une conception pure et logique de Dieu, du moniste Allah. Mais il reste un barbare en Europe, et l’herbe ne repoussera pas là où il pose son pied. »
Gilbert Keith Chesterton, romancier, poète et essayiste, était visionnaire : dans le roman L’auberge volante (1914), il anticipait l’islamisation de la Grande-Bretagne, suite à une collaboration entre les élites britanniques décadentes et les fidèles du dieu du désert. Cependant, Chesterton n’a pas seulement entrevu le problème, mais aussi sa solution. Et comment a-t-il envisagé de reprendre l’Angleterre aux Sarrasins ? Grâce à… la dive bouteille, et à… des apéros saucisson-pinard itinérants, qui ont rappelé aux hommes du commun la joie de vivre ordinaire.
Chesterton est un auteur revigorant et, sous des apparences joyeuses, un penseur très profond. Toutefois, il reste assez méconnu en France, parce que l’esprit de sérieux des universitaires le cantonne dans le rôle assez bouffon de « prince du paradoxe ». Or on peut trouver chez Chesterton des armes très affûtées pour combattre la folie et la décadence, et notamment son dernier avatar « woke ». L’étiquette qu’il porte d’apologète du christianisme dissimule son originalité : Chesterton montre que la raison laissée à elle-même tend à s’autodétruire à force de douter, et que c’est pour éviter cela qu’elle doit s’ancrer fermement dans des principes immuables, c’est-à-dire des dogmes. Autrement dit, il ne suffit pas de connaître la vérité, il faut aussi avoir confiance en la vérité pour agir. Si vous apprenez la vérité, par exemple qu’un médecin vous dise que vous êtes malade parce que vous mangez trop, il vous sera nécessaire de croire ce qu’il vous dit pour que vous mettiez en place le régime alimentaire adéquat. Si vous ne croyez pas la vérité, si vous n’adhérez pas subjectivement à la vérité, si vous ne l’adoptez pas corps et âme, connaître cette vérité vous sera inutile.
Vous apprendrez que vous êtes malade et vous n’en ferez rien. C’est cela que Chesterton appelle le « suicide de la raison », ce scepticisme solitaire de celui qui n’arrive plus à avoir confiance en ce qu’il pense lui-même. C’est bien ce scepticisme-là qui ronge la bien-pensance et qui l’aveugle dans la question de l’islam en particulier. Riposte Laïque a identifié un mal qui ronge le pays depuis des années, la plupart des Français partagent ce diagnostic, mais personne ne veut entendre parler d’un remède.
Je suis redevable à Chesterton de m’avoir raffermi l’esprit, c’est pourquoi j’ai entrepris de refaire une traduction de son œuvre majeure, “Orthodoxie”. Elle ne traite pas de l’église russe, mais de la vérité, des convictions droites à défendre contre la folie du doute opiniâtre. Cette nouvelle traduction est servie par un important appareil de notes, et complétée par un dossier annexe conséquent. Ces annexes contiennent des inédits de Chesterton et de ses adversaires intellectuels, qui permettent de mieux cerner les enjeux de la polémique qui a donné naissance à Orthodoxie. Cette polémique est toujours d’actualité : sous le vocabulaire « woke », on trouve les mêmes vieux démons que combattait l’auteur anglais : relativisme, démission intellectuelle et suicide de l’Occident.
Les modestes Éditions Carmin (https://editions-carmin.com/) que j’ai créées republient Orthodoxie. Nous fonctionnons par précommandes : la campagne est en cours sur Tipeee. Il reste vingt jours pour nous aider à faire revivre ce livre et diffuser largement les idées revigorantes de son auteur. Vous trouverez tous les détails sur cette page :
https://fr.tipeee.com/orthodoxie-le-livre
Radu Stoenescu
En faisant venir tout ces musulmans et en refusant l’assimilation, les élites nous préparent un avenir très sombre.
Eh bien merci, érudit monsieur Stioenescu, de traduire le fin espritdes “idées chrétiennes devenues folles” !
Merci pour ces references littéraires. Cela me donne l’envie d’en savoir plus en achetant l’ouvrage.
Le Blob a des bestioles dans son portefeuille et il va l’ouvrir.
Encore merci.