Résumé de la réforme scolaire Belkacem : à la poubelle la France !

Ri7Manif mariage homoSous couvert de réforme scolaire, ici le nouveau programme d’Histoire, des « historiens » et une maison d’édition cultivent un charabia le plus souvent imbuvable dont l’essence consiste à importer dans le programme certains conflits actuels (le conflit judéo-arabe), en prenant parti contre Israël, et à effacer, à grands coups de hâche, les pans les plus importants de l’Histoire humaine et de l’Histoire nationale qui disparaît, tandis qu’au nom du respect des minorités issues de la diversité raciale (« noire ») ou religieuse, on va consacrer du temps à la question de l’esclavage (l’esclavage négrier comme péché occidental, français plus particulièrement) et à la religion mahométane devenue option obligatoire…
Pour cela :

  • A la poubelle la Grèce antique, Périclès, Solon et sa réforme visant à supprimer les clans tribaux, disparue l’Agora ancêtre de la Démocratie moderne et du concept de gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple, devenu en 2015 un concept sulfureux, du « populisme »… Cela contredirait l’endoctrinement européen et la propagande obligatoire pour un système politique essentiellement bureaucratique et oligarchique
  • A la poubelle, les Gaulois et Vercingétorix, les Francs avec Clovis, Charles Martel, Charlemagne et l’Empire romain reconstitué et pour partie préservé (droit, institutions, archives politiques et culturelles…)
  • A la poubelle, Poitiers 732 puis les Croisades, ce sont des relations événements qui froisseraient les enfants des immigrés venus d’Afrique du nord et leurs parents qui estiment légitime l’expansion armée de l’islam et la persistance, pendant deux siècles, d’une poche de piraterie et de brigandage à grande échelle, basée dans le massif des Maures
  • A la poubelle, Henry IV et son ministre Sully ; disparaissez, souvenirs de la poule au pot dominicale pour chaque famille, preuve de la recherche de l’intérêt et du bien-être général par l’ancienne monarchie ; disparaissez, souvenirs de l’édit de Nantes (1598), trace juridique sur ce que la France, deux siècles avant sa grande révolution, fondait la liberté de conscience, abrogeait le monopole de la croyance unique et basait, sur le droit public, le droit de choisir une religion, instituant légalement le droit d’en changer ou de ne plus en avoir
  • Henry IV et son édit de Nantes choquent. Ils heurtent l’écolier musulman. Ils offensent ses parents, dont les gardes-chiourme moraux légalement organisés, émanation en France des Frères musulmans, dont le peuple égyptien s’est débarrassé en juillet 2013, à coups de manifestations de rues à plus de 80 millions d’hommes et de femmes (les voilées presque autant que les non voilées) après les avoir élus, en recourant au droit imprescriptible au plan de la démocratie politique, à savoir le droit inscrit dans la constitution américaine et dans la 1ère constitution française dite de l’An deux, le droit à l’insurrection pour chasser le mandé infidèle au mandat ou n’étant plus reconnu que comme un tyran par le Peuple souverain. L’édit de Nantes et ce qu’il décline heurte les parents d’enfants musulmans, dont les gardes-chiourme communautaires, disais-je, organisés dans l’UOIF, présidant le CFCM, nient le droit du musulman, même en France, à quitter l’islam pour changer de religion ou pour ne plus en avoir.
  • A la poubelle Henry IV. Ses principes choquent. Il ne faut donc plus en parler aux élèves. Ses principes de 1598 établissent quelque chose que l’égalité du « vivre-ensemble » selon Messieurs Hollande- UOIF- Dalil Boubakeur, veut, en vérité, transformer en trompe-l’œil, au profit d’une mascarade totalitaire n’étant qu’une inégalité de fait sinon de droit, au regard de la liberté de conscience, parce que si l’Eglise et le Temple n’interdisent plus, depuis la révolution française pour les premiers et depuis l’édit de Nantes pour les seconds, de quitter leur religion pour ne plus en avoir ou pour en prendre une autre, sans risquer la trique des voisins ou les foudres des autorités religieuses, laissées sur le côté de la route, ce n’est pas le cas du mahométisme, même celui « de France ».
