Riposte Laïque a raison, la priorité est le combat contre l'islamisation

Bonjour,

Il y a sans doute matière à débattre sur les rapports de RL à l’islam et au christianisme, mais je n’ai ni le temps ni la force de le faire comme ça nous est proposé.

Par ailleurs je n’ai aucun désaccord fondamental avec RL dont je continue de soutenir la ligne générale, y compris sur la priorité du combat contre l’islamisation.

Je souhaite cependant que Jean-Benoît Casterman, d’une part, et Bonapartine d’autre part, prennent connaissance de l’évolution radicale que j’attends des chrétiens D’AUJOURD’HUI, une attente qui ne s’oppose pas aux réflexions de l’un et de l’autre mais attire l’attention sur un point que, selon moi, il et elle sous-estiment.

Je souhaite pour cela que leur soient signalés ces deux articles au titre provocateur (à la réflexion) que j’ai publiés, parmi beaucoup d’autres, ces dernières années :

1 / Il faut aimer les bons massacres :

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/il-faut-aimer-les-bonsmassacres-86137

 

 

Cet article m’avait été inspiré après un échange, épuisant et vain avec, notamment, un JEUNE essayiste et un JEUNE théologien sur le site CAUSEUR, pourtant très ouvert aux “remises en question” de toutes sortes. Publié à Noël dernier, il me semble devenu particulièrement actuel après le massacre d’Oslo, que le tueur soit ou non un “chrétien fondamentaliste”.

 

2 / Benoît XVI premier, responsable de la violence religieuse :

http://www.centpapiers.com/benoit-xvi-premier-responsable-de-laviolence-religieuse-1/38279

C’est dans cet autre article que je développe ma conviction que les chrétiens doivent exiger de leurs institutions respectives cette radicale réforme : un ferme rejet de la conception de Dieu qu’elles ont TOUJOURS aujourd’hui, qu’elles continuent de JUSTIFIER et de TRANSMETTRE aux futurs chétiens, une conception CRIMINOGENE, même si c’est partiellement et indirectement.

C’est cette conception qui empêche de donner en exemple aux musulmans le message évangélique, celui du “jésuïsme”, lequel devrait être MAIS N’EST PAS le christianisme.

C’est cette conception que le christianisme partage toujours, quoi qu’on en dise, avec l’islam, et qui l’amène bien souvent à s’en déclarer solidaire dans les pires moments et dans les pires confusions.

Pour compléter et résumer je rappelle ci-dessous mes 9 propositions de 2006 bien souvent rediffusées depuis.

Bien cordialement à tous.

Pierre Régnier

Neuf propositions pour sortir de la violence religieuse

1/ La violence religieuse effective est toujours à la foi épouvantable ET BANALE puisque les religions continuent d’enseigner que Dieu la commande ou l’a commandée

2/ Ce sont les institutions religieuses qui continuent de croire FONDAMENTAL de maintenir INTEGRALEMENT sacrés leurs textes contenant les bases de la violence religieuse

3/ La nécessaire désacralisation de la violence religieuse suppose une radicale révision, PAR LES INSTITUTIONS RELIGIEUSES, de leur propre interprétation de leurs propres textes sacrés

4/ Le maintien de la conception criminogène de Dieu, jadis sacralisée, et celui de la théologie criminogène qui la dogmatise ne sont NULLEMENT FATALS

5/ La paix et la défense des Droits de la personne humaine sont impossibles sans le rejet de la théologie criminogène

6/ Les sociétés défendant les Droits de la personne humaine doivent exiger des institutions religieuses qu’elles rejettent officiellement et sans ambiguïté la théologie criminogène

7/ Le combat pour la désacralisation de la violence religieuse N’EST PAS un combat CONTRE LE TOUT des religions

8/ Le CHOC DES CONCEPTIONS (criminogène et pacifiste) AU SEIN DES RELIGIONS est le plus sûr moyen d’éviter le CHOC DES CIVILISATIONS

9/ C’est en exigeant d’abord la désacralisation de la violence dans leur propre religion que les croyants pourront entraîner les pacifistes des autres religions dans la même exigence.

en 2006, Pierre Régnier

ancien militant de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne (73 ans en 2011)