Réponse à Fabius, qui ose parler de carnage à Gaza !

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Contrairement aux proclamations mensongères des médias et des CPF qui osent parler du « blocus de Gaza », rappelons que durant les premiers cinq mois de 2014 , 18 000 camions de marchandises sont passés d’Israël à la bande de Gaza transportant plus de 228 000 tonnes de marchandises, commandées par des commerçants et des hommes d’affaires locaux qui entrent constamment en Israël pour y faire leurs achats. Ceci sans parler de quantités importantes d’eau et de l’approvisionnement de plus de la moitié de la consommation d’électricité de toute la bande de Gaza.

Par ailleurs durant les cinq premiers mois de 2014 plus de 60 000 habitants de la bande de Gaza sont rentrés en Israël dont évidemment ceux qui avaient besoin de soins médicaux et d’hospitalisation.

Il n’y a donc aucun siège ou blocus terrestre qu’Israël impose à la bande de Gaza. le seul blocus qu’Israël surveille de près et qui est le prétexte pour les anti israéliens de parler de “blocus total de Gaza par Israël”, est le blocus maritime. Un blocus qui dans les conditions d’hostilité extrême du Hamas contre Israël est tout à fait compréhensible pour éviter l’importation d’armes dangereuses comme par exemple, des missiles de longue portée en provenance de l’Iran.

Mais il faut savoir que tous les matériaux passant par Israël et qui devaient servir à reconstruire ou à construire à Gaza, ont servi à la construction des tunnels par lesquels le Hamas voulait organiser le passage des terroristes pour commettre des attentats en Israël.

Tous ces décérébrés gauchistes ou musulmans, voire les deux, hurlent contre l’occupation, rappelons qu’Israël a complètement évacué la bande de Gaza en 2005.

Certes, ces tunnels ont un avantage non négligeable pour Israël, leur construction par le Hamas a mis le dernier clou dans le cercueil de la soi-disant solution à deux États. Les tunnels souterrains qu’ils ont creusés, et les multiples projectiles explosifs qu’ils lançaient sur Israël ont annulé toute chance qu’un État palestinien puisse être créé en Judée et Samarie.

Le Hamas a ainsi fait savoir aux Israéliens les dangers qu’il y avait d’abandonner des territoires au contrôle palestinien, effaçant la plupart des illusions qui ont été promues par la Gauche depuis les accords d’Oslo de 1993.

Alan Dershowitz professeur de droit à Harvard, qui soutenait depuis longtemps la création d’un État palestinien, a reconnu pourtant dans un article du 22 juillet dans une revue américaine : « La décision du Hamas de tirer des roquettes en direction de l’aéroport Ben Gourion », a « peut-être bien mis fin à toute perspective réelle d’une solution à deux États, Israël, sera désormais plus réticent que jamais à renoncer au contrôle militaire de la Cisjordanie, qui est encore plus proche de l’aéroport Ben Gourion que Gaza ne l’est. »

Imaginons en France des tirs de missiles contre l’aéroport de Roissy, qui partirait de Méru-sur-Oise, c’est la disposition géographique de l’aéroport Ben-Gourion par rapport au Hamas et aux Palestiniens de Judée Samarie.

, il faut rappeler qu’Israël a pris Gaza à deux reprises dans les six dernières décennies : d’abord lors de la crise de Suez 1956, et de nouveau en 1967, mais que chaque fois qu’il a quitté Gaza, le résultat a été plus de terrorisme que ce soit avec les fedayins dans les années 1950 ou le Hamas depuis 2007.

Ainsi, qu’importe le cessez-le-feu dans l’opération bordure protectrice, que ce soit dans les jours ou les semaines à venir, il est évident que la présence continue de Tsahal sur le terrain est le seul moyen de garantir la paix et la tranquillité, tant à Gaza qu’en Judée Samarie.

Israël, malgré le pseudo-cessez-le-feu, imposé par le musulman Obama, est dans une guerre dite asymétrique avec le Hamas, une organisation islamiste enracinée dans le fascisme dont la charte ferait rougir le plus ardent des nazis. Des roquettes de toutes formes et de tailles sont délibérément tirées par le groupe terroriste se mouvant au milieu de boucliers humains (en général consentants) depuis des zones civiles sur des zones civiles. Alors qu’Israël est en crise et a besoin d’alliés politiques, un haut responsable de l’administration Obama a choisi ce moment entre tous pour faire la leçon à Israël.

Le 8 juillet, lors d’une conférence organisée par le premier quotidien d’extrême — gauche israélien Ha’aretz (le libération israëlien), Phillip Gordon, assistant spécial du président Obama et coordinateur de la Maison Blanche pour le Moyen-Orient, s’est autorisé une sévère condamnation d’Israël affirmant que les politiques israéliennes ont été une source d’instabilité régionale et il a comblé d’éloges l’homme fort non élu de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.

