Réponse à Kamel Dahamat : oui, la laïcité se maintien au GODF !

J’ai lu avec attention l’article de Kamel Dahamat. J’apprécie hautement son intervention qui est fondée sur son attachement viscéral à la laïcité. D’autant plus fortement que son origine ne semblait pas le prédisposer, avec en plus un rattachement à un concept, que d’aucuns peut qualifier de valeur : la laïcité.
http://www.ripostelaique.com/La-vision-de-Guy-Arcizet-nouveau.html
Cette valeur tardive de la IIIè République a, en plus et seulement, une seule spécificité : c’est celle d’être Française. Honneur donc à ceux qui, d’horizons divers et variés, en font leur socle de référence existentielle dans un environnement politique et religieux prompts, par duplicité et facilité, à lâcher, tout ou partie d’un pan de la Raison sur l’autel de la Vérité révélée.
Cela dit j’apporterai un petit débat que notre frère Kamel met un peu en exergue sur les Rites et la Fédération de Rites qu’est le G.O.D.F
Mais avant je voudrai attirer l’attention des lecteurs et des Dirigeants de Riposte Laïque que Riposte Laïque j’en suis sùr ne prendra pas cette intervention pour autre chose pour sa ligne rédactionnelle qui consiste à lutter contre le danger mortel que représente l’islam pour toutes les Institutions humaines relevant de la Civilisation Européennes. L’islam ne se mettra aucun gant pour anéantir les judéo-chrétiens comme les agnostiques, les laïques et les mécréants.
Donc cela dit, Kamel fait allusion, avec débat éventuel, à une différence réelle de son point de vue, plus supposée du mien entre le Rite français et le Rite écossais ancien et accepté.
Qu’en est-il ? Le Rite Français pratiquait dans les loges bleues serait de manière claire et sans ambiguïté, laïque pur et dur alors que les loges de perfection et des hauts grades pratiquant au Rite écossais ancien et accepté seraient plus molles et plus souples face au concept de Laïcité.
Je le rassure, mais il doit le savoir, il est moins évident qu’il ne le dit. Le Rite Écossais si tenté qu’il soit plus christique à un moment de son parcours n’empêche nullement la quasi totalité des frères le composant de rester clairement laïque et adogmatique dans la suite du parcours. Ce parcours que je connais puisque c’est le mien, se fait sans allusion au GADLU.
Et puis in finé, il n’y a pas et il ne doit pas y avoir de rapport de force entre les rites, qu’un tel soit plus nombreux que l’autre pour justifier ou imposer sa conception métaphysique de l’existence hors ou avec des dogmes, n’est pas justifiable.
L’heure est au rassemblement laïque de tous bords et les petites différences conceptuelles de nos Rites dans lesquelles ne passe pas une feuille de papier à cigarette ne doivent pas nous en écarter.
Le danger est dehors, sournois, jouant à la fois sur l’ignorance de la quasi totalité de nos concitoyens sur ce qu’est l’islam et de l’autre sur l’effet du pseudo-religieux sacré que personne ne doit opposé au nom de la sacro-sainte liberté individuelle, apanage de la Civilisation Occidentale Européenne issue des siècles des Lumières.
Au nom de ce siècle des Lumières dont nos maîtres vénérés le vivaient hier, nous devons aujourd’hui, sous d’autres auspices, faire abstraction de nos différences pour qu’en loges bleues comme en loges de perfection et des Hauts grades nous jurions, en fin de tenue, la main tendue comme pour le serment :
VIVE LA REPUBLIQUE !
Jean-Robert BERNARD