  • Il y a donc contradiction entre l’enseignement de l’Histoire de notre pays et le principe autoritaire, pour ne pas dire absolutiste, selon lequel il ne faut pas offenser ni « stigmatiser » la religion mahométane. C’est cette contradiction qui place les médias et le gouvernement dans un déni absurde et absolu. C’est aussi lui qui préside aux nouveaux programmes d’Histoire.
  • A la poubelle aussi, Valmy, Fleurus, Austerlitz, la bataille des Pyramides et Champollion avec la grande civilisation égyptienne redécouverte grâce à la mise à jour de la pierre de Rosette et à son déchiffrement partiel par Champollion et son déchiffrement complet (qui permit ensuite de traduire complètement les hiéroglyphes) par une génération de chercheurs européens tombés amoureux de la grande civilisation égyptienne dont Hérodote a écrit à plusieurs reprises: qu’elle avait beaucoup donné à la Grèce. Hérodote savait de quoi il parlait, il n’était pas passé par ce bazar délabré que devient l’université française.
  • De leur côté, les Frères musulmans et leurs alliés salafistes ont réduit en cendres le musée des antiquités égyptiennes du Caire ; les seconds voulaient même détruire les pyramides, en tant que traces du polythéisme égyptien ; malheureusement pour ces furieux, qu’une journaliste a défendus à l’émission « on n’est pas couché », pour détruire les pyramides de Gizeh plusieurs bombes thermonucléaires n’auraient pas suffi. les salafistes, bras armés des frères musulmans, ne disposaient alors que de fanatiques prêts à se faire réduire en fragments et en charpies sanglantes, ça ne suffisait pas…
  • Ce travail de destruction de l’ancienne Egypte, le nouveau programme d’Histoire et le ministre en charge le réalisent, ils font disparaître l’Egypte ancienne, du cours d’Histoire au collège.
  • A la poubelle, la société des Amis des noirs, l’abbé Grégoire, Mirabeau, Brissot, Pétion, Condorcet, ouste, c’est fini… Parler de vous, parler des débats à la législative et à la Convention nationale, c’est humilier : c’est dire que les Français n’ont pas à rougir de la question de l’esclavage négrier.
  • La France et l’Angleterre ont âprement débattu de la question. Elles n’ont pas attendu les révoltes d’esclaves, dans les Amériques, ou la guerre de sécession -qui pendant quatre années a dressé l’un contre l’autre blancs américains contre blancs américains pour régler la question de l’esclavage des noirs. Sous l’ancien régime, déjà, l’esclave foulant le sol du pays de France devenait libre, maître de lui-même, immédiatement, sans qu’il fût besoin d’une décision d’un tribunal ou d’un rachat.
  • A la poubelle, Robespierre qui appuiera l’Abbé Grégoire
  • à la poubelle, la discussion et le vote de l’Assemblée nationale, décrétant l’émancipation des esclaves achetés, aux termes de négociations commerciales, aux Empires et royaumes de l’ancienne Afrique.
  • Il faut accuser, il ne faut pas instruire et informer.
