Réponse à Ysis Percq, journaliste que nous aurions agressée…

Par ce droit de réponse, nous souhaitons répondre aux accusations d’une journaliste colportées et déformées par France 3 Occitanie ainsi que divers autres médias du Système à l’encontre de la Ligue du Midi ainsi qu’à tous les « témoins » qui n’étaient pas là mais qui ont tout vu.

 

Dans toute manifestation ou rassemblement, les organisateurs sont en droit d’écarter un individu au comportement provocateur ou hostile. Lors de nos événements publics, nous avons toujours laissé les journalistes sérieux faire leur travail, même quand ils représentaient des médias dont la ligne éditoriale était à l’opposé de nos idées. Nous pouvons nous targuer d’avoir même de bonnes relations avec certains journalistes de gauche.

 

En revanche, quand des journalistes utilisent leur fonction pour mener des actions provocatrices ou infiltrer notre mouvement, nous nous accordons le droit de les exclure de nos événements. Il faut être clair, un journaliste a les mêmes droits qu’un citoyen lambda, mais pas plus. Or aujourd’hui certains agissent en agents provocateurs, auxiliaires de justice ou en barbouzes.

 

Ainsi, madame Ysis Percq (qui prétend travailler pour l’Agence France Presse) a pu, sans aucun problème, couvrir notre tentative d’hommage à Jeanne d’Arc ce dimanche comme le prouvent des vidéos que nous tenons à la disposition de la justice. Nous disons bien « tentative » car contrairement à ce qui a pu être écrit, nous n’avons pas pu rendre à Jeanne d’Arc l’hommage que nous souhaitions : la police nous a interdit de déposer les gerbes de fleurs que les associations organisatrices avaient prévues, les drapeaux sont restés roulés et la seule prise de parole qui a été tolérée fut celle ordonnant la dispersion.

 

Comme à chacune de nos manifestations, nous prenons contact, avant et pendant, avec la police, comme il se doit, la police étant un service public – théoriquement au service de la population – on ne parle pas évidemment de la haute administration…

 

Les 3 organisateurs avaient voulu rendre un hommage individuel, sans tambour ni trompette, même cela leur a été refusé. Ils avaient proposé au préfet d’organiser des groupes de 10 personnes, chacune séparée de 1 mètre des autres, chaque groupe étant séparé de 5 mètres. « Niet » a dit le préfet… Nous pensons qu’un journaliste aurait pu faire ses choux gras de cette interdiction tatillonne et prendre le parti de la défense des libertés publiques, mais madame Ysis Percq n’est pas dans la tradition des journalistes français, de droite ou de gauche qui, tout au long de notre histoire, ont pris le parti du peuple et des libertés.

 

Une fois la dispersion prononcée, l’ensemble des participants a quitté les lieux mais une petite partie d’entre eux s’est retrouvée par petits groupes à une centaine de mètres pour discuter de la suite juridique et politique qu’il conviendra de donner à cette affaire. C’est alors qu’Ysis Percq, qui à aucun moment n’a excipé de sa qualité de journaliste, a tenté d’enregistrer des conversations qui étaient purement privées et faire des photos-portraits à bout portant ce qui est en contradiction totale avec la déontologie de la presse.

 

Les organisateurs lui ont alors demandé de cesser son manège et son sale boulot d’agent provocateur, se rappelant qu’il y a quelques mois, d’autres journalistes avaient tenté une provocation similaire en mano a mano avec le Club de la Presse. Nous lui avons donc demandé de cesser, lui rappelant que si rassemblement il y avait eu, celui-ci était terminé depuis plusieurs minutes et qu’on avait basculé dans la sphère privée.

 

En ce qui concerne le soi-disant vol du téléphone d’Ysis Percq, après enquête, nous savons désormais que cette aventure rocambolesque s’est déroulée beaucoup plus tard et dans un autre lieu éloigné, l’individu qui aurait commis ce fait n’étant ni membre de la « Ligue du Midi », ni de « l’Action Française » ni encore des « Volontaires Pour la France ». Le jeune individu (il est mineur) est en réalité un habitué des manifestations de Gilets jaunes, nous ne le connaissions pas, nous ne l’avons jamais vu… Les accusations portant sur un vol commis par un ou des militant de la Ligue du Midi sont donc absolument fausses ! Voyant qu’elle avait lancé le bouchon un peu loin, Ysis Percq rectifia rapidement le tir : « je n’ai pas subi une tentative d’agression, mais d’intimidation »… Ah, qu’en termes galants ces choses-là sont dites…

 

Quant à la prétendue impunité de la Ligue du Midi face à la justice, nous rappelons à ceux qui se plaignent d’avoir eu un peu de fumier devant leur porte ou d’avoir eu quatre tasses à café cassées dans leur local que nous attendons toujours des nouvelles de la plainte déposée par Richard Roudier après s’être fait arracher la moitié d’un doigt par un policier en juillet 2017 (21 jours d’ITT). De même, nous n’avons aucune nouvelle de la plainte déposée en août 2019 par Olivier Roudier après avoir été sauvagement agressé par des antifas à Sumène (45 jours d’ITT), ni de la plainte en dénonciation calomnieuse à l’encontre de Muriel Ressiguier, ni des poursuites à l’encontre du Club de la presse.

 

En attendant, la Ligue du Midi a pris contact avec ses avocats et compte déposer plainte pour diffamation ou toute autre qualification que le droit déterminera.

Richard Roudier