Ris Orangis : laboratoire socialiste du Grand Remplacement ?

Voici plusieurs fois que je passe à Ris Orangis en cette période de fête.
Ris, ville de l’Essonne, traversée par la N7 et l’A6, bordée par la Seine, avec ses quartiers bien distincts, pavillonnaires ou HLM.

Celui de la gare, fait de bric et de broc, juxtaposant des constructions disparates de toutes les époques, sans aucun lien ni harmonie, ne laisse aucun doute sur la réalité du Grand Remplacement.

Les commerces communautaires se succèdent, la population dans les rues ne respire guère la joie de vivre et l’accomplissement personnel :
toujours ces femmes vêtues d’imper gris descendant très bas pour les unes, l’air résigné, ou des tenues exotico-fantaisistes digne d’un fameux épisode de Tintin (qui ne saurait tarder à disparaître des librairies) pour les autres.
Et des poussettes, beaucoup de poussettes !

Nous sommes donc en période de Noël.
Même le plus anticlérical de nos maires fait un effort, un Père Noël par-ci, un « Joyeuses Fêtes » par là.
Allez, disons « fêtes de fin d’année », de basculement dans la nouvelle, l’allusion au Père Noël étant déjà limite pécher pour certains.

La mairie de Ris va au-delà de cela.
La rue, peut-être la plus passante de la ville, qui part de la gare vers la N7, est garnie de quelques maigres guirlandes d’un bleu froid (très en vogue ces derniers temps), représentant… des flocons.
On cherche  vainement un truc chaleureux, des rennes, une hotte, un traineau, je ne sais pas, moi, une bûche !!!
Rien, bande de vils français rabougris, crispés sur vos valeurs du passé.
Vous n’aurez que cela, en lettres lumineuses suspendues au-dessus de la rue :
« RIS ORANGIS ».

Déprime totale devant le message envoyé.
Je me dis que peut-être, vers l’Hôtel de ville, distant de quelques centaines de mètres…
Et non, rien, mon gars, tu n’en auras pas plus : un pauvre sapin lumineux synthétique, d’au mieux deux mètres de hauteur, monté autour d’un poteau, le même déjà entre-aperçu à un rond-point vers la N7 !
Rien d’autre. RIEN.

Il y a une dizaine de jours, en rentrant effaré d’un premier passage dans la ville, je m’étais rendu sur son site internet, pour voir comment les fêtes étaient présentées…
Une seule allusion (de mémoire pour quelque animation paroissiale dans un quartier) avec cette superbe orthographe : NOËL.

Cette semaine, cherchez Noël sur le site : 0 lien.

Revenons au quartier de la mairie.
Des pavillons, certes.
Mais la moyenne d’âge, et l’aspect des habitants, sont révélateurs.
J’ai ressenti une quasi pauvreté parmi ceux que j’ai croisés, quelques retraités à l’air morose, qui m’a attristé.
Ne se sentiraient-ils pas bien dans leur ville? Ont-ils l’impression diffuse de leur disparition souhaitée et programmée ?
Sont-ils accablés d’impôts, eux qui osent avoir quelques biens propres après une vie de travail, alors que l’Europe ne cesse de leur envoyer des masses de miséreux par ses portes grandes ouvertes?
N’ont-ils qu’une retraite ridicule, réduite à rien à force de dilapidation de la richesse nationale ?

La mairie de Ris, elle, a choisi, il semblerait.
Choisi son camp, choisi son futur, choisi ses électeurs, choisi qui est bienvenu et qui l’est moins.
Choisi de ramper devant les revendications de plus en plus violentes de ceux qu’elle accueille, loge, nourrit, soigne, protège…
Ou pire, choisi d’anticiper les désirs de ceux-ci, et de toute façon choisi de participer au grand suicide collectif de notre civilisation.

Je me contrefous de cette ville, n’y habite pas, mais le message que j’y ai reçu m’a donné la nausée.

Jusqu’où dégringolerons-nous ?
Ris, Grigny, Evry…
Océans de laideur et de violence, de vulgarité, de misère et de mal-être…
Rêves et paradis de la gauche.

Noël Moussais