  • Il faut idéologiser le débat, pour dénoncer la nation française, son passé et son « nationalisme ». Le ministre n’est-il pas, outre qu’il ou qu’elle est citoyen/citoyenne française, sujet(te) de sa majesté l’empereur chérifien ?  Ce terrible état social a amené les empires et les royaumes africains, ou les bandes djihadistes, à transformer des millions d’Africains noirs en force de travail privée de tout droit et exportée loin par delà les mers, vers l’occident et -avant et après- vers l’orient. Il fut stoppé progressivement par les décisions des puissances esclavagistes européennes, réunies sur la question depuis le congrès de Vienne de 1815.Mais elles ne seront pas ce qui provoquera la prohibition de la traite négrière (1815) ni, quelque décennies plus tard, les abolitions de la propriété d’un homme par un autre homme. Au Venezuela, le grand propriétaire négrier Bolivar, sur le conseil du Président haïtien Pétion auquel il était venu demander de l’aide, émancipa ses centaines d’esclaves. Ses amis politiques, républicains indépendantistes, grands propriétaires d’esclaves eux aussi, suivirent son exemple.TaubirabelkacemUn seul chiffre donnera une idée de l’ampleur atteinte par le trafic négrier oriental dans la première partie du 19ème siècle: le sultanat de Zanzibar et celui d’Oman qui en était le propriétaire jusqu’en 1861, pour se fournir en esclaves de travail, de plaisir ou en soldats à vie, pour amener du bassin du Congo et d’autres régions d’Afrique (selon le type d’esclave recherché) trois cent mille hommes, femmes, enfants, agira selon la méthode éprouvée de la razzia. Le résultat de cette méthode d’appropriation esclavagiste signifiait la capture de dix personnes pour obtenir un esclave en état d’être mis à disposition des clients. En d’autres termes, la petite Zanzibar eut besoin de razzier trois millions d’Africains pour disposer (de 1840 à 1874) de trois cent mille esclaves. Est-ce de cela aussi que compte parler le nouveau programme d’Histoire ? Comme moi, vous serez enclin à répondre non, parce qu’outre Oman et Mascate, outre les ancêtres Kenyans du Président Obama, la vérité esclavagiste réelle va choquer ces élèves et leurs parents…qu’il ne faut surtout pas choquer parce que ce serait les « stigmatiser » et les « discriminer ». Offense, blasphème envers le « prophète », a jugé le tribunal mauritanien qui a condamné à mort ce Haratine (négro-africain de Mauritanie) du seul fait de son questionnement. De quoi parlera-t-on alors dans le nouveau programme d’Histoire? Parlera-t-on de la pétition de milliers d’ouvriers parisiens, s’adressant en 1847 à l’autorité de la monarchie de juillet, pour réclamer « Justice pour nos frères noirs » ? Parlera-t-on, à ces jeunes, – qu’il ne faut ni heurter, ni stigmatiser -, des esclaves noirs enfuis du camp de l’Emir Abdel Kader pour, en gagnant Alger entre les mains des conquérants Français, devenir libres ? Ils le devinrent, pour peu de temps. Ils le devinrent, mais ils crurent, naïfs imprudents, en la parole donnée aux autorités militaires françaises par Abdel Kader ou par ses lieutenants. Ils voulaient, et ils le crurent possible, retrouver, leurs familles… ils ne retrouveront que le tranchant acéré du cimeterre, qui les décapita à leur retour. Je ne suis pas dans le secret des « Historiens » du « vivre ensemble », dans une France que ses sommets s’acharnent à désagréger, à désintégrer, en lui faisant perdre sa dignité et la fierté de son passé national, mais je crains : que l’on se gardera bien de dire que l’Emir, qui avait été reconnu par la France chef d’un royaume arabo-berbère musulman sur la presque totalité de ce qu’étaient les 150.000 km2 de la régence d’Alger, lancera la « guerre sainte », le djihad et que c’est cette initiative obstinée qui se transforma pour lui en déroute, en débâcle, et en défaite militaire et politique (il fut lâché définitivement par l’empereur chérifien commandeur des croyants et descendant de Mahomet, après 18 années de combats). Karl Marx salua cette défaite comme un progrès du mouvement historique, de la dialectique à l’oeuvre. Censurera-t-on Karl Marx, dans cette nouvelle école de France ? C’est ainsi, au plan des faits, qu’une action militaire limitée, purement côtière et destinée uniquement à en finir définitivement avec trois siècles de piraterie barbaresque basée à Alger (qui s’était concrétisée par la capture d’un million d’esclaves européens razziés sur les côtes corses, espagnoles, italiennes, françaises, grecques, albanaises, croates) se soldera par la conquête de l’ancienne régence, un territoire auquel la colonisation adjoindra les millions de kilomètres carrés du sahara.Mais cela encore, ce sont des faits d’Histoire, des évènements. Ils choquent, ou peuvent choquer ceux que l’on ne doit surtout pas « choquer ». Pour conclure : notre pays est à la croisée des chemins.