Ironiquement, la conférence a été interrompue par des tirs de roquettes palestiniens sur Israël par les « partenaires de paix », obligeant les participants à se disperser et à chercher la sécurité dans les salles plus sûres, dommage que Gordon n’ait pas pris ce missile au coin de la figure.

Mais Gordon est simplement le porte-parole de l’opinion de son patron, Obama qui a exprimé le même sentiment dans un article d’opinion écrit exclusivement pour Ha’aretz.
Il est symptomatique que Obama ait choisi Ha’aretz au milieu de tous les autres médias pour exprimer son point de vue. Ha’ aretz maintient un tirage quotidien qui plane à peine à cinq pour cent et est proche de la ruine financière par manque de lectorat. C’est un quotidien de gauche radicale, marginal qui répond aux vues des fanatiques les plus extrêmes d’Israël et sur plus d’une occasion, Ha’aretz a été forcé de se rétracter pour des « articles vedettes » qui se sont révélés être diffamatoires et faux.

Mais peu importe à Obama, car les opinions pro-palestiniennes radicales de la rédaction du Ha’aretz, sont en adéquation avec les siennes…

Quant à la déclaration de Phillip Gordon, selon laquelle seule la politique d’Israël contribue à l’instabilité régionale, David Horovitz a déclaré « c’est comme si Gordon désemparé venait d’arriver de la “planète Zog” et avait “confondu le Moyen-Orient avec la Finlande, avec 200 000 morts en Syrie, en Irak, l’Iran sur le point de rupture nucléaire et le reste du monde arabe en implosion, pour Gordon et Obama seule Israël est la source des problèmes de la région”.

L’éloge accablant d’Abbas par Gordon et Obama est tout aussi déroutant, car Abbas est un autocrate non élu dont le mandat a expiré en 2009, c’est également un négationniste pour lequel la mort de 6.000.000 juifs pendant la Shoah est un ”mensonge fantastique”, qui nie l’existence des chambres à gaz, et cela parce que : “le mouvement sioniste a mené une vaste campagne d’incitation contre les Juifs vivant sous la domination nazie, afin de susciter la haine à leur égard par le gouvernement, pour alimenter la vengeance contre eux, afin d’aboutir à l’extermination de masse”. En d’autres termes, les Juifs sont à condamner pour leur propre extermination de masse, qui, incidemment, n’a jamais vraiment eu lieu.

Mais les troubles du Moyen-Orient ne pourraient avoir lieu sans le consentement voire la complicité d’Obama et de son administration gauchiste.

Je reprends ici la partie d’un article de Guy Millière paru dans l’excellent et très renseigné site Dreuz.info : « Obama entend renforcer les ennemis des États-Unis : la constitution du djihadistan aux mains de l’EIIL en Syrie et en Irak ne s’est pas faite sans la contribution de l’administration Obama. J’ai dit ici qui a relâché Abu Bakr al Baghdadi et qui a entraîné ses hommes : Baghdadi vient de proclamer un “califat”. L’avancée de l’Iran vers l’arme atomique sans encombre ne s’est pas faite sans la contribution de l’administration Obama, qui a, de facto, empêché toute intervention israélienne contre les installations nucléaires iraniennes et oeuvré pour la levée de l’embargo en novembre dernier. La coopération entre administration Obama et Iran qui se profile ne viendra pas sans la coopération de l’administration Obama, tout comme le retour des talibans au pouvoir en Afghanistan (pourquoi croyez-vous qu’Obama vient de faire relâcher cinq importants chefs militaires talibans de Guantanamo ? En échange d’un déserteur passé chez les talibans, Bowe Bergdahl). Je pourrais, là encore, allonger la liste longtemps. »

Aussi, lorsqu’un Laurent Fabius ose parler de « carnage » à Gaza, pour faire plaisir aux islamistes de France, et mettre les voix musulmanes de son côté donc du côté de la gauche, il faut savoir ce qu’il en est réellement et pour cela il ne faut compter sur aucun média français, de la même façon qu’il ne faut surtout pas compter sur la gauche et l’extrême gauche, qui retrouve là les accents antisémites des hommes venus de leurs rangs qui à 80 % suivirent Pétain à vichy, rappelons que c’est la chambre du « Front populaire » qui lui accorda en 1940 les pleins pouvoirs.

L’histoire se répète et contrairement aux affirmations de Marx, ce n’est pas d’une tragédie à une comédie, mais d’une tragédie à une tragédie.

Michel Ciardi