Réflexions sur la vulgarité ambiante…

Il y a eu certes les propos odieux d’un Mélenchon si méprisant envers ce mathématicien dit “en marche” alors qu’il ferait mieux de s’excuser platement sur ce qui se passe au Venezuela là où des enfants crient famine ; que dire aussi d’un François Bayrou toujours aussi donneur de leçons, arrogant, voire aussi d’un Solère si “commercial”, des Le Pen enferrés dans des questions d’héritage symbolique, que dire aussi de ce décalage faramineux entre un pays qui se dit qu’à partir du moment où le chat attrape des souris, qu’il soit blanc ou noir, et une classe politico-médiatique toute pâmée à la moindre mélenchonie ou émerveillée par l’espoir de leurs pairs américains de voir Trump trébucher alors qu’il vient d’être conforté en gagnant des élections locales,  non, il n’y a rien à dire de plus sinon que j’aimerais être plus prosaïque en tentant de revenir sur cette distinction entre vulgaire et grossier.

Trump est grossier, rude, envers les femmes particulièrement, est-il plus vulgaire que ces femmes qui prétendent que tout va bien dans certains quartiers français, turcs, où se promener en short s’avère quasi impossible ? Certaines américaines ont pensé résoudre le problème en se baladant en short de sport (comme je l’ai vu à Boston) ce qui n’est pas très élégant, mais fi bien sûr de ce “goût bourgeois” bien sûr…

La vulgarité dévoile une paresse cruelle de la pensée capable de tuer comme l’on découpe une tête de choux remarquait Hegel lorsqu’il analyse la Terreur française. Observez la férocité lumpen populacière de la faune hystérique à la fausse gouaille ouvrière s’accrochant en vampires accomplis aux basques fragiles d’un Valls mâtiné en torero éberlué au soir du second tour des législatives. Ce sont ces gens-là avides de pouvoir et de prestige qui attendent leur heure lorsque leur mot d’ordre “dépouillons les riches” sera d’actualité.

La grossièreté n’est pas de cet acabit, elle n’a pas les manières, dit tout haut ce qu’il faut chuchoter à la Galerie des Glaces tout en gloussant, c’est madame Sans Gène, et non la reine de Blanche Neige qui s’y croit, fait ses coups en douce, tue, assassine  ricane tout en arborant un visage d’ange.

La classe médiatico-politique est infiniment plus vulgaire que certains humoristes grossiers, voilà l’ambiguïté des choses. Prenez ces histoires de grosse chaleur : est canicule lorsque les températures du jour et de la nuit sont équivalentes, et aussi dépassent au moins les 50° comme cela se vit en Irak, en Iran

En 1872 il y avait la même température qu’actuellement en France paraît-il : était-ce dû au dit “réchauffement climatique” ? Pas sûr. Et pourtant, dès que l’été se fait été (sans attendre la date, le grossier personnage !) branle-bas de combat dans les cuisines médiatiques avides de vérifier que ledit réchauffement climatique existe : rassurez-vous, il aurait fait un temps exécrable qu’il serait immédiatement convoqué tout autant, qu’il neige ou pas, qu’il fasse chaud ou pas ; tout est bon dans ce mantra aussi constamment convoqué que le “bon” islam face à ses “mauvaises” interprétations tant et si bien qu’un Michaël Moore (qui se dit musulman désormais au sens de “nous sommes tous des musulmans”) s’offusque désormais de voir certains médias faire leur métier en informant sur le dernier attentat djihadiste plutôt que de continuer à condamner “le” système dans ses maux bien sûr volontaires en matière d’environnement.
Nous en sommes à peu près là : de nouvelles précieuses ridicules se pâment à la moindre idée de bon sens alors que la France croule sous les incohérences des doublons administratifs comme on le sait depuis des lustres. Pendant ce temps les totalitaires nouveau genre, d’une vulgarité extrême, se préparent afin que tout cela tombe dans leur escarcelle.

Lucien SA Oulahbib