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  • C’est pourquoi, en toute conscience, je le répète en guise de conclusion : ce gouvernement, ces ministres, en particulier celui qui a l’école en charge, pratiquent la politique de la terre brûlée. Ne faut-il pas les chasser, et le plus tôt étant le mieux ?
  • Il s’agit, pour chaque réforme des programmes, de rompre avec deux millénaires, ses mauvais et surtout ses côtés forts, en passant à la trappe tous ces événements qui ont fait de ce pays le phare qu’il a été et dont l’écho puissant se retrouvait dans le poème de Heinrich Heine « les deux grenadiers ».
  • Il ne s’agit plus de rechercher la vérité des faits.
  • Depuis le sommet, on met en avant des bouts de faits, soigneusement choisis, pour le  culpabiliser, pour lui rabaisser le caquet. Ce sont les programmes d’Histoire successifs, le nouveau étant en cela, chaque fois, plutôt pire que le précédent.
  • Depuis le sommet, on s’emploie à le saper, à lui faire perdre ses forces intellectuelles et sa capacité morale.
  • Résultat collatéral, source de futurs conflits « algéro-algériens: Les Touaregs furent combattus, puis vaincus, sept décennies plus tard. Le fier et libre Targui, dont la femme aussi était libre, se retrouvera algérien, comme monsieur Jourdain faisait de la prose… sans le savoir, de par une volonté administrative coloniale, puis par la volonté « anticolonialiste » du FLN.
  • La pétition ouvrière de 1847 préparait le débat de l’assemblée nationale élue avec la révolution de février 1848. Elle précédait les puissants discours de Schoelcher et ses réponses claires et précises aux objections des représentants des propriétaires d’esclaves. Elle anticipait le vote de la représentation nationale.
  • On ne parlera donc pas des « Zanj », tant ceux de Zanzibar que ceux du Maroc de 1909, que ceux du Soudan de 2001 et même de 2015, ni de ceux de Mauritanie – pays encore à chercher comment en finir avec l’esclavage, en même temps que ses tribunaux condamnent à mort un autochtone noir, un descendant des Bafours mêlés à ceux que l’on appelle ici Haratine et ailleurs Wolof, parce qu’il s’est demandé, par écrit, si certains versets du coran et des Hadiths n’étaient pas une des causes de cette persistance esclavagiste dans la Mauritanie de 2014-2015 ?
  • Par contre, le trafic négrier persistera, vers l’orient non inclus et concerné par le Congrès de Vienne. Il prendra même de telles proportions, dans le bassin du Congo, qu’il provoquera la tenue de la conférence de Berlin et le partage colonial de l’Afrique.
  • A l’époque, les esclaves refusant leur condition se réfugiaient dans les llanos, des zones presque inaccessibles, c’était les llaneros. L’Espagne fit alliance avec eux, les armant contre les grands blancs indépendantistes, et leur promettant l’émancipation dès le retour de l’autorité de l’Espagne sur ses colonies.
  • Bien sûr, qu’il y eut des révoltes d’esclaves.
  • Au fait, est-ce que l’on ne devrait pas, si l’on parle de l’esclavage aux écoliers de France, leur dire ceci, leur dire la vérité, c’est à dire relater les faits tels qu’ils furent :
  • Madame le ministre va-t-elle s’adresser à sa majesté chérifienne, pour que le Maroc se penche lui aussi sur son passé négrier, brisé net par la conquête coloniale?
  • Je pose cette question, parce que, jusqu’à ce que Lyautey y déploie le drapeau tricolore de la république française (1909), Salé était une prospère place négrière, c’était un vaste marché aux esclaves noirs arrachés à l’Afrique subsaharienne sahélienne.
  • La France n’a pas de leçon à recevoir de ses accusateurs ou censeurs.
  • C’est cela le nouveau programme d’Histoire, dans la suite de la loi Taubira.

Szyja Waldman

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